Jeff Koons accusé de contrefaçon

Un publicitaire accuse l’Américain Jeff Koons de contrefaçon, pour une oeuvre qui présente de nombreuses similitudes avec une publicité de 1985 pour les vêtements Naf-Naf, mettant en scène un cochon venant au secours d’une femme dans la neige, a appris mercredi l’AFP de source proche du dossier.

Un huissier s’est rendu jeudi dernier au centre Georges Pompidou à Paris, où se déroule une exposition consacrée à Jeff Koons, pour prendre en photo, sous tous les angles, l’oeuvre intitulée “Fait d’hiver”, comme la publicité, et saisir divers documents, selon la même source.

Auteur des campagnes de Naf-Naf dans les années 1980, Franck Davidovici est celui qui a introduit le petit cochon dans les publicités pour la marque de prêt-à-porter féminin.

La campagne automne-hiver 1985 montrait une jeune femme allongée dans la neige, visiblement victime d’une avalanche. A son chevet se trouvait un petit cochon “Saint-Bernard”, un tonnelet autour du cou, qui approchait son groin de la brune chevelure de l’infortunée.

L’oeuvre en porcelaine de Koons, qui date de 1988, représente une scène très ressemblante. La posture de la jeune femme, ses mèches sur la joue gauche sont les mêmes. En revanche, chez Koons, un haut en résille laissant apparaître les seins de la jeune femme vient remplacer la doudoune à croisillons de la publicité, le porcelet porte des fleurs à son collier et est entouré de deux manchots. Chez l’artiste, la jeune femme porte des noeuds aux poignets.

Contacté par l’AFP, l’avocat du publicitaire, Jean Aittouares, a simplement déclaré qu’il y aurait “une action judiciaire”, se refusant à tout autre commentaire.

Source.

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1 Comment

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  • Malik , 19 décembre 2014 @ 16 h 16 min

    à mourir de rire ! un publicitaire en manque de publicité ! quand on sait comment les publicitaires pompent les oeuvres d’artistes simplement pour compenser leur manque d’originalité et de créativité … sans porter vraiment l’oeuvre de Koons dans mon coeur je ne vois pas pourquoi un artiste ne pourrait pas s’en inspirer de manière totalement mercantile sur le simple fait que les “oeuvres” publicitaires n’existent que par la cupidité . Un artiste qui utilise les mêmes armes que les publicitaires je ne peux que m’en réjouir ! en fait cette histoire se résume à une seule chose : un publicitaire frustré en manque de notoriété qui aurait tellement voulu être à la place de Koons .

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