Nicolas Sarkozy trouve que les militants de Sens commun sont “rugueux”

Mercredi 19 novembre, Nicolas Sarkozy a évoqué ses récents propos sur « l’abrogation » de la loi Taubira lors de son meeting de Mulhouse (Haut-Rhin). « La politique, c’est d’aller au contact, c’est de rencontrer les gens, y compris quand c’est un peu rugueux. La politique, c’est aimer les gens et c’est aimer les convaincre », s’est justifié le candidat à la présidence de l’UMP. Les militants de Sens commun seront ravis d’apprendre qu’il sont “rugueux”. Quant à Sarkozy, on ne sait pas s’il nous aime, on sait juste qu’il ne nous a pas convaincus…

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25 Comments

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  • maginet , 21 novembre 2014 @ 16 h 22 min

    Un cabinet noir ? Ben voyons!
    La gauche ne mange pas de ce pain-là !

    La République, depuis le soir du 6 mai 2012, est « exemplaire ». Comme le dit Guy Birenbaum, auteur, en 2008, d’un livre sur le sujet (le Cabinet noir, Les Arènes) :

    « Ce n’est pas dans la culture de la gauche.«

    L’argument est définitif et sans appel. Circulez, il n’y a rien à voir.
    Des faits troublants qui s’accumulent

    Et pourtant. Il y a maintenant un peu plus d’un an, nous avions publié, dans notre numéro du 31 octobre 2013, une première enquête sur l’existence d’un cabinet noir au sein même de l’Élysée, après qu’un collaborateur de la présidence de la République eut été évincé pour avoir refusé d’exécuter des ordres illicites. En l’occurrence, Éric Bio-Farina, le commandant militaire du palais (lire son portrait plus loin dans cet article), demandait à Bernard Muenkel de fouiller dans les archives de l’ancien président de la République et d’effectuer des recherches contraires à la déontologie et aux règles institutionnelles. En d’autres termes, de violer le protocole d’accord signé par Nicolas Sarkozy avec le ministère de la Culture qui règle l’accès aux archives du quinquennat de l’ancien chef de l’État.

    Comme l’atteste la correspondance par e-mails que le commandant du palais entretient avec Sylvie Hubac, la directrice de cabinet de François Hollande, il reconnaît l’illégalité de l’utilisation de certains fichiers.

    « Légalement, nous ne sommes pas dans la norme »

    écrit-il notamment dans un courriel daté du 11 avril 2013 que nous avons pu consulter en évoquant le « fichier des loges » (registre qui recense toutes les entrées et sorties de l’Élysée), qu’il a transmis à la justice et qui a filtré dans la presse.

    Rien dans ce que Valeurs actuelles révélait à l’époque des procédés douteux des hommes du président n’a été contredit. L’Élysée allumera des contrefeux. Une partie de la presse embrayera et ne verra dans la démonstration que nous avions faite de l’existence d’un cabinet noir qu’une « manipulation grossière sur la foi d’un témoignage fragile« . Il n’empêche. L’accumulation des affaires judiciaires, les liens étroits et continus que le pouvoir entretient avec une certaine presse dite d’investigation, les fuites savamment orchestrées qui visent à créer un halo de culpabilité autour de Nicolas Sarkozy allaient bientôt nous donner raison et renforcer l’idée d’une chasse à l’homme.

    Un certain nombre de collaborateurs de François Hollande, quand ce n’est pas le président lui-même, occupent une partie de leur temps à vouloir mettre politiquement hors jeu Nicolas Sarkozy. Le président s’en cache à peine. Devant une petite dizaine de députés socialistes réunis autour de lui à l’Élysée, le 17 février 2014, il lâche, sans mesurer l’écho qu’aurait cette confidence: « Sarkozy, je le surveille, je sais tout ce qu’il fait. » Quelques jours plus tard, on apprenait que Nicolas Sarkozy et son avocat étaient placés depuis près d’un an sur écoute téléphonique par deux juges d’instruction. Le pouvoir – François Hollande, Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, et Christiane Taubira – jure qu’il ignorait que l’ancien chef de l’État était sur écoute.

    Une défense qui ne résistera pas aux mensonges publics de la garde des Sceaux, qui, brandissant à la télévision des documents censés l’innocenter, révélait qu’elle était tenue régulièrement au courant par le parquet. Christiane Taubira plaidera « la maladresse« . En aucun cas, la ministre de la justice ne voudra reconnaître sa faute.

