La présidentielle et le “repère” Jupiter/Neptune: Macron favori!

Nous avons longuement abordé le cycle Jupiter/Neptune qui constitue à notre avis le meilleur repère utilisable pour la politique française. Son maniement est cependant parfois un peu délicat.

Si l’on prend les 9 élections depuis le passage au suffrage universel pour le scrutin présidentiel depuis 1965, ce repère Jupiter/Neptune a toujours bien fonctionné. Le taux de réussite est donc de 100%.

Relevons quand même qu’il était difficile à manier en 2012, lors de l’élection de François Hollande. En effet, nous passions d’une relation Jupiter/Neptune favorable en mars (poussant à la stabilité politique et donc à la réélection de Nicolas Sarkozy en avril/mai) à un angle négatif en juin (donc favorable à une alternance politique au moment des législatives suivant la présidentielle). Nous avions à l’époque correctement envisagé l’alternance politique aux législatives, mais nous étions trompés en estimant que Sarkozy pouvait l’emporter contre Hollande.

Trois autres alternances politiques ont eu lieu, indépendamment de l’élection présidentielle : en 1986 sous Mitterrand avec Alain Juppé Premier ministre; en 1993 toujours sous Mitterrand avec Edouard Balladur Premier ministe; et en 1997 sous Chirac avec Lionel Jospin Premier ministre.

Pour ces alternances, notre repère Jupiter/Neptune a également bien fonctionné mais était parfois un peu plus difficile à manier.

Il était parfait une première fois en 1986 avec une relation négative Jupiter/Neptune peu avant le scrutin du 16 mars, signalant donc la probabilité importante d’une alternance politique qui a effectivement conduit au gouvernement Juppé.

Il était parfait une seconde fois pour la nomination de Lionel Jospin en 1997, qui a suivi une conjonction Jupiter/Neptune, parfaitement représentative d’un changement de cap politique radical.

Il était en revanche peu utilisable en 1993 en l’absence de relation claire entre Jupiter et Neptune lors des législatives de la fin mars. Une relation négative n’était effleurée que pendant l’hiver précédent (donc favorable à l’alternance), sans que l’on puisse pour autant l’utiliser avec conviction car trop précaire et ne revenant vraiment qu’à l’automne suivant. On ne pouvait donc pas manier facilement ce repère…

Actuellement, il y a “tendance” à la stabilité politique avec un repère clair et positif durant ce printemps. Cela donne à penser au succès d’Emmanuel Macron qui est évidemment le plus proche de la politique menée par François Hollande ces 5 dernières années.

Cela dit, on ne peut pas franchement parler de “stabilité” politique au sens habituel du terme. Emmanuel Macron n’est pas le successeur désigné du président sortant et il n’est même pas membre de son parti, le PS. Il a même fondé un autre parti politique, “En Marche”.

Le repère Jupiter/Neptune tend “a priori” à le favoriser, mais ce n’est pas si évident que cela au pur plan astrologique. En fait, il “tend” à le favoriser par défaut… L’indication est donc fragile.

Par ailleurs, on a effleuré l’hiver dernier un angle négatif Jupiter/Neptune (favorable à l’alternance) et qui ne reviendra qu’à l’automne prochain. A priori, cela ne devrait pas fonctionner en faveur de l’alternance puisque ce printemps 2017 (à la différence de 1993 et de son alternance politique avec Balladur par exemple) voit le retour très puissant d’un repère positif qui pousse donc à la stabilité politique. Nous ne tenons donc pas compte de ce facteur, nous semble-t-il à juste titre mais cela est néanmoins un peu discutable.

En résumé, Macron nous paraît favorisé par le cycle Jupiter/Neptune. Il reste que cela n’est pas très pur quand même, Emmanuel Macron ne représentant pas le parti majoritaire des 5 dernières années et n’étant pas non plus le successeur reconnu franchement du président sortant François Hollande.

L’astrologie donne des repères généralement intéressants, mais elle ne permet pour autant pas de lire dans le marc de café…

Le 18 avril 2017

Carte du premier tour du 23 avril

Le trait vert clair représente le quinconce positif de 150° entre Jupiter et Neptune qui est “théoriquement” favorable à la stabilité politique.

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