La photo du jour : Une femme empêchée de dire son opposition à la loi Taubira sur les Champs

La photo infra prise par Louis Witter montre une policière plaquant sa main sur la bouche d’une manifestante opposée à la loi Taubira pour l’empêcher de crier ses slogans dimanche 14 juillet 2013 sur les Champs :

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58 Comments

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  • La loupe , 21 juillet 2013 @ 0 h 56 min

    Le texte de Louis A..F.G. von Wetzler et une première traduction de Gisèle méritent à mon sens , une traduction plus précise; La voici:
    Je voudrais m’excuser, je ne sais pas combien de vous parlent ou peuvent lire l’anglais, pour moi c’est presque impossible de faire une traduction. De toute façon je crois que cet article publié en Angleterre sur une de plus vielles familles de France, son point de vue aujourd’hui sur le 14 de juillet, comme sur la loi Taubira, sont plus qu’ intéressants. J’espère qu’il a quelqu’un ou quelqu’une qui pourra le traduire à la très belle langue de Molière, alors mes amis et amies je vous laisse avec Monsieur Pierre-Louis et Madame Sabine de La Rochefoucauld, le duc et la duchesse d’Estissac, et duc et duchesse de Liancourt

    Parce qu’il était grand maître de la garde-robe royale, la présence de François Alexandre Frédéric de La Rochefoucauld fut requise lorsque Louis XVI s’habillait dans le Palais de Versailles. Un matin, il y a 224 ans –( certain narrateur le situe avant la prise de la Bastille) , d’autres immédiatement après, le roi a demandé à de La Rochefoucauld, si c’était vrai qu’il y avait une révolte à Paris.
    « Non, Majesté. Il ne s’agit pas d’une révolte. C’est une révolution », a répondu de La Rochefoucauld. Il a été le premier à définir l’événement fondateur de l’histoire française moderne.
    Pas de remarque..
    Le descendant de La Rochefoucauld, neuf générations plus tard, Pierre-Louis de La Rochefoucauld, duc d’Estissac, vit à un pâté de maisons des Champs-Élysées, où la République française fêtera demain la révolution. Cette année, comme chaque année, le duc, 65 ans, n’y prêtera nulle attention ;. « Nous avons dû fuir, nous cacher ou nous faire tuer », dit-il. « Ce n’est pas une date, dont je veux me souvenir. » La famille a la preuve de son lignage sur les 1000 dernières années, remontant à Foucault le 1er en 1009. Au XVIIe siècle, François VI, duc de La Rochefoucauld, est devenu un écrivain célèbre de maximes et de mémoires, dont les piquantes observations sur la bêtise humaine sont toujours citées aujourd’hui.
    Plus de 15 des de La Rochefoucauld ont été guillotinés à la révolution. La descendance actuelle a une prédilection particulière pour Pierre-Louis de La Rochefoucauld, évêque de Saintes. « Parce que je porte son nom, je me sens proche de lui. » Le duc ne passe jamais le croisement de la rue d’Assas et de la rue de Vaugirard sans penser à son homonyme, qui a été détenu dans une chapelle des Carmes, là, avec 150 autres ecclésiastiques le 2 septembre 1792.
    « On leur avait ordonné de reconnaître le nouveau statut de l’église sous la révolution » raconte le duc. « Chacun d’eux a dit non. Un par un, ils ont été poussés dans le jardin où des dizaines de « patriotes » tombèrent sur eux, les tuant à coups de marteaux et de couteaux. »
    Pierre-Louis de La Rochefoucauld fut déclaré bienheureux martyr en 1920. Il aurait , croit le duc, été canonisé, si l’église n’avait pas été intimidée par le gouvernement. « En France, le gouvernement légal estime que la révolution était une chose merveilleuse, » dit-il amèrement.
    Il y a de moins en moins de catholiques pratiquant en France, admet le duc « Si vous rentrez dans une église, vous voyez des gens comme moi. La Chevalerie était la base de la vieille noblesse, et la foi catholique est à la base de la chevalerie. Dans toute l’Europe il y a des familles comme la nôtre. J’admire surtout les Habsbourg. Ils sont les plus fervents, presque mystiques. »
    Le duc n’est « pas à l’aise » dans les manifestations de rue, mais il a néanmoins participé deux fois, l’hiver dernier, à la manifestation contre la loi qui légalisait le mariage homo. « Les manifestants étaient « heureux et sympathiques, mais j’ai été horrifié par le comportement de la police ».
    Le ministre socialiste de l’Education, Vincent Peillon est titulaire d’un doctorat en philosophie et a publié un livre, en 2008 « La Révolution française n’est pas terminée ». Peillon est un cauchemar pour les conservateurs religieux, ils l’accusent de vouloir abolir les différences entre les sexes et d’imposer son « idéologie athée ».
    Le duc considère le gouvernement actuel, comme des Jacobins de notre temps. « Peillon dit « nous » quand il parle de la révolution. « Il croit que tant que l’église catholique existe ‘nous n’aurons pas entièrement gagné » explique-t-il.
    Le duc a travaillé dans l’immobilier ». Son épouse, la duchesse de Sabine, s’occupe de relations publiques pour le Louvre. Leur nom a été un avantage dans ces professions. Bien des Français, par exemple près du château de famille à Combreux, ont du respect pour leur rôle dans l’histoire, dit-il. D’autres sont haineux, tel que le collègue jaloux qui a dit une fois à sa femme, « J’ai pensé qu’ils vous avaient tous guillotinés sous la révolution. »
    Les 6000 aristocrates survivants de la Révolution française, luttent pour ralentir l’érosion de leur propriété et de leurs traditions. Le duc va souvent à la chasse au cerf dans la forêt d’Orléans. Presque chaque année, dit-il, lui et ses collègues chasseurs doivent parer certain projet de loi visant à l’interdire.
    « Cercle fermé »
    Le père du duc a été président du Jockey club, comprenant 1200 membres, tous des hommes, que Marcel Proust décrivait comme le cercle le plus fermé au monde. Des serviteurs en livrée s’adressent encore par leurs titres à tous les membres. « Nous avons un principe : On ne vient pas au Jockey Club, pour faire des affaires. » dit le duc.
    Contrairement à l’aristocratie britannique, les nobles français ont largement boudé tout commerce – et tout mariage en dehors de leur milieu. « L’expression anglo-saxonne, « faire de l’argent » je la trouve horrible, horrible. Et je ne suis pas seul. »
    En particulier, il désapprouve les fortunes accumulées par la finance, car cela ne produit rien de réel – c’est probablement le seul sentiment qu’il partage avec le Président François Hollande.
    Samedi 13 juillet 2013, 01:00

    Il convient de rappeler que le choix du 14 juillet comme fête nationale, n’avait obtenu approbation ( en 1880 ) que parce que l’on se référait au 14 juillet 1790, où la fête de la Fédération célébrait la réconciliation nationlale .. malgré l’évêque Talleyrand … et malgré une abondante averse;

  • theofrede , 26 juillet 2013 @ 23 h 40 min

    un petit détail : Poniatowsky n’est pas du russe, c’est du yidisch
    le russe ne s’écrivant pas en caractères latins, on peut le transcrire comme on veut
    René Gruker trahit-il ses origines ?

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