Manu voudrait être le président qui reconstruira Notre-Dame, il ne sera que celui qui l’a vue brûler!

Chaque président veut son grand chantier, souvent pas vraiment, pour le meilleur… En manque d’idées, Manu aidée d’Anadingo, a laissé ou fait cramer la cathédrale.

En tant qu’architecte en chef des Monuments historiques, Benjamin Mouton, en charge de Notre-Dame de 2000 à 2013, a piloté le lourd chantier de la détection incendie. Il s’est montré “totalement incrédule” face à cet incendie qui aurait pu partir du chantier de rénovation.

“L’ensemble des charpentes effondrées, cela ne fera pas de bien aux voûtes, et cela crée un choc mécanique important”, craint Benjamin Mouton. Et d’attirer notamment l’attention sur l’état des pierres qui composent la voûte, “calcinées” par l’incendie, et qui constituent la partie “la plus importante” de la structure.

“Les pierres vont se transformer en chaux, et les jets d’eau lancés par les pompiers créent un deuxième choc thermique. L’incendie est peut-être terminé mais rien n’est fini, tout commence”.

“En 40 ans d’expérience, je n’ai jamais connu un incendie de la sorte”, affirme celui qui estime que la protection incendie mise en place dans la cathédrale était à son plus haut niveau.

“Lorsque je me suis occupé de la détection incendie, qui a été un dispositif très onéreux, il fallait très peu de minutes pour qu’un agent aille faire la levée de doute, nous avons fait remplacer de nombreuses portes en bois par des portes coupe-feu, nous avons limité tous les appareils électriques, qui étaient interdits dans les combles”, affirme-t-il auprès de Batiactu.


“Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant.”

Un expert du secteur de la construction, confie également son incompréhension auprès de Batiactu : “L’incendie n’a pas pu partir d’un court circuit, d’un simple incident ponctuel. Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant.”

Il est une autre information qui circule fort peu: Paris ne disposait d’aucun bras articulé de taille suffisante permettant de lutter contre le feu de la charpente. Il a donc fallu 30 à 40 minutes…. à ces engins pour arriver de Versailles car  le Conseil Général des Yvelines en avait acheté deux pour faire face à un éventuel incendie du château ( Canard enchaîne du 24 avril 2019). Effarant!

Lorsque l’on subit un dégât des eaux sur des murs peints, il faut les laisser sécher six mois avant de les repeindre. Vous imaginez avec ce qu’a subi la cathédrale…

En l’état actuel, aucun expert sérieux ne sait ce qui va advenir, en combien de temps et quelle sera l’évolution de l’édifice. On ne peut reconstruire ce qui n’est pas encore stabilisé. Monseigneur 24 l’a compris et s’est installé à Saint Germain l’Auxerrois, en attendant sa retraite en 2026, sachant qu’il y a peu de chance que même son successeur la récupère car vouée à des projets pas très catholiques…

Que Manu se console, dans nombre de pays, les touristes visitent des ruines, ceux des JO 2024 iront voir celles de Notre-Dame et visiteront les ravages programmés par Anadingo, depuis 2014, pour saccager plus encore Paris et surtout l’île de la Cité.

Macron a beau multiplier les manigances, avec loi d’exception et ordonnances, c’est la cathédrale qui va décider, il ne sera pas le président qui reconstruira Notre-Dame, juste celui qui l’a vue brûler!

 

Edmond Furax

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