Dominique de Villepin favorable au « mariage » homosexuel et au statut du beau-parent

Interrogé vendredi 17 juin dans Direct Matin alors que son mouvement République solidaire tient sa première convention dimanche, Dominique de Villepin se déclare favorable au “mariage” homosexuel : “nous devons être respectueux du principe d’égalité des citoyens et soucieux de prendre en compte l’évolution des mentalités. Nous sommes aujourd’hui mûrs pour franchir un pas et ouvrir le mariage à l’ensemble des couples. Je suis favorable à ce que la règle puisse être la même pour tous”. Elle l’est déjà : tout le monde a le droit se marier à condition d’avoir 18 ans, d’épouser quelqu’un du sexe opposé… bref, de respecter les mêmes règles.

“En ce qui concerne l’adoption, je ne veux pas franchir ce pas, mais répondre aux questions concrètes, à travers un statut du beau-parent” continue-t-il. Le mariage sans l’adoption, c’est cela…

Addendum 11h45 : à YouTube/l’AFP/au CFJ, Dominique de Villepin déclare à propos de l’adoption : “je ne suis pas sûr que tout le monde y soit prêt” (sic). Mais “il faut avancer sur ce terrain” avec la “reconnaissance du statut du beau-parent”. Dominique de Villepin y voit “un équilibre qui aura peut-être tendance ou vocation à évoluer au cours des prochaines années mais c’est un premier pas pour apporter une réponse à la situation actuelle”.

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2 Comments

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  • diego , 17 juin 2011 @ 18 h 34 min

    Villepin est un rigolo… Son créneau être pour ce qui est contre et contre ce qui est pour. Son but être calife à la place du calife … Selon la formule consacrée : Dieu nous préserve de Villepin.

  • camredon jacques , 19 juin 2011 @ 13 h 30 min

    Cette déclaration pitoyable appelle plusieurs réflexions :
    -Monsieur EX (Ex ministre puis premier ministre et secrétaire général de l’Élysée) admet avoir «évolué sur le sujet » en s’ « appuyant sur les grands principes…égalité des citoyens devant le droit ». Je constate une fois de plus qu’un droit républicain issu de législateurs humains, donc inconstants, versatiles, capricieux et aléatoires impose son autorité usurpée face à une loi naturelle immuable, solide, inébranlable et de sens commun : il n’y a de mariage possible – et de famille stable –qu’entre un homme et une femme. De surcroît cette loi naturelle reçoit une légitimité puissante et irrécusable de la loi divine énoncée dès le premier chapitre de la Genèse puis le suivant :
    « Genèse 2:24 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. »
    Monsieur de Villepin invoque « les grands principes » mais il n’en cite qu’UN (l’égalité juridique) qui n’est d’ailleurs qu’un PETIT droit civil face à un vrai PRINCIPE : le couple naturel comme base de la société par son adéquation et ses complémentarités psychologiques, morales, fonctionnelles et sexuelles. Car comme sa racine le montre un principe est un axiome PREMIER, fondateur et perpétuateur de la société (il implique la transmission de la vie découlant de la corrélation des sexes) donc supérieur en dignité et nécessité à un simple droit civil précaire. Monsieur l’ex prétend s’appuyer sur un pilier creux plutôt que sur un roc certain.
    Il démontre la médiocrité de son jugement et la vanité de sa morale.
    Il faudra ne jamais l’oublier.
    -Un mot revient trois fois dans sa bouche « évoluer ». Le mot de l’inconstance et de l’inconsistance !
    La philosophe Simone Weil disait « évolution, combleuse de vide ». A n’en pas douter M .l’ex évolue au gré de l’opinion « pour l’adoption je ne suis pas sûr que tout le monde y soit prêt » mais il y a « vocation à évoluer » (avec « le monde » bien sûr !). Donc il courtise l’opinion, il ne la guide pas, il ne l’influence pas, il ne la conseille pas, il ne l’informe pas. C’est la vile attitude de ralliement à l’esprit mondain dominant qui prévaut dans les scrutins et dépend des propagandes.
    Politique du chien crevé au fil de l’eau, il va où porte le courant et où souffle le vent.
    Villepin ou la feuille morte en ballotage de courants d’air.
    -Monsieur de Villepin n’est pas de ces capitaines qui entraînent leur troupe au combat pour vaincre, il veut commander mais il reste à la traîne des idéologies corrompues. Je suis le chef donc je suis.
    Il est VIL PLEIN de vide, comblé seulement par l’attrait des suffrages. Pour les capter il est disposé à toutes les reptations immorales et lascives pour flatter le corps électoral. Un Talleyrand dégénéré, le génie en moins ; Napoléon en disait « une merde dans un bas de soie ».
    Le jugement prévaut encore.
    -Le partage des convictions se fait aujourd’hui entre un droit républicain ayant pour fondement l’opinion, changeante et capricieuse, flattée par toutes les facilités et glissant sur toutes les pentes de la séduction et de l’intempérance et un droit naturel invariable découlant de l’ordre divin fondé sur la Souveraine Perfection.
    Les Grecs en avaient fait le débat fondamental d’Antigone et Créon ; Saint Paul avait formulé la règle révélée « il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu » (Romains 13 :1) et l’Imitation de Jésus Christ commentée par Lamennais écrit « Il y a deux doctrines, mais il n’y a qu’une seule vérité. Il y a deux doctrines : l’une de Dieu, immuable comme lui ; l’autre de l’homme, changeante comme lui. »
    Certes l’ordre naturel est exigeant, mais il est rémunérateur en vertus et en mérites ; il bâtit la société sur des fondations durables.
    Bien sûr le désordre moral du corpus législatif « évolué » est charmeur, attirant et ensorceleur ; il construit un univers facile mais factice, il offre le plaisir et récolte l’amertume, la dépression et la vacuité spirituelle. Depuis toujours « les hommes courent à leur ruine par des chemins bordés de fleurs » (Bossuet).
    Les hommes politiques, tous les hommes politiques, hantés par le désir rongeur de leur élection courent tous – à qui le plus vite- dans le sens de la foule égarée. Songeant à la légalité, ils oublient la légitimité : ainsi ils labourent l’océan avec une charrue.
    « On ne se moque pas de Dieu. Ce qu`un homme aura semé, il le moissonnera aussi. St Paul (Galates 6,7)

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