Bruno Le Maire souhaite taxer les allocations familiales

Dérapages. Non content de nous promettre « une scène de sexe » dans son prochain livre, Bruno Le Maire fait de nouveau parler de lui en prônant la taxation des allocations familiales.

Invité jeudi sur le plateau de LCI, Bruno Le Maire a soutenu la proposition socialiste de taxer les allocations familiales. « Je l’ai proposée en 2011 et je n’ai pas changé d’avis », explique-t-il. « Je sais que je suis minoritaire dans ma famille politique sur ce sujet là. Je suis attaché à notre système de protection sociale. Soyons capable de changer ».

Le député UMP de l’Eure a poursuivi en confondant la politique sociale et la politique familiale : « J’ai quatre enfants et je touche 432 euros par mois d’allocations familiales. Un ouvrier qui travaille dur et qui gagne 1 300 euros par mois. Ou même un employé qui serait à 2 000/2 200 euros par mois, ils vont toucher la même allocation. Vous trouvez ça juste ? ».

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44 Comments

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  • Charles Martel , 23 février 2013 @ 10 h 47 min

    Je crois distinguer dans votre discours une pointe de mépris pour ceux qui ont fait des enfants et se battent avec les incohérences de la loi française et les difficultés quotidiennes, aussi je vais prendre votre raisonnement à rebrousse poil : si vous haïssez les enfants et n’avez pas voulu en faire parce que vous êtes un misanthrope doublé d’un misogyne, c’est votre problème et ce n’est en tous cas pas une raison pour cracher à la figure de ceux qui ont entrepris de se marier et d’avoir des enfants.
    Rester seul dans la vie n’est pas une démarche courageuse, c’est une solution de facilité (sauf problèmes de santé bien sûr) et une belle preuve d’égocentrisme. Je l’ai été jusqu’à 31 ans, je suis aujourd’hui père de 10 enfants parce que je l’ai effectivement choisi, mais je m’efforce chaque jour de faire en sorte que chacun de mes enfants ne devienne pas un poids pour la collectivité mais au contraire qu’il participe à son effort à la mesure de ses talents à l’âge adulte. C’est ce qu’on appelle l’éducation, je crois…
    En contrepartie, et pour parvenir à l’objectif ambitieux que ma femme et moi nous sommes fixé, elle ne travaille pas (façon de parler !) et s’occupe entièrement de nos enfants au lieu de les larguer à une crèche ou une nounou pour aller travailler et arrondir les fins de mois.
    Encore faut-il pour cela que la collectivité ne me mette pas la tête sous l’eau en faisant mine de ne pas voir que la situation peut devenir rapidement invivable en l’absence de compensation des taxes supplémentaires que je suis obligé de payer, et notamment la TVA sur les produits manufacturés dont j’ai forcément plus besoin que d’autres, les taxes liées au logement,…
    Si vous n’êtes pas capable de comprendre cela et de l’admettre, c’est que votre égo a tellement enflé qu’il vous masque la vue.
    Mais je suis sûr que c’était juste de la provocation de votre part, destinée à faire réagir…

  • Charles Martel , 23 février 2013 @ 11 h 00 min

    C’est tout à fait exact. Pas plus que la sécu, avec sa gestion paritaire opaque, la CAF n’est un modèle de gestion. Mais faut-il pour autant condamner les familles françaises ? D’une manière générale, toutes les officines créées par les communistes avant ou après la guerre sont des repaires de profiteurs avec leur sureffectif chronique, leurs salaires et retraites mirobolants, leurs tarifs préférentiels, leur temps de travail ridicule, leur comités d’entreprise pléthoriques… S’il y avait un coup de balai à donner, c’est par cela qu’il faudrait commencer. Mais aucun gouvernant, aucun homme politique n’a encore eu le courage de s’attaquer aux syndicats. Et la France s’en meurt, car ces syndicats, d’obédience marxiste et au comportement mafieux, sont non seulement au-dessus des lois mais dilapident la richesse nationale en détruisant leur outil de travail partout où ils sont présents, alors qu’ils n’ont aucune légitimité en terme de représentativité. C’est un des grands scandales de la république française, dénoncé et moqué régulièrement par la presse étrangère mais curieusement passé sous silence par la presse française…
    Ce n’est donc pas sur la famille française, celle qui paie des impots et la CSG sur les maigres allocations qu’on lui verse qu’il faut taper, mais sur ceux qui, dans l’ombre des services publics et des entreprises à capitaux d’état s’en foutent plein les poches avec l’argent du contribuable.

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