Régionales en Bretagne : Le Drian peut-il être tête de liste et ministre de la Défense ?

Jean-Yves le Drian annoncera vendredi s’il est officiellement candidat aux élections régionales en Bretagne. Pour son entourage aucun doute, le ministre de la Défense va prendre la tête de la liste PS dans la région. Pour ses opposants, il est impossible d’être ministre d’un pays en guerre ET en campagne. Au sommet de l’Etat, on souhaite malgré tout qu’il reste à son poste :

Related Articles

9 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • queniartpascal , 15 octobre 2015 @ 8 h 39 min

    ne fais pas comme je te dis,fais comme je te dis

  • ranguin , 15 octobre 2015 @ 8 h 45 min

    Mais le gouvernement s’en fout. Il va pondre un décret vite fait pour lui permettre de cumuler.

  • marie france,sorti des drapeaux , 15 octobre 2015 @ 9 h 12 min

    C’ est émouvant ,comme ce ministre qui ne doit pas avoir beaucoup de travail,puisque au MALI tout va bien,(6 ou 8 morts par les islamistes ) s’en va en Bretagne jouait le Sauveur,avec son grand coeur ,c’est y pas beau çà ?????chez Valérie Lespers ,droite et gauche confondue le trouvait Tres bon ministre

  • Marino , 15 octobre 2015 @ 11 h 31 min

    Le temps de la campagne, il cumulera le statut de candidat avec celui de ministre, a également précisé ses proches.
    Aucune règle ne le contraint en effet à quitter l’Hôtel de Brienne dans l’immédiat.

    Hollande a donc deux mois pour réfléchir à la succession de son fidèle lieutenant.

    En théorie, il existe un scénario qui éviterait à l’exécutif de se séparer de Jean-Yves Le Drian. “Il pourrait dire je suis tête de liste mais je ne serai pas président tout de suite”, indiquait un ministre la semaine passée. Mais ce cas d’école est nettement moins probable que l’éventualité de son départ en cas de victoire.

    l’article 4 de la charte de déontologie signée par tous les ministres leur interdit de cumuler cette fonction avec un mandat exécutif local. En clair, impossible d’être ministre et maire (François Rebsamen a dû quitter celui du Travail pour retourner à Dijon) ou ministre et président de région. “Le Drian n’est pas Rebsamen, la jurisprudence ne sera pas forcément la même”, soufflait cependant récemment une source ministérielle.

    Il est vrai que cette charte de déontologie n’est contrôlée par aucune institution (la Haute autorité pour la transparence aimerait obtenir cette attribution) et n’a pas de portée juridique.

    Mais en réalité, le problème que poserait le cumul des deux fonctions par Jean-Yves Le Drian est bien politique. A un peu plus d’un an de l’élection présidentielle, François Hollande peut-il se permettre de bafouer une règle et une charte dont il est l’instigateur? L’Elysée semble exclure l’hypothèse.

    Le ” chef ” de l’Etat accorde toutefois un passe-droit au ministre en lui permettant de rester au gouvernement d’ici aux élections, malgré les voix qui s’élèvent dans l’opposition.
    “S’il souhaite être tête de liste, il restera ministre de la Défense jusqu’à l’élection”, a affirmé Stéphane Le Foll, mercredi à la sortie du conseil des ministres. Tous n’ont pas eu ce privilège; en juin, Carole Delga avait renoncé à son poste ministériel pour prendre la tête de la liste en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

    Jean-Yves Le Drian n’est pas le seul dont le départ est envisagé.
    Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius est également donné partant après la Conférence mondiale sur le climat, son nom faisant partie des candidats potentiels pour succéder, en mars, à Jean-Louis Debré à la présidence de Conseil constitutionnel.

    NB Inconnu ou presque à son entrée en fonction en mai 2012, l’éphémère secrétaire d’Etat à la mer (c’était sous le gouvernement Cresson en 1991)s’est forgé une stature régalienne au gré des interventions militaires lancées par François Hollande.

    Ce n’est pas un hasard si le courant Répondre à gauche qui a accompagné François Hollande vers l’Elysée a été lancé à Lorient (ville dont il a été maire, ndlr) en juin 2009. C’est de là que la marche vers la victoire en 2012 est partie. Aujourd’hui, on peut dire que les Lorientais sont à la manoeuvre”, résume Gwendal Rouillard. Les membres originaux de ce club ont en effet conservé des liens forts qu’ils entretiennent régulièrement par des déjeuners et des dîners organisés dans les ministères qu’ils occupent désormais.

    Souvent à l’hôtel de Brienne, chez Jean-Yves Le Drian, au ministère de l’Agriculture chez Stéphane Le Foll, autour de Michel Sapin le patron de Bercy, ou de Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste, ils sont régulièrement une dizaine à entretenir la flamme autour du président; il n’est d’ailleurs pas rare que ce dernier passe une tête à ces rendez-vous des hollandais, comme pour s’assurer qu’il n’est pas seul et qu’il peut compter sur ses piliers en toutes circonstances.

    Le Drian avait prévu initialement de rendre service à son ami Hollande, puis de revenir en Bretagne pour les régionales.
    « Tu n’auras pas grand-chose à faire à la ­Défense, juste rapatrier nos soldats d’Afghanistan », lui avait promis le chef de l’Etat en 2012 en le nommant à la tête du ministère de la Défense (Paris Match le 5.02.2015 )

  • Marino , 15 octobre 2015 @ 15 h 36 min

    Suite :

    Plusieurs ministres veulent que Jean-Yves Le Drian conserve son portefeuille en cas de victoire aux élections régionales en Bretagne

    Son entourage a affirmé dès mercredi qu’il ne quittera pas le gouvernement pendant la campagne, malgré les critiques

    son secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement était sur I-Télé pour esquisser une autre éventualité. «Vous savez il y a un adage qui dit que l’exception confirme la règle, donc…», a lâché Jean-Marie Le Guen. «C’est un président emblématique de la Bretagne, il est attendu très largement par les Bretons»

    La semaine dernière, c’est Marylise Lebranchu, ex-députée du Finistère, qui faisait part de son souhait de voir Jean-Yves Le Drian cumuler la présidence de la région Bretagne et le ministère de la Défense. «Il y a une telle demande que je ne vois pas comment Jean-Yves ne peut pas y aller quitte à réfléchir à comment on gère la situation. Je pense que tout est possible, à une condition claire qu’on dise la vérité aux citoyens», expliquait la ministre de la Fonction publique.

    Un soutien à droite : Christian Estrosi maire de Nice, désigné pour conduire la liste UMP dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. «Ca ne me gêne pas que l’on puisse à la fois présider une grande collectivité et exercer un mandat gouvernemental. Ça été le cas en ce qui me concerne dans le passé, ça a été une tradition dans la Ve République. Ça permet aussi de rester au contact des réalités quotidiennes»

  • carolo85 , 16 octobre 2015 @ 11 h 48 min

    Il faudrait d’abord qu’il soit élu, rien n’est moins sur, les bonnets rouges vont aussi faire campagne!

  • Trahi , 16 octobre 2015 @ 12 h 01 min

    Pourquoi quitterait il sa place de ministre? Sa tache est nettement moindre depuis que les Russes s’occupent de la Syrie. Quand à l’Afrique, l’armée est en routine depuis ses exploits militaires. Et puis en FRANCE aucun danger de guerre même civile. Tout va bien pour lui et son pot Casse neuve gère le territoir avec Taubira. Dormez tranquille braves gens, allez Mr Lebrian, occupez vous des bretons.

Comments are closed.