Politicosphère sur l’avortement : enseignements et lacunes

Le blog Politicosphère du Monde s’intéresse ce mardi au web pro-vie (franco-français) et pro-avortement (maqué aussi bien avec l’Etat qu’avec des entreprises privées étrangères qui font de l’avortement un véritable business).

“Cette galaxie des « anti » est également composée de sites et blogs d’actualité proches de la droite conservatrice (lesalonbeige.blogs.com , ndf.fr , etc.) et bénéficiant d’une influence notable au sein de l’écosystème web des pro-vie”, note Politicosphère qui oublie de classer nombre de nos confrères dans le camp des “pro”. Qu’on ne nous dise pas en effet que NouvelObs.com ou Rue89.com sont neutres sur ce sujet !

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11 Comments

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  • Charles , 18 juin 2013 @ 13 h 52 min

    Dans l’approche de ce dossier effrayant et inconcevable
    pour les générations précédentes,il y a depuis 40 ans (1974/2013)
    une grossière confusion des anti qui ont définit une stratégie
    à partir d’une tactique enfantine et inintelligente.

    Il faut distinguer 2 approches de resistance;

    1.L’approche sur le principe de la légalité justifiable de l’avortement
    2.L’approche sur le principe des modalités pratiques d’une telle loi.

    La logique de justification du droit légal a été construite
    sur le droit de choisir des femmes enceintes ,
    celles ci étant réputées les seules “maitres” de leur corps “qui leur appartient”.

    Nous parlons donc du droit de choisir
    entre une option A (Avortement) et une option B (Bébé).
    Si nous acceptons cette logique (A ou B),nous pouvons facilement démontrer
    la contradiction de la loi Veil actuelle.

    En effet si les femmes ont le droit légal de choisir ,
    ont elles pour autant le droit matériel de choisir(moyens logistiques) ????.

    Le Choix A bénéficie de toute une panoplie logistique avec prise en charge
    médicale et financière ,y compris post opératoire (dépressions).

    Quid du Choix B????
    En particulier pour le principal segment de la population avortée,
    a savoir les jeunes femmes entre 15 et 25 ans qui représentent
    plus de la moitié des avortements en Fronce (contrairement a 1/3 en Allemagne).

    Entre 15 et 25 ans,au dela de l’impact du facteur émotionnel de la jeunesse,il est évident que toute personne est assujettie de nos jours a une obligation factuelle de compétences qui implique une formation de plus en plus poussée pour pouvoir exister d’un point de vue professionnel. Cette tendance allant grandissant à l’avenir dans un monde hyper-technique.

    De plus,les exigences fiscales et de niveau de vie “normatif” obligent les couples a faibles revenus a mener une double vie professionnelle (Monsieur et Madame travaillent).

    A défaut,ils se retrouvent “déclassés” de leur groupe sociétal d’appartenance.
    Situation qui ne s”applique pas aux personnes d’origine clandestine
    dont la non professionnalisation est devenue une autre norme sociétale.

    Donc,une jeune fille/jeune femme enceinte entre 15 et 25 ans
    se trouve face a un conflit entre 2 cursus :

    1.Le cycle de sa formation/professionnalisation.
    2.Le cycle de son enfantement en cours de formation.

    Que dit le législateur Veillien sur le sujet ? Rien.

    En conséquence,le législateur oblige,de facto,la jeune mère à passer
    par la case avortement pour pouvoir continuer son cycle éducatif
    commencé depuis l’age de 3 ans…

    La logique d’égalité eu voulu qu’un véritable choix pratique fut offert
    aux jeunes femmes enceintes,y compris pour le choix B-Education/Enfantement.

    Ceci impliquant l’ouverture de Lycées résidentiels volontaires (options offertes)
    au moins un par région,dédiés a l’accueil des jeunes mères souhaitant
    poursuivre les 2 cycles E&E…

    En conséquence,les cours seraient adaptés a la situation concrète
    des jeunes mères que ce soit avant la naissance ou après la naissance.
    Donc de tels lycées n’auraient que des jeunes mères résidant pour la plus part sur place.
    Ceci au nom du principe de l’égalité des choix.

    Une telle option offerte aux jeunes mères déclenchant une approche
    totalement différente des grossesses adolescentes ou jeunes adultes.

    il est également regrettable que l’Eglise de Fronce,malgré son important réseau éducatif (donc immobilier) n’ait jamais voulu s’impliquer en donnant l’exemple d’une formation adaptée aux jeunes mères souhaitant poursuivre leurs études
    dans un environnement adapté.

    Ne parlons pas des services sociaux pour cas sociaux
    (mères droguées ,alcooliques ,ex prostituées ,violées,femmes battues etc)
    qui relèvent d’une autre approche et pour lesquelles des solutions sont deja en place.

    Ne parlons pas non plus des petites associations qui servent de justificatif confortable
    (Vous voyez bien que on fait quelque chose).
    Type SOS tout petits ou Tom Pouce ou Mère de misèricorde.

