Gesté : vers un tri sélectif des églises de France ?

C’est ce vers quoi on semble s’orienter lorsqu’on voit que la préfecture encourage les maires à détruire les églises selon leur bon vouloir (et au mépris de décisions de justice). Mais, selon le mot du préfet François Burdeyron, dans une lettre adressée à la SPPEF :

Il ne s’agit pas d’une démolition d’église. Le clocher, la crypte et le chœur ne seront pas détruits [c’est faux pour le chœur], ce sont les parties les plus emblématiques de ce bâtiment et seront conservés. La nef dont la démolition a été engagée sera reconstruite mais sous un format plus petit.

→ Article à découvrir sur Breizh journal

→ La lettre du préfet François Burdeyron est disponible à la lecture sur Nouvelles de France

Lire la dernière brochure informative de la mairie de Gesté (sur le site Patrimoine en blog)

Ceci n’est pas une démolition.

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Le projet de la mairie (source : article du Breizh Journal)

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37 Comments

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  • theofrede , 21 juillet 2013 @ 16 h 45 min

    d’après vous, à laquelle des causes que vous énumérez correspond la démolition de la basilique constantinienne du Vatican et la construction de la basilique actuelle ?
    mon opinion est que c’est du au snobisme du pape qui y a procédé et à son goût des nouvelles modes
    le catholicisme est religion officielle chez nous depuis une décision de l’empereur Théodose; je ne pense pas qu’il reste en France une seule église, et même une seule portion d’église qui date de son époque
    parmi les causes du délabrement des édifices religieux au XVIIIème siècle, vous oubliez l’une des principales : la commende; combien de commendataires, après avoir empoché les bénéfices de leur office, se souciaient de l’état des bâtiments qu’ils étaient censés diriger ?
    dans notre bonne république, il y a une autre raison à ces travaux : le copinage politique; chez nous un ministre de la culture a entrepris de rendre à notre cathédrale “son aspect initial”, ce serait un véritable tour de force puisqu’elle unit un chœur préroman à deux dernières travées gothiques, le tout relié par des travées romanes; les lourds travaux entrepris n’ont même pas corrigé quelques incongruités dues au passage au XIXième siècle d’un disciple de Viollet le Duc; en fait, il s’agissait de détourner l’attention des travaux pharaoniques entrepris par le président du conseil général, camarade de parti du ministre, pour aménager son “Hôtel du Département”

  • theofrede , 21 juillet 2013 @ 16 h 48 min

    et bien porte plainte, Ducon
    ta loge t’avancera bien les frais d’avocat

  • theofrede , 21 juillet 2013 @ 16 h 51 min

    ils te font mouiller ?

  • theofrede , 21 juillet 2013 @ 16 h 53 min

    Benito Mussolini, qui correspond à la description, était-il franc-maçon ?

  • Delaye , 22 juillet 2013 @ 10 h 08 min

    La réparation des églises ne coûte -t’elle pas moins cher que la construction de nouvelles? Par ailleurs, la quasi totalité des constructions actuelles est d’une hideur telle qu’à côté, le style XIXème en devient beau( voir l’horrible “confluences” en construction à Lyon, dont le coût devrait décupler!)

  • Jérémie , 22 juillet 2013 @ 12 h 01 min

    Vous avez raison, j’ai oublié le régime de la commende. Et il y avait de sacrés cumulards à cette époque ! En général, les séculiers ou laïcs commendataires visitaient rarement leurs bénéfices ecclésiastiques (abbaye, prieuré, etc.) sauf pour “relever les compteurs” comme on dirait aujourd’hui.
    C’est vrai, dans mon département, ce système a accéléré la dégradation des édifices religieux.
    Pourtant, je trouve qu’il existe un parallèle entre l’état actuel de nos petites églises mal entretenues et le XVIIIe siècle. A l’époque, les cures et les abbayes, propriétaires de leurs églises, n’avaient plus les moyens financiers pour faire face et donc en arrivaient à prendre la décision de détruire. Car, il n’y avait pas ce goût pour l’ancien : une église devait être fonctionnelle et s’adapter aux modes artistiques. Si on ne le faisait pas, c’est parce qu’on n’en possédait pas les moyens.
    La République, en retirant le pouvoir d’état civil aux curés pour le confier aux maires, puis en donnant aux communes la propriété et l’entretien de ces églises, a abouti à mettre les conseils municipaux (et leurs maire) dans la situation délicate qu’avaient connu nombre de conseils de fabriques de paroisses ou d’abbayes au XVIIIe siècle.
    A cette époque, les curés ou les abbés décidaient de faire détruire une grande partie des édifices religieux délabrés. Aujourd’hui, ce sont les maires qui prennent des décisions identiques même si, pour ces derniers, le prétexte financier sert souvent de paravent à des motivations inavouées surtout si l’église n’a pas un intérêt touristique qui pourrait attirer des gens.
    Aussi, quand j’entends certaines catholiques réclamer que l’État rendent les biens religieux confisqués en 1905, si une telle décision intervenait, elle mettrait en état de faillite une grande partie des évêchés de France.
    Quel évêché et quelles paroisses auraient les moyens financiers suffisants pour entretenir, restaurer, reconstruire les parties délabrées de l’ensemble des églises de son diocèse ?

  • Charles , 22 juillet 2013 @ 12 h 03 min

    L’argument massif du frère vexé d’etre pris la main dans le sac.

    Normalement,il faut savoir intervenir sans se faire prendre.
    Responsable mais pas coupable.

    Comme le frère Garetta,le médecin qui n’avait jamais
    soigné quiconque de sa vie.
    (témoignage du livre de Christine Clerc)

    Bilan;Plus de 7.000 victimes du sida transfusé.
    La plus forte proportion de victimes au monde.
    Plus de morts et de disparus que sous Pinochet.

    Un grand merci au frère Guaretta qui a été exfiltré
    par ses frères chez les autres frères aux EUA.
    Il vit très bien et passe pour un sage.

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