L’énergie devient le premier facteur d’augmentation des prix

Les prix à la consommation ont augmenté de 0,7 % au mois d’août. Sur un an, l’indice de l’INSEE progresse de 2,1 %, contre + 1,9 % en juillet. C’est la forte progression des prix de l’énergie qui semble expliquer ce rebond constaté le mois dernier (+ 3,6 % en août, + 6,9 % sur un an). Les prix des combustibles liquides augmentent de 6,6 % (+ 13,6 % sur un an) et les prix des carburants croissent de 5,3 % (soit + 7,8 % sur un an). L’augmentation du prix des carburants se ressent sur tous les produits car elle renchérit le coût destransports des marchandises et des stockages des produits frais.

En outre, les prix de l’électricité et du gaz restent résolument orientés à la hausse avec respectivement + 1,2 % et + 1,0 % (+ 3,2 % et + 6,2 % sur un an). Notons qu’en octobre prochain ils risquent de connaître une nouvelle envolée. Par ailleurs, la fin des soldes a entraîné une augmentation de l’indice des prix des produits manufacturés : 1,2 % en août (+ 0,5 % sur un an). Les prix de l’habillement-chaussures progressent ainsi de 6,7 %, après une baisse saisonnière de 13,6 % en juillet.

*Thibault Doidy de Kerguelen est l’expert fiscaliste des Nouvelles de France. Il anime le site MaVieMonArgent.info.

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9 Comments

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  • Goupille , 15 septembre 2012 @ 19 h 06 min

    Et ce n’est qu’un début… Quarante ans que nous (écologistes) vous disons de mettre un bouchon à votre baignoire avant d’y verser toujours plus d’eau.

    Que les ressources en pétrole sont limitées. Que s’enfermer dans une dépendance énergétique vis-a-vis des pays producteurs de pétrole est de la folie. Que l’agriculture intensive est un puits à pétrole. Que l’économie à flux tendu, que les transports routiers, que les fraises au mois de janvier itou.
    Que la centralisation des moyens de production nucléaire et la distribution en réseau est aberrante. Que c’est un outil de fragilisation du pays. Que cela n’assure pas notre autonomie énergétique. Que c’est dangereux pour des millions d’années.

    C’est une longue plainte. C’est une longue patience. C’est un long combat contre les immobilismes, les intérêts à court terme, et les grandes pourritures… Etatiques, politiques, syndicales.

    Nous sucerons bientôt le noyau de la cerise à leur santé, parce que ceux qui auraient pu faire depuis quarante ans ont sciemment choisi de ne rien faire. Et qu’il est bien tard…

  • Moundy , 16 septembre 2012 @ 10 h 03 min

    Oui d’accord avec vous mais les écolos n’ont toujours pas donner la solution
    pour remplacer le nucléaire.
    Par contre vous faite pas mal de vent…….lol

  • PASTICHE , 16 septembre 2012 @ 10 h 43 min

    D’accord avec vous, la seule chose proposée c’est de supprimer la voiture au profit du vélo les transports en commun n’arrivant pas à compenser (en vieillissant les déplacements deviennent compliqués), , suppression de lignes ferovières augmentation du transport par camion etc… on n’ose pas s’attaquer au lobby de l’agroalimentaire, des transporteurs mais on va pénaliser le pauvre pékin qui ne pourra pas se permettre d’isoler sa maison et aux gens seuls car allumer la lumière ou chauffer pour 1 personne reviens aussi cher que pour 10. bref dans peu de temps pour remplacer l’énergie nucléaire, là aussi il faudra pédaler.

  • bandit81 , 16 septembre 2012 @ 11 h 48 min

    D’accord avec Moundy, les écolos c’est beaucoup de “vent”…Et ils n’ont aucuns courages pour s’attaquer au vrais gros problèmes… C’est plus facile de s’attaquer au 4X4 en ville, les motos tout-terrain par exemple…Plutôt qu’aux énormes lobbies industriels qui pollues la planète.