    Nous parlons d’une reforme de la loi Veil
    qui pour la 1ere fois prendrait en considération les conditions d’accés au choix B
    pour toutes les éleves et étudiantes ou salariées sous le seuil éducatif de 26 ans.
    Ceci est une question de civilisation…

  • Républicain non aliéné , 18 juin 2013 @ 14 h 11 min

    Vous avez tout à fait raison, sauf pour une chose : nul n’est propriétaire de son corps, et la femme ne fait pas exception. En droit il existe ce que l’on appelle le principe d’indisponibilité du corps humain, celui-ci fait mention de cette règle élémentaire qui interdit l’exploitation du corps humain (marchandisation du corps, suicide, ect).

    Le droit d’avorter est une argutie juridique en ce que, même partiellement (il y a des limites légales), il constitue une entorse à la fois au droit à la vie ainsi qu’à celui de l’indisponibilité du corps humain et en rien une liberté puisque dans les trois quart des cas, les femmes avortent sous une forme de contrainte (financière, familiale…).

    Le plus problématique étant que l’avortement est défendu par des féministes qui s’autoproclament défenderesses de la cause des femmes en général. Alors que concrètement elles ne font rien de plus que de participer à la logique ultra patriarcale individualiste qui vise à abandonner le troisième être encombrant. Du côté essentiel, les aides financières aux femmes enceintes en difficulté, il n’y a plus personne et pour cause : il est plus économique de se débarrasser des individus sous un faux prétexte prétendument humaniste que de les entretenir. En d’autres termes quand il s’agit de mettre la main à la patte, plus personne.

    Aussi le statut de l’embryon humain est volontairement laissé flou en France pour nier à l’enfant à naître sa qualité d’être humain ce qui de facto invaliderait toute tentative d’avortement non médicalement justifié. L’erreur juridique elle est à ce niveau puisque scientifiquement il est incontestable qu’un embryon est un être humain conçu.

  • Charles , 18 juin 2013 @ 14 h 33 min

    Bien sur,mais vous allez trop loin et trop vite pour
    la plus part des lecteurs.

    Vous citez une réflexion aboutie et documentée sur la vie humaine.
    Pour ma part,je me contentais de citer l’adversaire dans sa propre logique pour en démontrer la contradiction la plus évidente.

    Il faut,selon moi,distinguer le discours sur le principe
    du discours sur les modalités pratiques.

    Tout le problème des anti abortif étant que depuis 40 ans ils se concentrent sur la dénonciation du principe,avec les résultats que l’on connait,alors qu’un détour “tactique” par les modalités pratiques aurait été bien plus efficace pour ralentir et bloquer la machine de mort industrielle.

    Il est encore temps d’utiliser l’arme de l’adversaire contre lui.
    Ce qui implique de déplacer le debat(temporairement)
    sur les conditions pratiques de l’option B.

    Le meme principe est valable pour le “mariage pour tous”.
    Il ne faut pas attaquer sur le mariage (meme si cela serait justifié)
    il faut attaquer sur l’égalité des droits de tous les enfants adoptables.
    L’enfant adoptable n’est ni une chose ,ni un jouet ni une mascotte.

    Il jouit des memes droits que nous tous ,y compris des parents adoptifs,à savoir le droit d’avoir un papa et une maman.
    Ce droit est classé comme prioritaire sur tout autre droit
    tel que le droit d’adopter pour tous,qui est un droit secondaire.

    Si une situation oblige a choisir,ce doit etre le droit prioritaire
    qui doit prévaloir sur le droit secondaire.

    Pour cette simple raison que les personnes souhaitant adopter
    ont eu elles memes le bénéfice d’un père et d’une mère.
    Pourquoi ce droit pour les uns et pas pour les autres.???

  • xrayzoulou , 18 juin 2013 @ 22 h 59 min

    Moi je trouve que l’IVG est un crime, au même titre que tuer un enfant à sa naissance. Je pense qu’il y a un certain nombre d’avortements de confort mais on oublie de dire qu’un jour ou l’autre la femme qui pratique l’IVG risque d’avoir des remords, si lorsqu’elle veut un enfant elle risque de ne plus pouvoir en avoir (surtout si elle a fait plusieurs IVG). Je crois, en ce qui concerne les très jeunes femmes, un accompagnement devrait leur être proposé, avec un suivi psychologique et des aides financières. Je suis mère célibataire, j’au eu un fils, j’étais militaire et très entourée par mes collègues et leurs familles mais la prime que je touchais était de 79.00 francs et les allocations de 15.00 francs par mois. J’avais ma solde, mais les très jeunes femmes, combien touchent-elles ? Mais moi je l’ai voulu cet enfant et je l’assume.
    Mme Veils à fait là une loi contre nature. c’est le début de la décadence et de tous les libertinages. C’est 68 : il est interdit d’interdire, faisons tout et n’importe quoi !

