Si Sarkozy est élu, il refera l’ouverture

Pour « apaiser notre nation » après cinq ans de socialisme, Nicolas Sarkozy préconise… l’ouverture à gauche. Signe que la droite n’a décidément rien compris, comme le constate régulièrement Éric Zemmour. De passage vendredi 15 novembre dernier à l’Assemblée nationale pour un déjeuner organisé par l’association « Chaban aujourd’hui », l’ancien président de la République a rendu hommage au père de la « Nouvelle Société » et rappelé la volonté de ce dernier de dépasser le clivage droite-gauche ainsi que son « prophétisme », un an après les événements de Mai 68…

« Il avait tendu la main à l’autre rive. Cette volonté généreuse de s’ouvrir à toutes les compétences et à toutes les bonnes volontés, de quelque bord qu’elles viennent. » Et de continuer : « En France moins qu’ailleurs, on ne peut accepter le risque du repliement idéologique, de la consanguinité politique, de l’enfermement autour d’un clan partisan parce que la France est un pays trop frondeur, trop réactif, trop impulsif pour supporter de tels choix ». En effet, selon Nicolas Sarkozy, « c’est la diversité, le rassemblement, le respect des différences qui peuvent apaiser notre nation ».

Si ce n’est pas un promesse d’ouverture à la gauche en cas d’élection, je me demande bien ce que c’est ! La fausse droite qui promet à l’avance de s’ouvrir à la vraie gauche mais qui ne manquera pas de draguer les libéraux-conservateurs, les frontistes, etc pendant la campagne, tout cela a un sacré goût de déjà vu, vous ne trouvez pas ?

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32 Comments

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  • Bernard , 19 novembre 2013 @ 9 h 34 min

    POURQUOI, n’a t il pas fait l’ouverture à Gauche , quand était en poste ?? Quel bilan ?
    Sa réussite n’est elle pas la cause de l’arrivée de Falamby, par des Français excédés ?

    NON, assez de mensonges, PS ou UMP sont d’un parti UNIQUE qui est UMPS
    Chacun son tour s’accapare du pouvoir en nous ayant enfumé ….
    Nous ne les croyons plus, depuis leur destruction organisée de la France, depuis 40 ans

    MOI Président poursuit le chemin tracé par le petit Nicolas, le peuple soufre en silence…
    l’UE aux ordres des USA elle même aux ordres des sionnistes, dirige la France …..

    l’ UMPS prends ses directives à l’ UE, quelle France voulons nous
    QUELLE France aurons nous ???

  • Sacha , 19 novembre 2013 @ 9 h 37 min

    Mais c’est très facile de faire la synthèse droite-gauche, puisque le fonds centralisateur étatique est le même ! Ergo : les résultats seront les mêmes, les mêmes causes entraînant les mêmes effets.
    C’est désespérant, nous n’en sortirons jamais.

  • Kalu , 19 novembre 2013 @ 9 h 58 min

    Droite gauche, même inconsistance, mêmes idées

  • Bernard , 19 novembre 2013 @ 10 h 08 min

    Comment peut on imaginer un seul instant – après son éviction violente et raisonnée –
    il puisse y avoir des Français qui souhaitent son retour !
    QUI peut imaginer ce retour ?

    Dans 5 ans peut IMAGINER qu’il puisse y avoir des Français pour voter Hollande
    Dans ces 2 options, ce serait désespérant d’en faire le constat !!
    l’ UMPS restera toujours l’UMPS , rien ne changerait en France ni dans ce parti !
    DESESPOIR assuré…………..

  • Sacha , 19 novembre 2013 @ 11 h 29 min

    Il est difficile de faire la part de la raison et de la colère dans l’éviction de Sarkozy. Ni de celle de l’illusion et de la colère dans l’élection de Hollande.

    Cependant, il est relativement aisé de percevoir que les revendications actuelles, loin de repousser l’intervention de l’État, ne manquent jamais de l’évoquer – et de l’invoquer. C’est le “mal français”. On consentirait bien à mettre l’État obèse et boulimique à la diète, mais paradoxalement il devrait toujours demeurer la Nounou. Mais pour être nounou, il doit nécessairement être gabelou.

    Autrement dit : tant qu’une majorité de citoyens demeurera dans cette impasse, les causes de la crise de la société persisteront. Donc : il ne serait pas absurde de supposer un retour de Sarkozy, ni un vote en faveur de Hollande. Pour ce dernier cas, il existe un précédent historique : le second septennat de Mitterrand.

    Un grand mouvement national-libéral étant pour longtemps encore en-deçà de l’horizon, les partis étatistes conservent toutes leurs chances et la Nation poursuivra son chemin de croix.

  • Gisèle , 19 novembre 2013 @ 12 h 51 min

    Maintenant que le gros du boulot est fait … il faut bien payer le service rendu ….. !

  • Gisèle , 19 novembre 2013 @ 12 h 53 min

    C’est vrai que des frères siamois ne se séparent pas si la vie de l’un ou l’autre est menacée …..

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