Dans la course à la présidentielle, Royal lâche le camarade DSK

Pour les éléphants du PS, il ne fait plus bon, désormais, voir son nom figurer dans une phrase comportant les trois lettres DSK. Dont acte. Ce mercredi martin, Ségolène Royal s’efforçait ainsi de se dédouaner d’un élément de proximité avec le camarade déchu, un simple rendez-vous cette semaine : « J’avais, c’est vrai, ce rendez-vous qu’il avait d’ailleurs sollicité, mais c’est normal, je parle avec tous les grands dirigeants du Parti socialiste pour préparer le rassemblement après les primaires ». DSK devenu aussi pestiféré que Jean-Marie Le Pen, le Daily News ne s’y est pas trompé.

« J’avais, c’est vrai, ce rendez-vous qu’il avait d’ailleurs sollicité, mais c’est normal, je parle avec tous les grands dirigeants du Parti socialiste »

Pour la candidate malheureuse de 2007, l’arrestation du favori des sondages ne change rien à ses ambitions présidentielles : « Rien ne pourra me faire renoncer. Je suis candidate depuis mai 2007. J’ai beaucoup travaillé, je me suis préparée, je n’ai pas besoin de le crier tous les matins sur les toits que je suis candidate. » Le pauvre Dominique est donc lourdé sans ménagement dans la course présidentielle. PS, ton univers impitoyable…

Il faut dire que beaucoup vont devoir se justifier sur leur silence depuis des années : « Un proche de Dominique Strauss-Kahn » explique ainsi qu’il avait demandé « depuis plusieurs mois » que DSK « ne se déplace plus sans être accompagné par deux ou trois gardes du corps », « pour empêcher (son) ami de céder à la complexité de sa vie sexuelle. » Un ami qui pourrait être bientôt considéré comme un complice. Comme beaucoup des proches de DSK…

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