    Les “verts-écolos” sont forts avec les faibles et faibles avec les forts…

  • Frédérique , 17 septembre 2012 @ 0 h 41 min

    Le bouchon, j’ai dû me le mettre par erreur dans les oreilles, car franchement, à part venant de quelques écologistes boudés par les médias, je n’ai guère entendu de propos écologiques chez les écologistes. Si l’on met de côté la sempiternelle chasse au nucléaire remplaçé par les éoliennes non rentables ou le photovoltaïque qui coûte la peau des fesses, les discours écologiques ont plus de relents “rouge communiste” que vert nature.

  • TDK1 , 17 septembre 2012 @ 9 h 27 min

    La gestion intelligente de l’énergie n’est absolument pas au programme des écolos. Leur seul programme? Hurler contre l’énergie nucléaire. C’est est un contresens. Jamais la production d’énergie en provenance de sources renouvelables ne sera suffisante pour assurer les besoins de l’industrie, surtout si nous nous décidons à la relancer, surtout quand on veut gérer la mise en place de sources de production d’énergies renouvelables de manière centralisée. En luttant contre le nucléaire, contre le gaz de schiste, les “écolos” créent un entonnoir qui nous dirige tout droit vers la récession et la régression sociale. La preuve? Les entendez vous réclamer la mise en place urgente du ferro routage? Non, car cela entraînerait une augmentation de la consommation électrique, donc un besoin supplémentaire en production électrique que seule l’énergie nucléaire pourrait satisfaire. Les entendez vous réclamer l’accélération de produits végétaux dans le carburant? Non, au prétexte que leur production se fait au détriment des terres végétales alimentaires. Sauf qu’en France, Bruxelles impose un tiers de nos terres en jachère. Soit elles sont “trop” riches pour la production destinée aux agro carburants et nous pouvons produire en fermes “offshores” (pré-rapport remis à la Commission par moi même en 1995) de l’alimentaire à destination des pays qui en ont besoin et nous exploitons les terres moins riches de ces pays pour l’agro carburant, soit elles correspondent aux besoins et n’empiètent pas sur la production agricole alimentaire. Entendez vous les “écolos” réclamer la mise en place de centrales de biométhanisation dans les exploitations agricoles françaises? Non, pourtant, en exploitant directement les lisiers, fumiers, déchets organiques, chaque exploitation agricole peut devenir productrice d’énergie. Certaines pour partie, d’autres seront autosuffisantes, d’autres enfin seront productrices. Le gaz produit par les centrales de biométhanisation peut servir au chauffage (en particulier des serres), peur servir à la propulsion des engins, à la production d’électricité avec un petit générateur. Le gaz se stocke, contrairement à l’électricité, ce qui permet d’avoir d’avoir des décalages entre période de production et période de consommation. La consommation de gaz n’entraîne aucune pollution (le rejet de CO², contrairement aux âneries des “écolos” n’est en rien polluant); pas de particules, pas de métaux lourds. Dans le cas du lisier, l’exploitation par biométhanisation des déchets permet d’isoler les nitrates (bon, après, reste à savoir ce qu’on en fait…). Bref, j’arrête là sur un sujet qui, comme vous l’avez compris, me passionne et que nos “pastèques” (vert dehors rouge dedans) ne maîtrisent absolument pas. Leur seule raison d’être est l’agitation politique. Ils sont plus concernés par la mariage des zomos que par la gestion intelligente des ressources énergétiques.

  • Goupille , 17 septembre 2012 @ 10 h 44 min

    Je vous parle du temps où l’écologie s’occupait d’écologie, celle d’avant 1985, date à laquelle ils ont, pour cause de débâcle financière due aux Européenne de 84, vendu leur âme à Defferre et se sont fait phagocyter par l’extrême-gauche…
    Chose totalement prévisible. Le désir de monter à la soupe a fait le reste.

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