A Nuit debout, “le même discute avec le même” selon Alain Finkielkraut

Dans un texte envoyé au Figaro, l’académicien riposte à l’agression verbale et aux menaces dont il a été l’objet samedi soir place de la République à Paris.

“Une petite foule s’est formée, grondante et menaçante, raconte l’écrivain. Une femme particulièrement véhémente disait que je méritais d’être chassé à coups de latte. Comme je me retournais pour engueuler mes insulteurs, l’homme qui m’avait bousculé m’a craché au visage”.

Alain Finkielkraut livre ensuite son analyse de Nuit Debout : “On est entre soi à Nuit debout. Sur cette prétendue agora, on célèbre l’Autre, mais on proscrit l’altérité. Le Même discute fiévreusement avec le Même.” Pour l’écrivain, Nuit Debout est “une kermesse gauchiste sous cloche, une bulle révolutionnaire lovée au milieu d’une ville complètement indifférente.”

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15 Comments

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  • Paule C , 18 avril 2016 @ 21 h 29 min

    Ce qui est étonnant, c’est l’étonnement devant ces attitudes. Personne ne sait donc que la gauche ne connaît et ne reconnaît qu’elle même ? Qu’elle se considère comme l’alpha et l’oméga de toute “pensée” politique, culturelle ou sociale ? Qu’elle est donc, selon ses propres critères, une forme aboutie de fascisme ?

  • patachou , 18 avril 2016 @ 23 h 42 min

    Tout à fait d’accord Cela fait des mois que je m’évertue a dire que nous sommes gouverne par des FASCISTES!!ILS n’ont pas encore pris la décision de nous mettre dans des camps de concentration!!J’ESPÈRE que l’on va s’en débarrasser avant d’en arriver là!!Ne croyez pas que je plaisante!!C’est un sentiment qui ne me quitte pas depuis un bon moment!;

  • Trucker , 19 avril 2016 @ 0 h 35 min

    @patachou……Cela ne risque pas d’arriver car le faire ce serait mettre à mort leur pouvoir. C’est le paradoxe de notre époque et de notre système qui ne survit que par l’illusion qu’il donne de lui même.

    Le pouvoir doit coûte que coûte se maintenir pour mener à bien la tâche qui lui a été confiée par ses maîtres mondialistes.
    Le problème est qu’il doit agir sans trop faire de vague sinon quoi il se discrédite et compromet le projet.

    Nous ne sommes plus à l’époque où les choses ne se savaient pas…. ( ce pourquoi le pouvoir tente de contrôler les médias alternatifs ou les occultes tout en en étant victime ( affaire de Cologne ) et ou le principe de non ingérence n’existait pas.

    Le pouvoir n’agit plus uniquement avec des conséquences sur son propre territoire mais également avec des incidences à l’étranger.

    Regardez ce que les attentats en France en 2015 et en Belgique cette année auront entrainé comme remise en cause des textes européens dans les pays ayant encore des gouvernements qui servent les intérêts de leurs peuples.

    Le camp de concentration serait une mesure trop radicale pour un pouvoir qui est enferré dans les sacro-saints droits de l’homme.

  • citoyen de france , 19 avril 2016 @ 7 h 26 min

    belle définition de AF sur cette bande de bobos friqués et fainéants

  • Boutté , 19 avril 2016 @ 7 h 30 min

    Et pourtant Finkielkraut a pris la précaution de s’abonner au Monde . Il devrait donc plaire à l’extrême gauche internationale !

  • Boutté , 19 avril 2016 @ 7 h 32 min

    alors que le volume de cette pensée est plus proche du iota .

  • Droal , 19 avril 2016 @ 7 h 47 min

    Chaque communauté est “entre soi”. La communauté socialiste aussi bien que la communauté Cohen à laquelle appartient le “purifié ethnique” de référence.

    N’ayant strictement plus rien à dire, les gens passent leur temps à ouvrir des portes ouvertes avec de grands mouvements des bras en disant :”regardez voir ce que je fais et ce que je dis, c’est vraiment incroyable!”

    Quant aux enfermés de la place de la République ils se la jouent mai 68 en boucle uni par leur cri habituel de ralliement :” En avant vers rien!”

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