Couverture blasphématoire du “Spiegel”: christianophobie encore et toujours!

Alors que nous autres chrétiens attendons avec piété et humilité cette grande fête qu’est Noël, symbole s’il en est d’espérance, de paix, de partage et d’amour du prochain, l’hebdomadaire gauchiste allemand, que Willy Brandt avait fort justement qualifié de « Scheißblatt » (« feuille de merde »), a cru bon, dans son édition du 9 décembre, de nous gratifier d’une une blasphématoire, en détournant scandaleusement la fameuse représentation de la Nativité par Lorenzo Lotto.

La christianophobie chevillée au corps

Pour illustrer son dossier consacré à « La Fête sur livraison », Der Spiegeln’a en effet pu s’empêcher d’exprimer une fois de plus sa haine antichrétienne, en transformant notamment le berceau de l’Enfant Jésus représenté par le peintre vénitien en carton d’emballage d’Amazon, et en faisant dire à saint Joseph : « Ça, je ne l’ai pas commandé », pendant que la Vierge Marie s’interroge : « Allons-nous pouvoir l’échanger ? ». Un détournement scandaleux qui, à coup sûr, aurait fortement courroucé le maître du Cinquecento qui, sa vie durant, mit son talent au service de la foi, quand la Scheißblatt a choisi, elle, de mettre sa médiocrité à celui de la christianophobie.

Car, s’il serait trop long d’évoquer ici ses innombrables couvertures insultantes, on rappellera quand même sa une immonde de février 2010, représentant un cardinal se touchant les parties génitales et intitulée « Les Hypocrites. L’Église catholique et le sexe ». Ou bien encore celle de mars 2016, « Le dangereux retour de la religion. Les abus de la foi », sur laquelle apparaissent au tout premier plan et bien en évidence une croix chrétienne, un homme brandissant un portrait du Christ, Poutine et le patriarche de l’Église orthodoxe russe Cyrille Ier, Donald Trump avec une Bible en main et, plus discrètement, des djihadistes de l’EI…

Un « Miroir » déformant et islamisé

Il est vrai que, pour l’hebdomadaire fondé par Augstein, dont le biographe Otto Köhler a rapporté les liens étroits avec d’anciens responsables nationaux-socialistes, il est aujourd’hui médiatiquement et physiquement beaucoup moins risqué de s’en prendre aux chrétiens plutôt qu’aux juifs ou aux musulmans.

Mais, outre cette évidence, nous aurions tort de minimiser l’importance de cette affaire qui a choqué l’Allemagne en juin 2016 : celle de Hasnain Kazim, ce journaliste musulman d’origine pakistanaise employé par Der Spiegelqui, s’en prenant sur Twitter à Alexander Gauland, de l’AFD, n’avait pas hésité à écrire : « Quand le vice-président Gauland dit “aujourd’hui nous sommes tolérants, demain nous serons étrangers dans notre pays”, ma réponse à ça est : il va falloir t’y habituer, vieillard ! » Avant d’ajouter : « Il va falloir vous y habituer : nous sommes ici, nous sommes de plus en plus, et nous revendiquons que l’Allemagne est à nous. Que cela vous plaise ou pas. »

Franck Deletraz – Présent

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