L’aveu de François Fillon : “En 2007, on n’a pas tout changé”

Invité vendredi matin sur RTL, le député Les Républicains et candidat à la primaire de la droite et du centre s’estime à même de mener les réformes qui n’ont pas été faites sous la présidence de Nicolas Sarkozy :

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10 Comments

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  • Marino , 18 septembre 2015 @ 14 h 16 min

    François Fillon présente son livre “Faire”

    L’ex-Premier ministre contre-attaque en perspective de la primaire. Il sera en librairie le 21 septembre. “Faire “est un livre qui se veut choc, mélange de propositions et confidences, notamment sur Nicolas Sarkozy.

    Dans son livre, François Fillon détaille son programme, qu’il veut “radical”. “Il faut avoir le courage de dire que l’excès de protection depuis 30 ans conduit aujourd’hui à la paupérisation de notre pays et il faut réagir”, souligne-t-il. François Fillon évoque également dans son livre Nicolas Sarkozy. Un portrait plus ou moins flatteur. “Je fais un portrait qui correspond à ce que j’ai vu, ce que j’ai ressenti. C’est un homme que j’admire par bien des aspects, mais qui a aussi des défauts”,

    Son livre, Faire (Ed. Albin Michel), sort le 21 septembre prochain mais Le Figaro Magazine en publie déjà les bonne feuilles. Un chapitre entier est consacré à sa relation avec Nicolas Sarkozy. Et ce alors que François Fillon se voit reproché de ne pas avoir fait au gouvernement ce qu’il propose aujourd’hui. Il marque ainsi sa différence avec le plus que probable candidat à l’investiture des Républicains pour la présidentielle de 2017.

    – François Fillon, Nicolas Sarkozy est un plébéien teigneux

    L’ancien Premier ministre n’est pas tendre avec celui qui fut son président: “Il lui répugnait de ne pas être aimé. Cela fit de lui un extraordinaire combattant, mais un homme d’Etat vulnérable aux humeurs de l’opinion”, estime François Fillon.”Je suis moins malléable, moins perméable. Mon énergie entretient ma ténacité, me rend plus indifférent à l’écume des choses, à l’air du temps; la sienne appelle l’immédiateté, aspire à la séduction dans l’instant”. Un Nicolas Sarkozy bête de campagne, mais plus démagogique que réformateur car “le court terme passait avant le long terme”,

    De même, François Fillon impute, à mots plus ou moins couverts, la défaite de 2012 à Nicolas Sarkozy. C’est lui et non la droite qui “a été battu parce que le charme était rompu. La victoire a échappé à la droite alors que les conditions du succès étaient pourtant largement réunies”.

  • eric-p , 18 septembre 2015 @ 14 h 57 min

    Ce livre est une imposture, une de plus.
    Au lieu de dire “En 2007,on n’a pas tout changé”, on devrait plutôt dire “rien n’a changé”.

    La réalité des différences idéologiques D-G aujourd’hui , ça tient en gros à 3 feuilles de papier à cigarettes….

  • xrayzoulou , 18 septembre 2015 @ 20 h 07 min

    Monsieur Fillon.
    1/ Vous avez été 1° ministre, vous aviez toutes latitudes pour faire avancer les choses : Qu’avez vous fait : RIEN.
    2/ Vous critiquez Sarkozy ; c’est bien de le faire maintenant, mais c’était quand vous étiez au gouvernement que vous auriez dû de faire, au cours de vos réunions !
    3/ Si il n’a pas été réélu, c’est à cause de vous et quelques uns de “vos amis”. Je pense de “Moi je” n’a été élu qu’avec un nombre infime de voix, vu le nombres des votes nuls et surtout des abstentions.
    4/ Ne comptez pas sur ma voix, ni vous, ni juppé, ni la gauche (je vous met tous dans le même sac). Je la réserve pour quelqu’un de plus intelligent.

  • Enoch , 19 septembre 2015 @ 9 h 09 min

    Fillon apparait comme un personnage plus honnête que le nabot nerveux, qui fut une vraie imposture. Sauf que Fillon oublie pourquoi les gens ont voté pour Nabot Ier, en 2007.

    Ils avaient voté pour un président qui prétendait incarner des valeurs de la droite forte. Au lieu de ça, il nous a fait une politique d’ouverture à gauche pour faire plaisir à Carla et aux medias.

    Les gens n’ont pas voté pour sarkozy pour des reformes mais pour ramener l’ordre dans un pays qui est en phase de destruction avancée.
    Pour les petits gens Sarkozy s’était plus de France. Au lieu de plus d’état protecteur, ils ont eu une formidable accélération de la destruction de l’état français, avec le retour dans l’OTAN, les traités européens sur le budget, ces positions Atlantistes dans les conflits et une augmentation de l’immigration.

    Alors qu’il fallait renforcer la France, ils l’ont dilué dans un système européen qui est un trou noir mortifère. Un vortex idéologique qui n’a qu’un objectif : détruire les nations, au profit des puissances apatrides et des ploutocrates de la finance.

    Ce qui est inquiétant en pleine crise migratoire c’est l’absence de constat de nos « dirigeants » ou prétendant au pouvoir. Le bateau Europe vient de heurter l’iceberg migratoire et personne ne comprend qu’il y a une voie d’eau fatale. Si on pousse l’analogie plus loin, l’Europe n’a pas prévu les canots de sauvetage.

    La France n’a pas besoin de reforme, elle a besoin de redevenir un pays souverain, tout simplement. Ce n’est pas à la commission européenne et aux lobbies de dicter le bien publique et les lois pour le plus grand nombre.

    Fillon, Juppé font parti du vieux monde de l’après-guerre. Un nouveau monde est en devenir. Il est malheureusement probable que la transition entre les deux passe comme souvent par des moments difficiles, où, des hommes et des femmes, nouveaux prendront le pouvoir.

  • Chevalier-Noir , 19 septembre 2015 @ 11 h 00 min

    Enoch, vous êtes dans le vrai!!!
    Fillon, homme que je crois, honnête et intelligent, a toujours été mis hors du jeu par le Nabot, qui voyait en lui un concurrent de “taille”..

  • aneto2015 , 19 septembre 2015 @ 11 h 51 min

    Qu’il prenne sa retraite celui là aussi!!

  • François2 , 19 septembre 2015 @ 15 h 47 min

    Et nous, nous serions tendre avec Fillon qui aux dernières élections (départementales) a prôné de voter à gauche ?
    Quelle droite ? La fausse droite ?
    L’académicien Maurice Druon l’avait très bien expliqué : « Il y a deux grands partis de gauche en France ; l’un d’eux s’appelle, par convenance, la droite ».
    Charles Pasqua l’avait confirmé : « Nous avons commis la plus belle escroquerie du siècle : nous avons fait croire aux Français que nous étions de droite ».

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