Italie : les gynécologues qui refusent de faire des avortements n’ont jamais été aussi nombreux

Rue 89 Lyon s’inquiète de “la fin de l’IVG en Italie”, alors que les médecins objecteurs de conscience n’ont jamais été aussi nombreux. Au niveau national, 70,3% des gynécologues étaient objecteurs de conscience en 2010, contre 59,7% en 2005. Et dans certaines régions, comme en Basilicate par exemple, ils étaient 85,2%. Selon Il Fatto Quotidiano, en Lombardie dans onze hôpitaux sur les 63 disposant d’un service de gynécologie obstétrique, 100% des gynécologues sont objecteurs de conscience. Et dans douze autres, entre 80 et 99%.

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13 Comments

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  • xrayzoulou , 19 septembre 2013 @ 11 h 41 min

    Avec tous les gadgets qui existent : capote, pilules…. Il ne devrait plus y avoir d’avortement. Je félicite les gynéco. qui refuse l’assassinat des enfants là où ils devraient être le plus protégés : le sein de la mère.

  • Tarantik Yves , 19 septembre 2013 @ 12 h 33 min

    Oui mais c’est en Italie que ça se passe.
    Ici nos “politiques” ignorent ce qu’est une clause de conscience. Il ignore même ce que c’est d’avoir une conscience et nous le prouve tous les jours, et ce jusqu’au “sommet” de l’état.

  • Tarantik Yves , 19 septembre 2013 @ 12 h 34 min

    Rectif : Ils ignorent… (bien sûr)

  • Antoine , 19 septembre 2013 @ 12 h 36 min

    Je félicite les médecins et les gynécologues qui font valoir leur objection de conscience. Rue 89 Lyon ne sait vraisemblablement pas ce qu’est un problème d’éthique et le problème psychologique de la femme et du médecin derrière.

  • François Desvignes , 19 septembre 2013 @ 14 h 25 min

    Il faut aller sur le site de Rue 89 et ses liens en bas d’article pour mesurer “la propagande pro IVG”.

    Donc, pour Rue 89 les gyneco italiens sont soit archaîques, soit fous, soit tenus par le poids de leur hiérarchie catolicisante : sinon ils pratiqueraient à tout va l’avortement.

    Comme ils ne la pratiquent pratiquement plus, 20 000 avortements “clandestins” les remplacent.

    Le nombre d’avortement désirés en Italie étant a priori similaire à ceux pratiqués en france (220 000) , 200 000 bébés italiens remercient chaleureusement la résistance passive des gynécos de la péninsule et ont une pensée émue pour leurs 20 000 camarades morts sur le front de la sale mort du curetage.(désolé mais parfois il faut mettre les points sur les i).

    1/ Du point de vue politique (et maurassien) :

    D’ailleurs, la république française subventionne matériellement et soutient moralement la shoah de ses enfants, non en les traitant au Xylon B mais en les curetant, terme technique signifiant plus prosaîquement que les enfants son écorchés et dépecés vifs dans d’atroces douleurs.

    La république française a augmenté ses cadences dans ses industries de la mort : nous sommes passés de 200 000 enfants avortés en 1996 à 220 000 aujord’hui malgré un nombre de centres d’extermination moindre ce qui fait dire aux professionnels de l’extermination qu’une femme française sur deux avorte au moins une fois dans sa vie.

    Nous devrions donc avoir 400 000 français de plus par an.
    Nous en avons que 200 000
    Pour une part croissante, issus de l’immigration.

    Il est pour de l’intérêt supérieur de l’etat et d ela nation de promouvoir une politique nataliste à tout le moins le remplacement à l’identique en nombre et en caractéristiques de ses générations.

    Les promoteurs de l’avortement sont en plus d’être des criminels professionnels, des traitres d’habitude.

    2/ du point de vue de l’objection de conscience (et moral)

    Les gynéco, pro de la santé, savent ce que c’est que la vie et connaissent la douleur pour l’avoir étudiée.

    Peut-être plus que les autres membres de leur famille hypocratique leur métier est de donner la vie et soulager la douleur, non de la retirer à des êtres innocents en les faisant insupportablement souffrir.

    La désaffection des gyneco italiens pour un acte si contraire à leur serment, n’a rien d’italien, ou exclusivement déterminé par des considérations religieuses : la considération religieuse quand elle existe rajoute au Devoir moral dicté par la Conscience, soit Dieu au dessus du Vatican.

    Les athées du Rue 89 ne comprendront jamais ce “Non possumus” des gynécos.

    Cela s’appelle la Grâce.

    Et elle n’a pas de frontières.

    Je prie donc qu’elle traverse les Alpes, afin que de 220 000 morts légaux que nous pourrions empêcher, nous passsions à 20 000 morts clandestins que nous pourrions encore empêcher

  • garzouille , 19 septembre 2013 @ 15 h 08 min

    il faudra songer à avorter la presse de gauche…

  • monhugo , 19 septembre 2013 @ 15 h 35 min

    Elle arrive à s’auto-supprimer sans l’aide de personne, la “presse de gauche”. Son lectorat est en baisse constante.
    Le “Nouvel Oservateur” en est d’ailleurs à “dégraisser” : http://www.dreuz.info/2013/09/on-va-pas-pleurer-le-nouvel-observateur-degraisse/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

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