Sciences Po : Qui est donc l’inconnu poussé par le clan Descoing ?

Parmi les candidats à la direction de Sciences Po qui vont passer le grand oral ce samedi 23 février, on trouve Jean-Michel Blanquer ancien directeur général de l’enseignement scolaire à l’Éducation nationale, l’économiste Jean Pisani-Ferry, directeur de l’Institut Bruegel, le professeur agrégé de droit Louis Vogel, qui vient de terminer ses mandats de président de la Conférence des présidents d’université et de président de l’Université Paris II Panthéon-Assas, Christine Musselin, directrice du Centre de sociologie des organisations, etc. mais aussi… Frédéric Mion, actuel secrétaire général de Canal+, révèle LExpress.fr ce jeudi.

Pas d’expérience dans la direction d’un établissement d’enseignement supérieur mais des soutiens de poids

Âgé de 44 ans, normalien, énarque, diplômé de Sciences Po, ce dernier peut conter sur le soutien de proches de feu Richard Descoings, dont David Azema, directeur de l’Agence des participations de l’État. Rapporteur de la commission Attali sur l’avenir de l’enseignement supérieur, ancien conseiller au cabinet de Jack Lang, il avait été appelé par Richard Descoings dans le cadre d’une mission pour la section “service public” de l’école. Frédéric Mion est un “ami d’Isota”, une association créée par Me Caroline Mécary, avocate, et Pascal Houzelot, fondateur de la chaîne gay Pink TV et de Numéro 23, “la chaîne de la diversité”, qui milite pour la dénaturation du mariage et le droit à l’enfant. Autant dire que Mion directeur de Sciences Po, les cours obligatoires sur le genre ne sont pas prêts de devenir facultatifs…

Photo : Groupe Canal +

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13 Comments

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  • Robert , 23 février 2013 @ 21 h 31 min

    Qui pourrait oser insinuer?

    http://youtu.be/ymWHzcESaPY

  • Robert , 23 février 2013 @ 21 h 33 min

    En tout cas, il ne risque pas d’en être;

    http://youtu.be/8r-ziuXOCKc

  • Pierre , 23 février 2013 @ 22 h 11 min

    Je suis étudiant à Sciences-po Paris. Deux petites remarques sur le sujet :
    – il serait peut être bon de ne pas assimiler 11000 étudiants en sciences politiques/sociales au directeur de leur école. A côté d’un directeur (dont le poids sur l’enseignement est plutôt faible et qui n’est pas choisi par les étudiants) , des centaines de professeurs et d’intervenants internationaux de grande qualité enseignent à Sciences-Po.
    – quant à un soi-disant “cours obligatoire sur le genre”, il s’agit tout simplement d’une fausse information. Il existe des matières dans le domaine des “gender studies” (discipline né dans les années 1990 et répandue dans toutes les écoles de sciences sociales) mais ces matières demeurent optionnelles. Les étudiants ont le choix de les suivre ou non parmi des dizaines de cours électifs.

  • Goupille , 24 février 2013 @ 10 h 57 min

    Dont l’héritage du Christianisme dans la civilisation européenne,
    et du Catholicisme dans le civilisation Française,
    I presume ?

  • Goupille , 24 février 2013 @ 11 h 00 min

    A moins que ce ne soit considéré “discriminant”, comme l’enseignement de notre “Culture Générale”, à base d’humanités et de littérature française, fustigé par le CRAN, entre autres.

    Le griotage, c’est mieux.

  • Eric Martin , 25 février 2013 @ 0 h 46 min

    Ce n’est pas ce qu’affirme Françoise Milewski, co-initiatrice du projet, en 2010 dans les colonnes du Figaro :

    “Les cours seront obligatoires et conditionneront l’obtention du diplôme. C’est un projet ambitieux, il ne s’agit pas de la création d’un «Master Genre», où seuls quelques étudiants suivraient ces cours. C’est la raison pour laquelle nous avons mis du temps à pouvoir le lancer.”

    Source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/06/10/01016-20100610ARTFIG00767-l-egalite-hommes-femmes-sur-les-bancs-de-sciences-po.php

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