    En juillet, Nicolas Sarkozy est mis en examen avant que la cour d’appel de Paris ne suspende, le 23 septembre 2014, l’enquête pour corruption qui le vise. Entre temps, la presse aura eu tout le loisir de publier de larges extraits des écoutes et des procès-verbaux d’audition, contribuant à tracer le portrait d’un ancien président qui « moralement » ne peut plus prétendre se représenter parce que trop d’affaires le poursuivent, comme l’affirment MM. Davet et Lhomme, les auteurs de Sarko s’est tuer (Stock). Quand bien même Nicolas Sarkozy n’a jamais été condamné. Quand bien même la présomption d’innocence devrait prévaloir. Une instruction à charge orchestrée par les plus hautes sphères de l’État.
    Des journalistes reçus régulièrement à l’Elysée

    À commencer par François Hollande lui-même. L’agenda privé du président, révélé par le JDD le 16 mars 2014, établissait déjà que François Hollande recevait les journalistes d’investigation du Monde. Officiellement pour les besoins d’un livre sur le quinquennat à paraître en 2017. Mais il est permis d’en douter. En effet, comme nous allions le découvrir à notre tour, les rendez-vous de MM. Davet et Lhomme à l’Élysée, au ministère de la justice et au pôle financier du tribunal de Paris sont, de manière assez troublante, presque immédiatement suivis de révélations nouvelles sur Nicolas Sarkozy. Le 3 octobre 2014, ils sont reçus à l’Élysée, le 6, au ministère de la justice. À la clé: une enquête sur Bygmalion et un « Kazakhgate ». De quoi accréditer l’idée que ces deux journalistes d’investigation ont, selon l’expression de Jean-Pierre Versini-Campinchi, l’avocat de François Fillon:

    « un comportement d’auxiliaires ou de supplétifs d’une police politique !«

    Car depuis maintenant deux semaines, c’est bien l’affaire Fillon-Jouyet qui achève de faire ressurgir l’ombre d’un cabinet noir auquel personne ne voulait croire il y a encore un an. Entre mensonges, manipulations et déstabilisation de l’opposition, l’entourage du président est plus que jamais à la manoeuvre pour empêcher Nicolas Sarkozy de reconquérir l’Élysée. C’en est fini de « Monsieur petites blagues ». D’autant que désormais la justice enquête sur le cabinet noir.
    Les « porte-flingues » du président

    Au plus haut niveau de l’État, des amis de François Hollande, des collaborateurs de l’Élysée, des policiers ou des magistrats agissent dans l’ombre pour contrarier le retour de Nicolas Sarkozy.

  • maginet , 21 novembre 2014 @ 16 h 28 min

    A LIRE CETTE SEMAINE

    VALEURS ACTUELLES

    Enquête sur le Cabinet noir : Mensonges, manipulations, complots… les manœuvres de l’Élysée

  • Goupille , 21 novembre 2014 @ 16 h 38 min

    Le problème étant qu’il a su convaincre et aussitôt trahir ceux qu’il avait convaincus. Il est bien mignon, mais il oublie qu’il n’est pas vierge, le petit Sarko, et qu’il part avec un gros handicap.
    Que tous savent ce que valent ses envolées convaincantes.
    Et que son capital confiance est évaporé.

    S’il insiste, il va finir par se faire haïr.

  • pas dupe , 21 novembre 2014 @ 17 h 41 min

    Ou c’est ce que l’on veut nous faire croire, étant donné l’engouement actuel du peuple envers les politiques jetés tous dans le même sac, tant il est écoeuré.
    N’y aurait-il pas encore manipulation des Français ?

    Les Français assistent à la chute de Hollande dans les sondages depuis déjà 18 mois au moins.
    A une grogne et un ras-le-bol qui montent.
    A une volonté d’une partie du peuple de sortir de l’euro et de l’Europe.
    Au choix de candidats éventuels imposés par Bilderberg, Fillon ou Juppé, qui n’entend pas, bien sûr, céder sur ce sujet.
    A Sarkozy qui sert de prétendue victime. Pion de la CIA…

    On nous a déjà joué ce scénario il y a quelques semaines, au moment d’élections et à quelques jours des élections de l’ump.

    Ce peuple a été trahi odieusement depuis des décennies et particulièrement par Sarkozy, Hollande et cie.

    Tout ce cirque a t-il pour but de faire plaindre Sarkozy ? Relancer des adhésions à l’ump ?

    Venant des politiques, on peut s’attendre à tout ; d’eux, il n’y a plus rien à croire, ni à espérer. Rien ne nous aura été épargné. Même le mariage gay et l’adoption de mineur(s) !

    Quant à eux, ils n’ont rien à craindre ; ils se sont bien protégés avec les lois qui les favorisent.
    Surtout quand on sait que la Justice aux ordres est inefficace quand il s’agit des politiques.
    Et par ailleurs la loi Taubira ne permet-elle pas pour une peine inférieure à 5 ans de ne pas être emprisonné ? Donc rien à craindre pour Sarkozy…

    Rien à faire de l’ump !
    Ce parti me saoule !!!

  • toubib16 , 22 novembre 2014 @ 12 h 16 min

    Rassurez-vous, la sarkophilie aigue se soigne aussi…
    Ne soyez pas dupe ; ouvrez vos oreilles.
    Pour le moment, votre poulain ne me convainc pas, donc, j’attends pour voir.

  • toubib16 , 22 novembre 2014 @ 12 h 22 min

    Balançons-lui le “Kyrie des ru-geux…”
    Montjoie Saint Denis

  • maginet , 22 novembre 2014 @ 15 h 47 min

    Il ne vous reste que la patience, et en ce qui concerne , je n’ai pas de problème d’audition et pas de vue ,votre surnom est TOUBIB16
    et ma profession est médecin urgentiste

    bonne semaine et pas de stress, ce n’est pas mon poulain comme vous l’écrivez, mais une chose est certaine, je le préfère à l’enfumeur qui est en place

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