SGP Police FO : “Une incompréhension chez les policiers sur la gestion du maintien de l’ordre”

Quand le gouvernement se sert des casseurs pour discréditer les manifestants contre la loi Travail. Nicolas Comte, secrétaire général adjoint Unité SGP Police FO, était l’invité d’Olivier Truchot dans BFM Story pour revenir sur les nombreux débordements lors des manifestations anti-loi Travail. “Depuis le début, à aucun moment, nous avons été en capacité de stopper les casseurs. Au départ, il y a eu des problèmes avec les services d’ordre des organisations syndicales qui n’avaient pas forcément pris la mesure de tout cela”, a-t-il expliqué. “Aujourd’hui, les casseurs sont maintenus à l’extérieur du cortège syndical. Nos collègues, notamment sur la dernière manifestation, nous ont fait part, de casseurs qu’on laissait s’installer pendant de nombreuses minutes sans intervenir et qui se préparaient à donner l’assaut aux fonctionnaires de police. Il y a une incompréhension chez les policiers sur la gestion du maintien de l’ordre. On a l’impression qu’on n’a pas tout fait pour interpeller pour empêcher les casseurs”, a-t-il ajouté :

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3 Comments

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  • Marino , 21 juin 2016 @ 18 h 45 min

    La décision de Bernard Cazeneuve de faire de la manifestation anti loi travail de jeudi un rassemblement statique est dénoncée comme une atteinte à la démocratie par la gauche de la gauche et comme un enfumage par le Front national.

    Jean-Luc Mélenchon, Olivier Besancenot, Caroline de Haas, Eric Coquerel, Danielle Simonnet, Esther Benbassa ou encore Gérard Filoche: l’ensemble de la “gauche critique” s’oppose aux conditions imposées par le gouvernement pour le rassemblement anti-loi travail du 23 juin.

    Alors que les organisateurs de la manifestation souhaitaient défiler de Bastille à Nation, le ministre de l’Intérieur a expliqué dans un courrier adressé à la CGT que «pour garantir la liberté d’expression tout en la conciliant avec la préservation de l’ordre public et la sécurité des participants, le préfet de police de Paris vous a proposé, à ma demande, la tenue d’une démonstration de voie publique alternative, consistant en un rassemblement statique, place de la Nation, aux jours et horaires déclarés».
    Bien qu’il ne s’agisse pas, à proprement parler, d’une interdiction de manifester, la gauche de la gauche perçoit comme telle la décision de la préfecture.
    Invité de RMC et BFMTV, le socialiste Gérard Filoche s’est insurgé: «Il est intolérable d’envisager que cette manif soit interdite, personne ne pourra m’empêcher de marcher.»
    «Jeudi, je ne respecterai pas l’interdiction de manifester!», clame Olivier Besancenot dans un tweet agrémenté d’une image démonstrative d’Homer Simpson.

    Un constat partagé, mot pour mot, sur France 2 par l’eurodéputé Front national Louis Aliot: «On ne discute même plus de la loi, on discute de ses conséquences.»
    Le vice-président du FN Florian Philippot s’abstient lui aussi de trancher entre autorité de l’Etat et soutien aux manifestants. Il dénonce sur Twitter une manipulation de l’opinion: «Les sottes polémiques du gouvernement sur les manifs, défilés ou pas, veulent faire oublier le fond abject de la loi travail voulue par l’Union européenne.» Louis Aliot sur France 2

    *Ça va péter ?

  • ESCLAFIT , 22 juin 2016 @ 9 h 23 min

    Quelle comédie ! Le gouvernement laisse faire la chienlit et laisse ses forces de l’ordre qui n’en sont plus se faire étriller. Le gouvernement organise la chienlit, c’est trés différent que d’être laxiste, il est l’organisateur de la pagaille.

  • BAILLY , 22 juin 2016 @ 17 h 05 min

    Relire le très beau livre écrit en 1981 par Monsieur Jean MONTALDO, sur les syndicats.

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