  • Charles , 19 juin 2013 @ 7 h 57 min

    Bien sur que l’avortement est un meurtre.
    C’était une évidence depuis la nuit des temps,
    y compris aux yeux des politiciens socialistes du 19 eme.
    politiciens dont les bobos socialistes de 2013 se réclament.

    Il se trouve que pour desarmorcer la logique contradictoire
    des féministes contemporainnes,il est nécessaire d’utiliser
    leur propre logique contre elles en allant jusqu’au bout de leur logique.

    Alors,nous avons l’opposition entre le monde des mots et le monde réel.

    Il y a quelques temps ,je croisais dans l’ascenseur une voisine
    avec sa petite fille de 15 ans (la fille de sa fille) et un bébé dans les bras de la jeune mère.
    L’arrière grand mère m’a donc présenté le bébé qui était magnifique.
    Souriant,heureux dans les bras de sa très jeune mère et centre
    de l’attention de toute sa famille.
    C’était le principe de réalité qui rend folles de rage les féministes.

    Nous en discutions ensuite dans la rue entre “vieux”.
    Nous étions dans le domaine de l’évidence sur la magie du sourire d’un enfant.

    Si les structures d’accueil existaient en format mixte E&E,la simple existence
    de ces enfants sauvés des griffes de l’UMPS suffirait a convertir une foule
    d’autres jeunes mères (15/25)soumises au chantage continu des féministes UMPS.

    Il y aurait un effet boule de neige dans les lycées ou les anciennes
    camarades non enceintes garderaient le contact avec leur amie ,jeune maman,
    ayant choisi le cursus mixte E&E.
    Le contact passant de manière courante et fluide par Facebook et skype.
    Il va de soi qu’une telle “réalité” enclencherait un cycle vertueux de prise
    de conscience chez les jeunes filles susceptibles de devenir enceintes.

    Il ne faut pas oublier que de tout temps immémorial,il a existé
    des jeunes mères de 15/16 ans,sans que cela ne soit un drame.
    Certes,de nos jours,ce n’est pas l’idéal,mais c’est toujours mieux
    que bien d’autres choses.

    Dans ce domaine,les pires politiciens sont donc les femmes UMPS
    qui jusqu’ici ont toujours refusé d’aborder la loi Veil par cet angle “réformiste”.
    Elles seules ,es qualité de femmes,étaient capables de comprendre
    la gravité d’une telle violence faite aux jeunes mamans au nom de la liberté…

    Elles avaient (et ont toujours) cette capacité intuitive et sensorielle
    de comprendre l’effarante rupture civilisationnelle,
    inconcevable jusqu’aux années 1950/1960.

    J’ignore si les 3 membres du triangle CGV (Chirac-Giscard-Veil) croient en Dieu.
    Si tel est le cas,il est évident qu’un tel “croyant” est programmé pour l’enfer.
    D’autant plus qu’il (ou elle) a depuis 1975 eu maintes occasions de constater
    les dérives de cette loi et maintes occasions de proposer une modification
    de la loi en faveur du scénario E&E en option “offerte” aux jeunes mamans.
    Ils ont tous les 3 préférés pratiquer le silence radio sur le sujet.
    Malheur à eux.
    Il eut suffit pour un seul d’entre eux de faire publier une réserve de principe
    basée sur un constat évident pour sauver leur Ame. Ils ne le veulent pas.

    Idem pour les évéques de fronce,présidents des CEF, comme des papes successifs
    depuis les années terribles 1972/1975.

  • patrhaut , 19 juin 2013 @ 14 h 20 min

    Lu dans Minute :

    “Le 29 mai, une infâme avorteuse (présumée), infirmière qui plus est, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Limoges. Elle est soupçonnée d’avoir pratiqué une vingtaine d’avortements par injection sur… les juments du haras de son ex-compagnon. Pour ces « sévices graves envers des animaux domestiques », le parquet a requis contre elle six mois de prison. Les enfants humains n’étant pas encore considérés à l’égal des équidés, leur élimination pose évidemment moins de problème. On achève bien les hommes…”

  • xrayzoulou , 19 juin 2013 @ 15 h 35 min

    Bravo Charles,
    Nous avons les mêmes idées.
    Je me dis que les problèmes atmosphériques que nous avons en ce moment dans beaucoup d’endroits dans le monde, ne sont pas une fatalité, mais peut-être un avertissement que DIEU nous envoie.
    Nos politiques et ceux d’autres pays, dépassent les bornes, Ils cherchent le bâton pour se faire battre !
    Quant à ce qu’écrit patrhaut, c’est une honte. Un enfant dans le sein de sa mère vaut moins qu’un équidé (j’oubliai un cheval on peut le faire courir et gagner de l’argent ! Mais combien d’Eisten, de Pascal, de Pasteur….. tuent-on in vitro ?)

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