Equipons nous enfin de ministres avec des bras fonctionnels!

Une république exemplaire! Ce n’était qu’un effet d’annonce… Avec Manu, les étés se suivent et se ressemblent… Premier été: quatre ministres exfiltrès très vite du gouvernement pour des raisons pas très claires… Second été: la grandiose affaire Benalla qui nous a ouvert les coulisses de pratiques aberrantes et peu reluisantes, avec Manu qui tenait absolument à soutenir jusqu’au lamentable son Alex… Troisième été: l’affaire Rugy et sa démission de fraiche date, laquelle a eu le mérite de nous remémorer comment fonctionnaient, encore et toujours,  nos salariés de la “stratosphère”…

Pour mémoire alors que Manu était à Bercy, il en profita pour bouffer la dotation réception de l’année avec des potes et de futurs potes, préparant sa campagne. Il parait qu’il a donné jusqu’à deux diners par soir, commençant à un étage, pour finir à l’autre…

A peine arrivée à l’Elysée, Macronella a voulu un nouveau service de vaisselle, soit 500 assiettes à 500 euros chacune… Puis, elle a voulu une piscine pour ses petits-enfants à 34 000 euros, puis elle a dû vouloir… et on nous le cache pour nous raconter qu’elle paye les croquettes de son chien…

Il ya ce qui filtre et c’est très peu, il y a ce que l’on voit et ce que l’on devine…

Il est inacceptable de loger quinze ministre, de les nourrir et de financer très probablement jusqu’à leurs mouchoirs en papier, cf. le sèche-cheveux Dyson à 500 euros acheté pour les Rugy. En 2015, le coût de fonctionnement de l’hôtel de Lassay était de deux millions…

Que ce soit les parlementaires, les membres du gouvernement, les hauts fonctionnaires… ils sont tous somptueusement salariés, même s’ils se plaignent du contraire. A défaut, ils ne se battraient pas comme des chiffonniers pour un poste de député. De plus, leur fonction leur offre indirectement beaucoup de privilèges dont nous ignorons le détail… mais dont ils profitent certainement bien.

Il serait temps de supprimer ces avantages éhontés qu’ils se sont votés et se votent pendant que nous regardons ailleurs, comme ceux des anciens ministres, sans parler des anciens présidents…

Connaissez-vous beaucoup de salariés qui décident de leur salaire, des avantages et augmentations?

Ils s’achètent les uns les autres… Avant celle des lobbys, c’est la première des corruptions.

Qui fera un audit complet de tout ces privilèges inacceptables dont nous sommes informés très parcellairement, alors que c’est notre fric qu’ils dépensent sans compter, pendant que beaucoup de Français vivent précairement?

Je le confierais volontiers à Philippe Pascot, celui qui traque Les pilleurs d’Etat.

Nombre d’associations dont Contribuables Associés dénoncent, régulièrement et depuis longtemps, ce type de gabegies et tant d’autres et il ne se passe rien ou à peu près. Ces politocards sont tellement pourris qu’ils n’ont même pas honte. Profiter au max des finances publiques, ça fait partie de leur job et de leur ADN.

Ne tolérons plus l’intolérable!

Si c’est indispensable, que chaque ministère se dote d’une cantine, où ministre et employés viendront déjeuner, en payant leur ticket au juste prix, pas à  tarif réduit comme aux restaurants de l’Assemblée et du Sénat.

Et tant pis pour ces ministres handicapés incapables de porter un plateau: vous n’avez pu que noter qu’aucun d’eux ne peut ouvrir la portière d’une voiture, il faut qu’un fonctionnaire zélé, une main dans le dos, le fasse à leur place… Equipons nous enfin de ministres avec des bras fonctionnels.

Pourquoi leur financer des salles de sport? Et on ne sait quoi…

Savez-vous que vous payez les retours en taxi à leur domicile du  personnel en service le soir pour cause de bombance nocturne sans motif officiel?

Vous imaginez ce que ça peut couter si vous additionnez les ministères et le Parlement. Et ce n’est qu’un infime détail…

Finis les appartements de fonction aux frais du contribuable, où que ce soit, pour qui que ce soit!

242 députés qui disposent d’un bureau avec couchage et 51 ont accès à la résidence du Palais Bourbon. Reste encore à loger plus de 200 élus. Ces derniers ont une solution simple : la nuit d’hôtel. Jusqu’à 200 euros la nuit, sans compter le petit-déjeuner et les frais de parking, c’est l’Assemblée qui paie. Enfin, il leur est également possible de louer un appartement aux frais de l’Assemblée, à condition de trouver une location à moins de 900 euros par mois.

Les sénateurs non franciliens bénéficient d’un avance mensuelle de 1.200 €, sauf ceux e ceux disposant d’un bureau-chambre au Sénat, etc.

C’est hallucinant!

Parlementaires, ministres, secrétaires d’Etat, hauts fonctionnaires privilègiés, diplomates de retour en France… n’ont qu’à se loger et vivre à leur frais, comme vous.

Nous devons aussi avoir accès à l’usage de l’argent public par les parlementaire et les ministères en rendant  consultables, via un site,   les dotations, frais engagés et les factures. Cela existe au Danemark, pourquoi pas chez nous?

Et les caisses noires…

Si les politiques veulent retrouver un semblant de crédibilité, il leur faut déjà se conduire avec décence, supprimer toute opacité quant à ce qui est notre argent, ce qui l’on s’en doute… ne va pas dans le sens de leurs aspirations. Ils trouveront toujours d’autres tripatouillages pour nous arnaquer…

Etant moins nombreux que les contribuables français, il nous faudrait enfin leur faire comprendre qu’ils ne nous rendent aucun service et qu’ils sont là où ils sont parce que la place est bonne et les obliger à nous rendre des comptes très précis en remerciements de l’honneur que nous leur faisons de les élire et de les salarier.

Sans pouvoir, la Cour des comptes ne peut qu’émettre des avis… totalement inutiles. Autre scandale!

Quel que soit le niveau où le dossier, c’est nauséabond de suffisance et d’arnaques.

Il faut cesser d’inverser les valeurs! La plupart des ministres le sont par copinage, comme l’ineffable Castaner, ou pour services rendus préalablement, comme Mutrel Pénicaud qui a fait financer sur fond public le séjour à Las Vegas du futur candidat Macron…

Alors que les Français étouffent sous une fiscalité toujours plus écrasante, nous ne pouvons plus accepter que ces salariés mènent un train de vie indécent, incompatible avec l’état des finances de notre pays et tellement méprisant pour ceux qui souffrent tant.

Edmond Furax

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