Être réac’ mais pas barbant, c’est possible

si l’on prend exemple sur Barbey d’Aurevilly, explique Gilles Martin-Chauffier cette semaine dans Match.

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5 Comments

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  • monhugo , 17 février 2014 @ 17 h 51 min

    Extrait dudit article :
    “deux pères ou deux mères valent mieux que l’orphelinat”.
    Le sieur Martin-Chauffier doit aimer aussi Dickens, qui imagine que la France de 2014 ressemble à l’Angleterre du début de l’ère victorienne d'”Oliver Twist” ! D”‘orphelinat” il n’y a plus dans l’Hexagone, et les enfants adoptables sont très peu nombreux. Qui plus est désireux d’avoir une famille “comme tout le monde”, avec un père et une mère. Quant aux orphelinats étrangers, la voie en est (opportunément) interdite aux expérimentations par invertis en mal de postérité.
    Pour faire un ou deux “mots”, le sieur Martin-Chauffier pratique le raccourci comme seul effet de style. Autre extrait :
    “..au lieu de se draper dans ses soutanes et d’agiter ses missels, la droite….”.
    Et même le raccourci, pour l’heure, très daté. La soutane se porte encore à Rome, mais est de l’ordre du rarissime dans les rues parisiennes.
    Jules Barbey d’Aurévilly est effectivement un immense écrivain (un de mes préférés, depuis l’adolescence). Quand il revient au catholicisme de son enfance, il rappelle, dans une nouvelle préface du “sulfureux” “Une vieille Maîtresse” (en 1866), qu’il n’a “rien de prude, de bégueule, de pédant, d’inquiet”, qu’il est “la Science du Bien et du Mal”. La “moralité ” de l’artiste, de l’écrivain, est à apprécier dans “la force et la vérité de sa peinture”.
    Alors, si Martin-Chauffier, finalement, envisage de la même façon la “réaction” aujourd’hui, au-delà de ses enjambements hasardeux, on ne peut qu’être en accord. Mais le romancier et l’essayiste “réac” au style étincelant, et à la pensée virevoltante à la Barbey (+ 1889), en 2014, fait assurément défaut (sans qu’on puisse dire qu’il y en ait un seul dans le camp du “Progrès”, pour autant !).

  • Goupille , 17 février 2014 @ 20 h 10 min

    Le dandysme, l’élégance, le style sont morts.
    Ce n’est pas chez Monsieur Martin-Chauffier qu’ils ressusciteront.

    Au mieux peut-on lui prêter de l’imagination, à défaut du sens de l’observation et du courage d’aller étudier le sujet sur le terrain.
    Tableau caricatural et totalement idiot.
    Superficialité triste.

    Paris-Match…

  • c sa oui , 18 février 2014 @ 7 h 54 min

    Tu as sûrement dû être orphelin pour dire ça et je te plains!

  • hector galb. , 18 février 2014 @ 18 h 02 min

    @c sa oui : et toi, qu’est-ce que tu en sais ? Rien, comme tous les crétins de ton espèce qui n’ont jamais rien à dire.

  • monhugo , 18 février 2014 @ 18 h 08 min

    “Paris-Match”, l’employeur de Mme Massonneau-Trierweiler.

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