Des extraits de l’ouvrage “à ne pas montrer aux parents” [Add.]

« Il est impératif que la phase de découverte ait lieu en classe et que les albums ne soient pas empruntés pour être emmenés (sic) à la maison. Les réactions très négatives de certains adultes à l’égard du livre pourraient compromettre son exploitation. »

Il s’agit là d’une recommandation de l’académie de Nantes, récemment dénichée par le Salon Beige, à propos d’un livre pour enfant, Que font les petits garçons. L’académie s’était alors empressée de faire disparaître le document. Dans un récent article, le blog relève que le livre est toujours conseillé sur les sites d’autres académies, par exemple à Rouen, à Besançon, ou encore à Toulouse. Un commentaire de FdeSouche indique que le livre figure aussi sur le site d’écoles primaires. Dans un récent article sur le livre en question, le blog Fawkes News relève :

“À noter que ce bouquin date de 2000 donc tout ça est dans l’air du temps depuis un bon moment déjà. L’ABCD de l’égalité (aujourd’hui plan pour l’égalité filles-garçons) n’est que la partie visible de l’iceberg.

D’ailleurs, le fait que l’académie de Nantes recommande de ne pas le prêter pour ne pas inquiéter les parents est certes problématique mais ce n’est pas l’unique souci. Ce livre est officiellement conseillé dans le centre régional de documentation pédagogique de l’éducation nationale.

(…) On retrouve également ce lien sur le site de l’ABCD section littérature et jeunesse, donc c’est une ressource plébiscitée qui peut être utilisée sans problème en classe partout en France.

Il serait temps que l’on s’intéresse à ce que l’on enseigne à nos enfants…”

Le blog précédemment cité a pu consulter un exemplaire de l’ouvrage en question et a publié divers extraits du livre. En voici quelques uns particulièrement éloquents, pour en savoir plus, lisez l’article :


Le blog conclut :

Ce livre, comme tant d’autres malheureusement, n’a rien à faire dans une école. Il permet de prendre conscience de la perversité totale de certains livres pour enfants qui sont devenus le terrain de jeu de certains écrivains passablement dérangés.

L’auteur est il est vrai un esthète : une de ses “œuvres”, évoquée dans les commentaires du Salon Beige, consiste en un détournement grossier du St Sébastien de Mantegna. On peut en admirer quelques autres ici (lien relevé dans les commentaires de FdeSouche)

 

[Addendum 19/09 18h50] Comme nous l’a fait remarquer un lecteur, le communiqué de l’Éducation Nationale est en plus faux du point de vue de la langue. Il eût fallu dire : “(…) pour être emporté à la maison“. À moins que la théorie du genre ne s’applique aussi aux livres qui se sentent hommes. Biblophobes  !

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12 Comments

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  • 0 / 10
  • brennou , 19 septembre 2014 @ 17 h 04 min

    Amener les garçons à la sexualité physique à l’âge de 11 ans ou moins, entraîne une atonie intellectuelle et un dégoût pour l’effort en plus d’une absence de repères dans les comportements sociaux, dans lesquelles les missionnaires voient une explication au moins partielle du retard des peuples africains dans leur développement et celui de leurs pays. Les pédagogues consciencieux constatent les mêmes phénomènes dans les situations de masturbation précoce. Celle-ci entraîne un déséquilibre psychologique par défaut de maitrise de soi, difficile à rétablir sans prise de conscience et effort personnel important, souvent avec une aide extérieure si possible religieuse.
    Étonnez-vous, après 1968, du classement PISA de la France !

  • Gisèle , 19 septembre 2014 @ 18 h 26 min

    L’institutrice de ma petite fille constate déjà que l’ aménagement du temps scolaire fatigue énormément les enfants . L’absentéisme du jeudi matin et du vendredi le prouve .

  • Gisèle , 19 septembre 2014 @ 18 h 30 min

    Je serais curieuse de connaître e nombre de parents attentifs ce que leurs enfants avalent et combien réagissent …..

  • André , 20 septembre 2014 @ 1 h 59 min

    Ce qui est anormal est que personne n’est rien vu venir depuis tant d’années. Il y a un problème quant au niveau moyen de l’intellect des français.

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