Retour sur l’affaire d’Anzy le Duc avec Stéphanie Bignon (Terre et famille)

Stéphanie Bignon, présidente de Terre et famille, revient pour nos confrères du Rouge et le Noir sur l’intervention de son association dans l’affaire d’Anzy-le-Duc.

Conventionné par un mécène anonyme, Gérard Fromanger, artiste contemporain, avait présenté de nouveaux vitraux pour le Chœur de l’église du village bourguignon. D’une iconographie étrangère à tout vocable spirituel, ses travaux devaient remplacer des ouvrages restaurés de fraîche date. Le maire consent ; après tout, les travaux subventionnés ne coûteront rien à la ville… Mais atterrée devant la teneur des « œuvres » proposées, la population locale tente un dernier recours :

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9 Comments

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  • gentleman4682 , 15 février 2016 @ 10 h 23 min

    toujours plus bas, plus stupide, plus veule.

  • von reisner , 15 février 2016 @ 12 h 59 min

    13. Les marchands de bas-art

    Bazar ? Bas-art ? Vous avez dit bas-art ?
    Comme c’est bizarre !

    Être dans le vent,
    Est un rêve de feuille morte 1 ;
    C’est proprement le mal du Temps :
    La beauté ? Le bon goût ? Qu’importe !
    Princes républicains et ministres s’en moquent :
    L’argent public va aux cloportes.
    Dans les somptueux éclats de la cristallerie,
    De la fastueuse galerie
    Du château de Versailles,
    On a vu, suspendu, un homard de ferraille.
    Sotte bestiole décapode,
    Œuvre d’un artiste à la mode.
    Breuvage pour buveurs d’eau tiède,
    Cela se nomme : Ready-made. 4
    C’est un bas-art et l’ultime Sésame
    Des artistes sans âme !
    Certain conteur dans une fable intitulée,
    L’Homme et l’idole de bois,
    M’invite au rapprochement que voilà :
    En un faux dieu cet homme avait placé sa foi.
    L’ayant vainement encensé,
    Conscient d’avoir été floué,
    Furieux de sa naïveté,
    Il fracassa l’objet…
    Bien lui en prit ! Il s’enrichit de cette mort :
    Un ascendant y avait caché son trésor !
    Rêvons un peu : Cette chose marmoréenne,
    Grappillant son éclat aux gloires olympiennes,
    Ne pourrait-elle par hasard,
    Recéler le magot du marchand de bas-art ?
    Courons la briser sur le champ,
    [Avec l’urinoir de Duchamp] 2
    Nous verrons bien alors
    Si cette carcasse laisse ruisseler l’or
    Ou si elle ne contient que du vent !

    Mais quoi qu’il soit, un bas-art
    Ne peut jamais monter bien haut ;
    Au contraire de l’Art,
    Qui fait passer en nous, le souffle des héros.

    Yves Tarantik

    En épigraphe : D’après un dialogue de J. Prévert pour Drôle de drame,
    film de M. Carné. La réplique, ici détournée, est dite par L. Jouvet.

    N.B. Les notes 3 et 4 sont inversées intentionnellement.

    Exposition Jeff Koons à Versailles, organisée en 2009 par le Ministre de la Culture et le dé-Conservateur du Château, Aillagon.
    1. Être dans le vent… l’aphorisme est de Jean Guitton.
    2. Marcel Duchamp est l’inventeur du ready-made [Prononcer raidit mède], «œuvres d’art» qui n’ont pas été réalisées par l’artiste, tel qu’un objet manufacturé, «l’artiste» n’intervenant que pour les sélectionner et changer leur statut par la désignation. De ce fait, l’œuvre d’art est désormais conçue comme résultante de l’exposition et de l’acte de nommer. [Wikipédia.]

    Marcel Duchamp dixit : «Il est un point que je veux établir très clairement, c’est que le choix de ces ready-mades ne me fut jamais dicté par quelque délectation esthétique. Ce choix était fondé sur une réaction d’indifférence visuelle, assortie au même moment à une absence totale de bon ou de mauvais goût, en fait une anesthésie complète ».
    Jeff Koons le fabricateur du homard et autres objets de même tonneau, se réclame formellement de cette filiation.
    La fausse monnaie chasse la bonne : Plus de 150 000 «œuvres» d’art contemporain ont été acquises par les collectivités locales aux frais du Contribuable. Autant de ressources qui ne vont pas à d’authentiques artistes marginalisés par la cuistrerie ambiante. Tel Yves Trémois par exemple, qu’Aude de Kerros, graveur et critique d’art reconnue pour la pertinence de ses analyses, qualifie pourtant de virtuose du trait comme on n’en a jamais vu.

  • Catholique & Français , 15 février 2016 @ 13 h 11 min

    “…Notre Eglise souffre, mais elle n’est pas morte !…” Merci ! Avis à tous ceux qui L’ont quittée, écoeurés : REVENEZ ! NE LA LAISSEZ PAS AUX PATTES DES BARBARES !

  • Trahi , 15 février 2016 @ 13 h 32 min

    Elle revivra, elle revivra. Mais nous ne pouvons faire mentir les prophéties. Elles doivent s’accomplir avant, et Dieu sait combien la FRANCE et pas seulement l’église vont souffrir.
    Avant que Jésus revienne pour régner, le monde va connaitre la fin des temps annoncés depuis des millénaires.
    La sainte Vierge elle même nous a prévenu et elle ne peut se tromper.
    Tout doit se réaliser et sera qu’après les plus grands malheurs que la terre n’ai jamais connu, que le Sauveur interviendra.

  • le 22 à Asnières , 15 février 2016 @ 15 h 40 min

    À von reisner :

    :-)) bravo !!

  • von reisner , 15 février 2016 @ 18 h 06 min

    Merci 22 à Asnières !
    Et bravo surtout à Stéphanie Bignon.

  • champar , 15 février 2016 @ 18 h 40 min

    Bravo Mme Bignon, je n’ai jamais visité l’église d’Anzy le Duc mais passant parfois dans la région, je ferai le crochet pour voir cette église que vous avez préservé des prédateurs !
    Excellent exposé d’une version actuelle de David contre Goliath où le courage et l’intelligence ont repoussé la force brutale.

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