Sœurs d’armes (Bande-annonce)

Femmes au combat ! Comme les samouraïs d’Akira Kurosawa ou les mercenaires de John Sturges, elles sont sept. Sept femmes, issues de cultures et de nationalités différentes – française, italienne, suédoise, américaine, kurde –, qui ont rejoint les combattants kurdes et pris les armes pour lutter contre Daesh.

Des engagées volontaires qui ont la haine des barbus et autres fous d’Allah. Parmi elles, donc, deux Françaises – Kenza (Camélia Jordana), d’origine algérienne, et Yaël (Esther Garrel), d’origine juive – et Zara (Dilan Gwyn), jeune femme yésidie, douce, aimant le dessin et la peinture, qui a vu son village attaqué, son père exécuté par djihadistes et son petit frère enlevé et endoctriné par un chef de guerre.

Séparée de sa mère et de sa sœur, elle-même sera vendue comme une paire de baskets à un « lieutenant » barbu, anglais converti, qui fera d’elle son esclave sexuelle. Parvenant à échapper à son tortionnaire, elle rejoint les combattants kurdes et s’engage aux côtés d’un commando composé de femmes. Des guerrières qui, tel Rambo, en ont dans le treillis et inspirent une peur bleue aux barbares qui redoutent d’être tués par une femme, ce qui leur fermerait les portes du paradis d’Allah et les priverait des vierges promises. Des femmes qui, face à un ennemi commun, ne feront pas de quartier, quitte à y laisser leur peau.

Bataillon de fer ! Inspiré de faits réels, écrit et réalisé par Caroline Fourest, Sœurs d’armes, aux scènes d’action « hollywoodiennes » (notamment une attaque motorisée très Mad Max), est un film choc, explosif et d’actualité.

Certes, Caroline Fourest est loin, et même très loin de notre famille politique. Ceci étant posé, il n’en demeure pas moins que, pour sa première réalisation, elle y va franco – parfois avec maladresse – dans la dénonciation des islamistes radicalisés et de leurs exactions commises au nom du prophète par les djihadistes barbus jusqu’au nombril. •

 

 

Pierre Malpouge – Présent

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