Macron, architecte du Grand Remplacement

Les législatives ont éclipsé cette année le ramadan, pourtant désormais temps fort de notre République occupée comme le savent bien les politiques qui, surtout en période électorale, se disputent les invitations aux repas de rupture du jeûne et, à l’instar de la mairesse de Paris, multiplient les réjouissances à l’intention de ceux « qui sont chez eux chez nous ». Et entendent bien y rester.

Toulouse : mosquée cathédrale ou école du Djihad ?

Ainsi, à Toulouse où la cathédrale Saint-Etienne abrite à peine 1 200 fidèles et la basilique Saint-Sernin moins de 1 000, plus de 4 000 mahométans pourront se réunir dans la future mosquée sise dans le chaud quartier du Mirail et dont la construction devrait être achevée fin 2017. Haut de 22 mètres et occupant 3 700 mètres carrés au sol, cet énorme édifice dont la construction aura coûté plus de quatre millions d’euros venus essentiellement « de particuliers anonymes et de quelques entreprises du tissu économique local » assure l’imam Mamadou Daffé, responsable de l’Association cultuelle et culturelle islamique en France (ACCIF) finançant le chantier, risque toutefois de se révéler très vite trop exigu. Compte tenu des 50 000 musulmans (officiellement) recensés à Toulouse, Abdellatif Mellouki, du Conseil régional du culte musulman, avertit déjà : « Bien qu’indispensable pour la pratique religieuse, la mosquée cathédrale du Mirail ne suffira pas à répondre aux besoins. »

Or, qu’écrivait l’ancien président bosniaque Alija Izetbegovic – idole avant Macron de Bernard-Henri Lévy – dans son Manifeste Islamique paru en 1970 ? « L’islam ne peut en aucun cas coexister avec d’autres religions dans le même Etat, sauf comme un expédient à court terme. Sur le long terme, par contre, après être devenus plus forts, dans un pays quel qu’il soit, les musulmans ont le devoir de s’emparer du pouvoir et de créer un Etat authentiquement islamique. »

Et qui est l’imam Daffé, docteur d’Etat en biochimie et directeur de recherches du département « Mécanismes Moléculaires des Infections Mycobactériennes » au CNRS ? Considéré comme « modéré », c’est pourtant lui qui, selon l’hebdomadaire Marianne en date du 27 mai 2015, aurait déclaré dans un prêche le 19 avril 2013, un an après la série de sept assassinats commis par le djihadiste « toulousain » Mohamed Merah : « Quand vous tuez, tuez de la meilleure façon ; quand vous égorgez, égorgez de la meilleure façon. »

« L’immigration est une opportunité pour nous tous »

Mamadou Daffé nous vient du Mali comme Mohamed Lahouaiej Bouhlel, qui ensanglanta la promenade des Anglais le 14 juillet dernier, nous venait de Tunisie, Larossi Abballa, l’égorgeur d’un couple de policiers (le commandant Jean-Baptiste Salvaing et sa compagne Jessica Schneider) à Magnanville en juin 2016 du Maroc, ainsi que Abdelhamid Abaaoud, le coordonnateur des massacres de Paris le 13 novembre 2015, etc.

Nonobstant, que disait alors Emmanuel Macron, à l’époque ministre de l’Economie dans le gouvernement Valls ? « L’immigration est une opportunité pour nous tous » (6 septembre 2015).

Et, démissionnaire puis fondateur d’En Marche (vers le pouvoir absolu), il ne modifiait en rien son discours devant les incessantes boucheries :

« Je veux saluer ce qu’a fait la chancelière [en accueillant plus d’un million de migrants musulmans en Allemagne], c’est une fierté et une force pour l’Europe » (10 janvier 2017 à Berlin).

« Je proposerai au gouvernement algérien la création d’un Office franco-algérien de la jeunesse, pour favoriser la mobilité entre les deux rives de la Méditerranée » (12 février 2017 en Algérie, pays natal de l’étudiant – quadragénaire – Farid Ikken, agresseur d’un policier le 3 juin sur le parvis de Notre-Dame).

