Les dons de sperme en baisse à cause des revendications LGBT

Il n’y a plus que 200 donneurs de sperme en France contre le double en 2009. Le Pr Jean-François Guérin, responsable du Cecos de Lyon, explique disposer de son côté d’une dizaine de donneurs contre une vingtaine il y a trois ans, pour 200 à 300 demandes de couples chaque année. Autant dire que la liste d’attente ne cesse de s’allonger. La faute au débat sur le maintien de l’anonymat du donneur, mais pas seulement. « L’ouverture de la question du don accessible aux couples de même sexe a pu gêner les donneurs”, explique Jean-François Guérin. “Un petit nombre nous a écrit pour dire qu’ils ne souhaitaient pas que leurs gamètes soient utilisés pour des couples homosexuels. Et d’autres appellent pour nous faire part de leurs interrogations.”

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66 Comments

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  • Fleur , 19 septembre 2013 @ 18 h 42 min

    Le résultat, si le nombre des donneurs s’effondre et que les demandes de sperme ne baissent pas parallèlement – vu qu’un homme est “toujours prêt” pour produire du sperme – est qu’on va demander aux quelques mêmes d’en donner plus souvent…
    Et donc il y aura de plus en plus de demi-frères (ou sœurs) qui s’ignorent… et donc – consanguinité incestueuse oblige – plus de “tarés” en perspective…
    Vive la France de demain !

  • Balou , 19 septembre 2013 @ 19 h 29 min

    Tout va bien au contraire ; le marché se met en place et ce qui est rare devient cher. Personne ne veut créer une “start up” pour commercialiser une gamme complète de spermes ?
    Ne laissons pas aux étrangers, ni à Pierre Bergé, surtout pas, une si belle affaire qui trouverait le soutien de nombreux incubateurs, sans parler du gouvernement, car il y a de la création d’emplois là-dessous. Si les femmes peuvent louer leur ventre entre 8 et 20 000 €, combien l’achat du sperme entrée de gamme peut-il rapporter à l’homme ? Y avez-vous songé ? Avec toutes les options et le” à la carte” génétique que l’on peut proposer…
    Vite des fonds s’il vous plait, c’est pour un chômeur qui veut tenter sa chance.

  • Daniel , 19 septembre 2013 @ 22 h 13 min

    Ce qui est abominable dans cette affaire, c’est l’anonymat des donneurs.

    Le droit à l’enfant de connaître ses origines est un droit sacré, toute personne s’y opposant mérite la peine de mort.

    Les personnes qui ont voté la loi sur l’anonymat des donneurs doivent être pendues sans plus attendre.

  • Daniel , 19 septembre 2013 @ 22 h 19 min

    Je ne comprends pas comment on peut faire un gosse et aller se planquer derrière l’anonymat, ceci juste pour quelques billets de banque.

    Au delà de tout principe moral, de toute éthique, cela est aussi non recommandé concernant certains maladies génétiques

    L’individu privé de toute origine est un pas de plus vers sa marchandisation

    Je ne parle pas de filiation, naturelle ou légitime, j’évoque juste cette totale anomalie qu’est l’anonymat.

    Imaginez par ailleurs un donneur de sperme ayant des gamètes qui auraient servi à faire naître des filles et des garçons, ses filles et garçons ne se sachant pas frères et soeurs pourraient un jour se rencontrer, et eux mêmes former des couples sans même savoir qu’ils ont le même géniteur.

    Le système est parti dans la direction d’une immense connerie monumentale, et cela ne va qu’empirer…

  • C.B. , 19 septembre 2013 @ 22 h 28 min

    Avec l’évolution de la science et la fin de l’état-providence, il devient possible d’effectuer une recherche de paternité pour faire casquer financièrement le père: un jeune de couple homo peut légitimement exiger de ses deux parents 1 de le dédommager pour le vol de son parent 2 biologique; les procès vont faire les affaires de certains avocats. Ça, ça devrait faire sérieusement baisser les dons.

  • DN , 19 septembre 2013 @ 22 h 48 min

    Voyons, un BB c’est comme un chaton, quant on n’en veut pas, on le noie, et quand on n’en veut plus, on l’abandonne au bord de l’autoroute…
    Cf avortement pour le premier cas et non-éducation bobo pour le deuxième.
    J’aurais pu dire “on l’abandonne au bord du rail…de coke”

    La GPA et autre adoption homo, c’est faire son caprice pour permettre ensuite à l’enfant obtenu de faire les siens, en quelque sorte.
    A moins qu’il ne se flingue avant de les avoir faits, en réalisant qu’il n’a aucune identité ni racine.

  • Yaki , 19 septembre 2013 @ 23 h 23 min

    NdF vire à Paris Match depuis quelques temps: titres sensationnalistes et faussés.
    Il faut bien se vendre !
    Une brève, pour laquelle aucun commentaire n’est possible (bonjour la liberté d’expression) annonce qu’une personne est menacé par des LGBT.
    Et quand on lit la brève, on apprend que la personne est menacée d’une action en justice !!

    C’est Paris Match, même technique !

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