Agnès Saal : un scandale qui n’en finit pas ! La voilà recasée au ministère de la Culture, à un poste créé pour elle !

Lu dans Le Point :

Il y a un an, Agnès Saal, en prenant ses fonctions de présidente de l’Ina, prévenait ses collaborateurs en ces termes : “Je suis janséniste, avec moi, fini, les séminaires dans les Relais et Châteaux ou les déjeuners dans les restaurants gastronomiques.” Non, son art de vivre à elle, c’est de voyager en taxi, de laisser le compteur tourner quand elle se rend à des projections ou à des sauteries mondaines. Et de faire profiter à son fils de ce moyen de transport si commode. Ça ne coûte rien, c’est l’État qui paye ! Au total, 40 000 euros de factures, dont plus de 6 600 pour le rejeton. On venait de découvrir d’où venait l’étymologie d'”addition saalée”…

En avril, Madame Saal est reçue par Fleur Pellerin et démissionne quelques heures plus tard. C’était le minimum, me direz-vous. On s’était repris à espérer : ça y est, la République allait devenir exemplaire et irréprochable. Sauf que c’est une démission un peu particulière… Agnès Saal est énarque, voilà plus de 30 ans qu’elle grenouille dans les milieux culturels, Rue de Valois dans le gouvernement Jospin, mais aussi au Centre Pompidou… Au moment où le budget de la Culture est en chute libre, il aurait été dommage de laisser tomber l’une de ses enfants chéries… La ministre avait déjà renoncé à ouvrir une procédure disciplinaire contre elle ! Une fleur totalement injustifiée au regard de la faute, et plus encore de son poids symbolique. Mais c’est hier que Le Monde dévoile le pot aux roses : voici donc Agnès Saal nommée au ministère de la Culture. Comme chargée de mission sur les questions de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ! Un poste qui n’existait pas auparavant. On a donc construit une piste d’atterrissage pour poser la bienfaitrice des chauffeurs de taxi parisiens. Sans doute une mission au ministère des Transports aurait été de meilleur aloi… Contactée par RTL ce matin, Fleur Pellerin n’a pas voulu répondre. La ministre pyromane n’a même pas essayé de jouer les pompiers de service. En son for intérieur, elle doit sentir que, là, ça va se voir, que ce parachutage dépasse les bornes du scandale…

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28 Comments

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  • 0 / 10
  • eric-p , 21 mai 2015 @ 11 h 49 min

    Oui mais comme vous le dites vous même,
    Agnès Saal est HAUT FONCTIONNAIRE, comprendre en clair aristocrate de la république,
    et donc bénéficie de tous les privilèges dus à son grade !

    Si vous voulez mettre fin à cette situation, il faut abattre la république et songer à un autre système…

    NB: Les médias avaient déjà dénoncé la comédie de la démission d’Agnès Saal…
    On savait déjà qu’elle rtetrouverait un poste…très bien payé qui plus est !

  • tonio , 21 mai 2015 @ 11 h 49 min

    rien ne se perd , rien ne se crée, tout se transforme, sauf les postes ministériels ?

  • KIKI , 21 mai 2015 @ 11 h 53 min

    Par contre aux prochaines élections il faudra se rappeler de tout cela, les français ont la mémoire courte……

  • nauticat , 21 mai 2015 @ 12 h 09 min

    bonjour KIKI hélas non ! Les citoyens français (du moins 1/3 ) ne comprennent toujours pas qu’il existe une utopie dangereuse ! La preuve cela fait plusieurs fois qu’ils la remettent en place . Ces politiques de moins en moins compétents & représentatifs sont de surcroit pour cette législature-ci accompagnés de personnes étrangères à notre civilisation ,et d’après ce que j’en vois ;absolument inaptes à la comprendre !

  • marie france , 21 mai 2015 @ 12 h 23 min

    vous pensez bien que cette grande bourgeoise et le reste …a toute les portes ouvertes pour la recaser ,que ce soit la gauche comme la droite ,ils se placent ,placent leurs familles,leurs amis,progitent au maximum ,et n’ont Rien à faire du peuple,et ce qu’il y a de plus drôle que DAME Gauche se dit Vertueuse et fait la morale à tour de bras ,pauvre de nous

  • ranguin , 21 mai 2015 @ 12 h 42 min

    On en avait pris pendant 14 ans, on a remis ça.
    Faut avouer qu’on est con.

  • Melisenda , 21 mai 2015 @ 13 h 32 min

    “Dans quel pays vivons-nous ?”, mais, cher Monsieur, dans une République exemplaire, comme l’a affirmé et affirme encore un certain président normal, tellement normal que l’on est en droit de s’interroger sérieusement sur ce point.

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