Attentat à l’Hyper Cacher : Coulibaly “était presque gentil”, explique un ex-otage

Un ancien détenu de l’Hyper Cacher s’est exprimé vendredi sous couvert d’anonymat sur BFMTV. Il raconte avec calme l’attitude de Coulibaly lors de la prise d’otages meurtrière dans ce supermarché de la porte de Vincennes, à Paris. “Il était plutôt amical dans son attitude, il nous a dit de manger. J’étais à côté d’une mère avec son enfant malade qui s’est mis à vomir sous le fait de l’angoisse, il s’est préoccupé du gamin, il était presque gentil, mais j’ai du mal à employer ce mot”, explique l’ex-otage. “Cette attitude m’a donné froid dans le dos. Je me suis dit, ce type au fond il a peut-être pas de haine contre nous les juifs, mais il est dans sa logique fanatique, il nous tuera sans haine mais ça change pas grand-chose pour celui qui se fait tuer”, raconte-t-il.

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15 Comments

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  • Le Pog , 18 janvier 2015 @ 7 h 37 min

    Cette pseudo complaisance pour son agresseur, n’est-ce pas ” le syndrome de Stockholm ? “

  • César , 18 janvier 2015 @ 8 h 57 min

    Si hélas c’est de ça dont souffrent nos dirigeants.

  • rorol , 18 janvier 2015 @ 9 h 57 min

    n’oubliez pas que gentil n’a qu’un œil !!!

  • hectorgalb , 18 janvier 2015 @ 10 h 52 min

    Si le témoin est juif pratiquant (casher food), gentil a un double sens pour lui, non ?

  • lepitt , 18 janvier 2015 @ 12 h 00 min

    Il y a avant tout une certaine empathie de la part de l’agresseur envers sa victime. Donc je pencherai plus pour un syndrome de Lima. Syndrome moins connu que le syndrome de Stockholm. D’autre part, le syndrome de Stockholm s’inscrit plus dans la durée, contrairement au syndrome de Lima, qui, lui, est plus spontané, et demande moins de temps pour se déclarer…

  • lepitt , 18 janvier 2015 @ 12 h 02 min

    Comme Jean-Marie Le Pen.

  • V_Parlier , 19 janvier 2015 @ 10 h 34 min

    En tout cas, gentil ou pas, le groupe d’intervention a vraiment eu de la chance de tomber sur un gars pas doué. Ils se mettent tous en place en face du magasin, en attendant face au volet qui s’ouvre tout doucement. Tout ce qu’il faut pour recevoir une rafale dans les jambes et tous par terre! Mais non, il vient bien plus tard alors qu’un tir nourri est déjà maintenu, sans trop savoir où se trouvent les otages, d’ailleurs. Oui, vraiment, ils ont eu une chance incroyable!

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