« Nous sommes entrés dans un monde de grandes migrations, et on en aura de plus en plus. La France ne pourra pas l’endiguer » (22 février 2017) et « ces mouvements vont aller croissant » (27 février). Toutefois, aucun souci à se faire, bien au contraire, car – comprenne qui pourra – « Nous ne sommes pas confrontés à une vague d’immigration. » D’ailleurs, « l’immigration est une chance d’un point de vue économique, culturel, social… Quand on sait les intégrer, les former, les femmes et les hommes renouvellent notre société, lui donnent une impulsion nouvelle, des élans d’inventivité, d’innovation » (interview accordée à la directrice de la CIMADE le 1er mars 2017).

Comment, à la présidentielle puis au premier tour des législatives et même si le parti des abstentionnistes est devenu le premier de France, tant de nos compatriotes et singulièrement ceux « de droite » ont-ils pu s’énamourer d’un tel politicien, dont on se demande s’il est un zozo empêtré dans ses contradictions ou l’idéologue en chef et l’architecte du Grand Remplacement que la majorité pléthorique dont il disposera à l’Assemblée lui permettra d’organiser au mieux des intérêts supérieurs des forces qui ont initié puis favorisé son accession au pouvoir ?

6,6 millions de migrants sur le départ – vers l’Europe

Le nouveau président entend faire voter « l’entrée dans le droit commun d’armes de lutte spécifiques » relevant de l’état d’urgence contre le terrorisme et créer une super Task Force (en ricain dans le texte, ça fait plus sérieux) placée sous son autorité directe et opérant de l’Elysée. Mais il faudrait en centupler les effectifs pour identifier et neutraliser tous nos djihadistes potentiels qui se radicalisent à la vitesse de l’éclair. Et ceux qui nous arrivent, à une cadence effrénée.

Car ce n’est pas nous qui le disons mais les services de sécurité allemands : 6,6 millions d’immigrants guettent sur les pourtours de la Méditerranée la moindre occasion de rallier l’Europe occidentale à partir de la Turquie qui abrite 3,3 millions de « réfugiés », de l’Egypte (un million), de la Jordanie (720 000), et du Maghreb. En particulier de l’Algérie qui, déjà en proie à la crise économique majeure consécutive à l’arrêt de la rente pétrolière, redoute les convulsions que ne manquera pas de provoquer la mort de Bouteflika, avec la hantise d’une nouvelle guerre civilo-religieuse comme celle qui ravagea le pays (200 000 tués, des milliers de disparus et un million de personnes déplacées) après l’annulation début 1992 des élections gagnées par les islamistes.

6,6 millions, c’est 12 % de plus que ce qu’annonçaient les projections de janvier dernier, et encore le nouveau décompte ne tient-il pas compte de l’énorme réservoir libyen alimenté par toute la misère du monde africain.

Pendant toute la durée de la campagne, qui a abouti à la liquidation des « éléphants » du PS, le président et les centaines de godillots politiquement corrects et politiquement incultes (pléonasme) qu’on lui promet en vertu de la scélératesse de notre système électoral (merci, De Gaulle !), n’ont soufflé mot du tsunami à venir. Au-delà d’une modernisation de l’organisation du travail, de l’ubuesque « loi pour la confiance dans notre vie démocratique » et de la dépénalisation du cannabis dont on a au contraire tant parlé, c’est pourtant du barrage à cette déferlante que dépendront notre avenir, celui de nos enfants et la survie de notre civilisation. Allons-nous suivre, comme les moutons de Panurge ou les rats ensorcelés par le joueur de flûte de Hamelin, le banquier recyclé hypnotiseur qui nous susurre « Je vous ai compris » pour mieux dissoudre la France dans le magma mondialiste ?

Réveillez-vous, nationaux et identitaires, bougez-vous, mobilisez-vous ! Chaque siège arraché dimanche à la République en marche sera une victoire contre l’anesthésie précédant le suicide collectif.

Camille Galic – Présent

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