Pourquoi la génération Y est malheureuse

Une tentative de réponse ici. Histoire de mieux comprendre pourquoi cette génération persuadée d’être si spéciale (la faute à l’absence de transmission donc de conscience d’être le maillon d’une longue chaîne ?) déprime sur sa “vie de m…”, même si elle fait semblant de trouver ça drôle.

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21 Comments

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  • Sully , 21 septembre 2013 @ 14 h 35 min

    Vous avez raison . Excusez moi ; L’ironie du propos m’avait échappé . Et me faire apostropher par la bourgeoise de service qui me reproche ce qu’on ne reproche pas à d’autres m’avait un peu irrité .

  • passim , 21 septembre 2013 @ 14 h 41 min

    L’article est excellent, et plein d’humour ce qui ne gâche rien.
    Les Américains ont le chic de se faire comprendre sans grandes phrases. En France, on préfère les envolées bien creuses. C’est l’intellectualisme à la française.
    Je remarque aussi que l’esprit de liberté continue à souffler outre-atlantique. Parfois dans tous les sens (voir la mode du politiquement correct), mais on n’a pas peur de tirer sur les vaches sacrées.
    On pourrait résumer l’article en disant : c’est une génération d’enfants gâtés. Ce serait insuffisant. Gâtés, oui, mais quels parents ne désirent pas que leurs enfants le soient, quand ils ont les moyens de le faire ?
    Je dirais plutôt que c’est une génération d’enfants flattés ; pourris, si l’on préfère. On peut aimer ses enfants sans leur instiller la croyance sosotte qu’ils sont le sel de la terre. Générations d’enfants sans pères, qui à défaut de coups de pieds au cul, peuvent au moins modérer la flagornerie maternelle.
    Mais les parents ne sont pas forcément fautifs. Ils font parfois ce qu’ils peuvent, dans un contete où le jeune est encensé par les marchands. Ceux-là ont découvert dans cette génération Y une mine d’or pour le business. Un marché juteux.
    Ces jeunes (notre génération soixantehuitarde) vivent dans un monde d’illusion, coupé de la réalité et du monde des adultes. Ils forment une communauté où ils cultivent leurs rêves, avant de se retrouver confrontés avec la dureté du réel. Ils veulent un métier valorisant, sans savoir quelle est leur propre valeur, n’ayant pas de point de comparaison. L’arrogance leur tient lieu de morale pratique (bien sûr, de nombreuses exceptions). L’auteur le dit très bien.
    Flattés par leur entourage et par les mercantis, ils se veulent exceptionnels, alors qu’ils sont pour la plupart indécrottablement conformistes.
    L’inculture y est pour beaucoup. Ils lisent très peu, et leurs parents – obsédés par la réussite sociale – guère davantage. Où trouveraient-ils des référents autres que les crétineries déversées par les médias de masse, une sous-culture qui fonde leur psychisme : vedettes, people, success stories, mannequins, sportifs pleins aux as…
    On a dénoncé le jeûnisme : la jeunesse comme qualité en soi.
    Il est temps de tirer sur les vaches sacrées : le jeûnisme, le féminisme, l’altérité…

  • JacoTO , 21 septembre 2013 @ 19 h 58 min

    Par la faute de…l’ancienne génération

  • Sully , 21 septembre 2013 @ 20 h 05 min

    Attention, , ‘faut pas globaliser : tous les sexas ne sont pas des soixante-huitards nostalgiques … Tenez , moi , par exemple …

  • Antoine , 23 septembre 2013 @ 11 h 10 min

    Est ce un crime d’avoir un langage correct ? Je suis étudiant en histoire et pourtant, je fais l’effort de dire de moins en moins de gros mots quand je parle parce que c’est impoli et moche.

  • Sully , 23 septembre 2013 @ 11 h 44 min

    Vous avez raison , mais que voulez-vous , pour être des vôtres , on n’en est pas moins homme…Et si vous vous donnez la peine de rechercher tous mes messages depuis x temps , vous verrez que , la plupart du temps , j’utilise un français syntaxiquement correct , même s’il m’arrive de temps en temps d’utiliser des mots de la langue verte, mais sans jamais rien céder ni sur l’orthographe ni sur la syntaxe . Ni à l’anglomanie , bien sûr .

  • NEW POINT DE VIEW , 11 novembre 2013 @ 23 h 09 min

    C’est la génération qui est née avec un steak et une cuillère de yaourt dans la bouche. Elle n’a pas connu (mis à part les minorités) les vraies difficultés – pour elle tout a toujours été rose.
    Les médias avec leurs télé-réalités abrutissantes y sont grandement pour quelque chose. Il faut réussir, il faut être le meilleur. Sorte de lavage cérébral qui n’a pas aidé dans la formation des esprits …
    Cet article traduit en français et quelque peu revu – ici : http://www.newpointdeview.com/pourquoi-generation-y-insatisfaite-malheureuse/

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