On m’appelait Merlin

On m’appelait Merlin ; tel est le nom de l’ouvrage écrit par Colette Geslin et illustré par Fanny Cheval, publié aux éditions des Montagnes noires. Un livre à destination des plus jeunes, qui évoque les légendes arthuriennes ainsi que la construction de la Bretagne et de l’âme celte.

 En Bretagne, deux enfants qui se promènent dans la forêt de Brocéliande avec leur grand-mère rencontrent un vieux` druide auprès du tombeau de Merlin. Il leur raconte alors les histoires merveilleuses de l Enchanteur magicien, de la fée Viviane et de la Dame du lac. En ce temps-là Merlin vivait entouré d animaux mystérieux, les elfes lui avaient donné des pouvoirs magiques, il était savant et guérisseur, et il conseillait les rois. Il avait remis à Arthur une épée fabuleuse pour protéger son royaume, avec ses courageux chevaliers. Et cette épée devait être rendue au lac après sa mort. C était une époque où la magie était présente et où le peuple des elfes vivait encore autour des humains.

Aujourd’hui ce petit monde est devenu invisible, mais elfes, korrigans et autres créatures légendaires, sont encore autour de nous dans les forêts et les landes de Bretagne. Puis un jour Merlin a disparu, pour retourner vivre au pays des elfes avec Arthur 

Le livre aurait pu être excellent ; l’histoire racontée par Colette Geslin est d’ailleurs particulièrement pédagogique et instructive, et plaira de façon évidente aux enfants, tout en les instruisant, sur qui étaient Merlin, Arthur, les druides, les chevaliers de la table ronde, mais aussi qui sont les lutins, les elfes …

Le GROS bémol du livre réside dans le dessin de Fanny Cheval. C’est loin d’être une réussite, d’autant plus que l’illustratrice nous a déjà habitué à beaucoup mieux (voir son site Internet) notamment dans l’illustration pour enfant. Ce n’est vraiment pas très beau esthétiquement, et cela influence grandement la lecture du livre – car les dessins doivent plaire aux enfants pour les faire accrocher , et ce ne fût pas le cas avec ceux chez qui nous avons testé.

En conclusion, le livre est instructif, l’histoire plait aux enfants mais il vaut mieux la raconter et leur laisser imaginer ce qu’ils écoutent, plutôt que de leur faire suivre les dessins, qui ne sont vraiment pas fabuleux. Il a toutefois le mérite d’exister, et d’assurer un rôle éducatif et de transmission de notre longue mémoire , et il faut féliciter ce type d’initiative.

On m’appelait Merlin – Colette Geslin et Fanny Cheval – 9 € – Editions les Montagnes noires.

Crédit photos : DR
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