En 2015, Bachir travaillait depuis six ans à l’aéroport d’Orly, comme agent de sûreté pour Securitas. Le 20 novembre 2015, soit sept jours après les attentats de Paris, il est convoqué chez son directeur. “Il m’a dit: ‘la barbe est trop longue (…) si vous ne la coupez pas, je vous change votre planning ou je vous refuse sur le terrain”, raconte Bachir à BFMTV. Il est licencié quelques semaines plus tard. Bachir n’est pas un cas isolé. Ils sont quatre salariés de la même entreprise, tous musulmans, à avoir saisi les prud’hommes de Bobigny, qui doit statuer ce jeudi sur ces cas. Bachir et ses ex-collègues réclament 50.000 euros de dommages et intérêts :
- Eric Martin
- 15 décembre 2017
- Latest Update: 15 décembre 2017 15 h 23 min
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