Dénaturation du mariage : les catholiques africains tiennent la route, pas leurs frères américains

Selon un sondage réalisé par Univision dans plusieurs pays catholiques, 99% des catholiques africains sont défavorables à la dénaturation du mariage. Les catholiques philippins sont 84% (contre 14%) à le refuser et leurs frères dans la foi latino-américains 57% (37% “pour”). Les catholiques européens sont à peine moins hostiles (56% contre 38%) à cette revendication du lobby LGBT. Une exception : les “catholiques” nord-américains, à 54% favorables au “mariage” homosexuel (40% opposés). D’autres sondages ces derniers mois et années montrent la même tendance outre-Atlantique.

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  • J.75 , 18 février 2014 @ 0 h 37 min

    Overdose de “progressisme”. En fait, ce sont des catho-marxistes ces américains!

    Oui, je provoque un peu.

  • synok , 18 février 2014 @ 7 h 27 min

    non non pas volontairement … c’est juste une question de survie … quand le danger de se faire mettre sur la touche , sur toutes les touches , sera passé , là on reviendra sur terre et l’idée redeviendra absurde …

  • nicolas , 18 février 2014 @ 8 h 38 min

    Ce sondage n’est pas surprenant en soi, mais il n’est pas tout à fait juste en ce sens que l’amérique du nord (Etats Unis et Canada) sont des pays protestants et non catholiques. On ne peut pas dire qu’ils acceptent l’enseignement de l’Eglise dans son ensemble. Juste ce qui les arrangent !

  • Alainpsy , 18 février 2014 @ 11 h 46 min

    J’ai toujours considéré, pour le bien de tous, que les couples homos devaient avoir les mêmes droits que les autres, mais que leur union, ainsi légalisée et protégée, devait relever d’un rituel à eux, de la même façon qu’ils ont leur procession, bien à eux, la gay-pride. On aurait appelé cela le gaypacs par exemple, à charge pour eux d’en inventer le rituel. L’interêt était multiple. D’abord le respect de la famille dans son rituel et sa symbolique comme lieu de l’interdit structurant. Ensuite, pour les gays, une protection contre eux-mêmes et leur volonté inconsciente de “castration” des symboles auxquels ils n’ont pas accès. Ainsi, le refus du mariage gay, c’était aussi un interdit structurant leur permettant, tout en étant reconnu et protégé, d’être pleinement intégré au système de renoncement qui ouvre à soi-même dans un cadre accepté. Enfin, c’était une voie d’apaisement vis à vis du double couple hétérosexuel : le couple parental tenu pour responsable de la défaillance à se reproduire, et du couple hétérosexuel symbolique inaccessible. Au lieu de tout cela, nous avons tout l’inverse : des familles traditionnelles profondément heurtées et determinées, une homophobie restaurée alors qu’elle semblait canalisée, et une volonté symbolique de castration non apaisée puisque les gays s’invitent maintenant dans les écoles pour, sous prétextes d’éducation au respect, confisquer à l’enfant son innocence légitime et essentielle sur ce sujet sexuel qui n’a pas à être partagé.
    La cible étant la famille, d’autres symboles suivront, c’est pourquoi il est nécessaire de revenir en arrière pour le bien de tous.

  • Goupille , 18 février 2014 @ 12 h 11 min

    Il serait croustillant de connaître les chiffres des Catholiques français, sous la houlette de la CEF que nous connaissons…

    A part cela, ces chiffres ne me semblent pas très significatifs. Ils dépendent des solutions alternatives existant, ou pas, dans les pays.
    Par charité chrétienne, des cathos sont prêts à accorder une reconnaissance sociale à des assemblages qu’un genre de PACS auraient officialisés.

    7 000 pseudo-mariages gay en France depuis mai dernier : ils ont fait le plein de tous ceux qui attendaient depuis des années. Maintenant, le renouvellement se fera par les divorces…
    Moyenne d’âge des impétrants, entre cinquante et soixante ans. Il est raisonnable de penser que ce n’est pas à cet âge qu’ils vont songer à fonder une “famille”.

    Tout ceci prouve que la solution à leurs attentes aurait été, majoritairement, un réaménagement du PACS.
    Le reste est idéologie et volonté de destruction.

  • Observateur , 18 février 2014 @ 13 h 25 min

    Pas étonnant, le fléau vient des USA.

  • champar , 18 février 2014 @ 15 h 42 min

    Est-ce le chiffre des “catholiques” ou de ceux qui s’imaginent être catholiques ?
    Nous aurions peut-être des chiffres similaires si l’on posait la question de la croyance en Dieu.
    On pourrait peut-être obtenir 80% des “catholiques” américains du nord croient en Dieu et 20% pensent qu’il s’agit d’une fiction !

    Les 54% d’américains du nord favorables au mariage homosexuel sont peut-être ceux qui ont confondu catholique avec cathodique.
    Il faut remettre les pendules à l’heure.

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