Le coup de gueule du jour

“Ce pays m’écœure davantage jour après jour… Sa justice de collabos, forte avec les faibles, à plat ventre devant les forts, sa police de merde, ses médias prostitués au pognon et à la bien pensance totalitaire, ses faux comiques aux ordres, son cinéma minable et veule, toujours avide de nouvelles reptations politquement correctes, ses rebelles en carton pâte à genoux devant tous les totems de l’époque, ses artistes scatophiles, nuls et pontifiants… Je n’en plus de l’inversion systématique de la réalité, de la négation permanente de la vérité, de la victimisation larmoyante des racailles, des violeurs, des brutes, des enculés, des salopes diverses et variées, de tous ceux qui en profitent, qui manipulent, et de la démonisation et la diffamation de ceux qui refusent d’être des victimes satisfaites et des citoyens de troisième zone… La criminalisation du bon sens, la négation du droit à l’identité, à la simple survie, la culpabilisation biberonnée dès le berceau… J’étouffe, j’ai la gerbe du matin au soir sans même plus avoir besoin de picoler… Je n’en peux plus de vivre dans cet asile d’aliénés où l’on en vient à débattre de l’existence d’une différence entre les sexes, où des gamins vont à l’école maquillés et en jupe, où l’on se fait poignarder pour un clope refusée ou un mauvais regard adressé aux nouveaux maîtres, incritiquables et intouchables, où l’étranger a toujours raison sur l’autochtone, où tout a été sali, souillé, enlaidi… Je comprends de mieux en mieux ceux qui décident de partir, d’une manière ou d’une autre, de tirer leur révérénce, de claquer la porte, laissant les autres continuer à ramper dans la merde, puisque, apparemment, ils aiment tant ça.”

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19 Comments

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  • 0 / 10
  • Mitro , 20 mai 2018 @ 20 h 58 min

    Voilà qui est dit,et mérite d’être répété.Merci.

  • Gérard Couvert , 20 mai 2018 @ 20 h 59 min

    “ce pays” américanisme détestable qui montre tut de suite l’univers mental de l’auteur. Pour le reste la complainte habituelle des traitres.

  • Paule C , 20 mai 2018 @ 22 h 03 min

    D’accord à 100% avec ce coup de gueule.

  • hermeneias , 21 mai 2018 @ 0 h 58 min

    Lucide et cohérent . Ceux qui restent en maugréant sans rien faire de concret sont au mieux inutiles voire nocifs , complices passifs .
    Partir n’est pas de la “traitrise” , c’est un peu court .

  • Balou , 21 mai 2018 @ 7 h 13 min

    On se calme… et, en silence, on réfléchit en se redisant le poème de Kipling… c’est comme ça peut-être qu’on pourra se mettre à rebâtir et redevenir des hommes mon fils.

  • orso , 21 mai 2018 @ 7 h 38 min

    dans les vieilles colonies françaises ,l’indigène disait : On n’est plus chez nous ;ils ont tous les droits .Les priorités sont pour eux .C’est au tour des français chez eux de tenir un langage semblable et cela parcequ’ils se sentent colonisés à leur tout.Avec une différence .Le colon ,lui ,suait sang et eau pour survivre ,améliorer sa condition .Il bravait toutes les fièvres ,l’isolement ,toutes les incommodités .Tandis que le nouveau colon en France survit sans travailler avec des aides sociales ,assistance médicale ,accompagné d’associations serviles . .

  • orso , 21 mai 2018 @ 7 h 39 min

    dans les vieilles colonies françaises ,l’indigène disait : On n’est plus chez nous ;ils ont tous les droits .Les priorités sont pour eux .C’est au tour des français chez eux de tenir un langage semblable et cela parcequ’ils se sentent colonisés à leur tout.Avec une différence .Le colon ,lui ,suait sang et eau pour survivre ,améliorer sa condition .Il bravait toutes les fièvres ,l’isolement ,toutes les incommodités .Tandis que le nouveau colon en France survit sans travailler avec des aides sociales ,assistance médicale ,accompagné d’associations serviles

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