Suppression du délai de réflexion sur l’avortement : le groupe “Les Républicains” au Sénat va saisir le Conseil constitutionnel

Vendredi 18 septembre, à l’occasion de l’examen du projet de loi santé, le Sénat a voté la suppression du délai de réflexion sur l’avortement qui existe depuis l’adoption de la loi Veil en 1975. Actuellement, deux consultations médicales sont obligatoires avant l’assassinat de l’enfant dans le sein de sa mère, avec un délai de réflexion d’une semaine entre les deux, qui peut être réduit à 48 heures pour “les cas d’urgence”. Pour les militants pro-mort, ces sept jours de réflexion ont pour principal objectif de faire culpabiliser les femmes et de les inciter à renoncer à leur projet d’avortement.

La mesure, déjà adoptée par l’Assemblée nationale, avait été retoquée par la commission des affaires sociales du Sénat fin juillet. Son président, le sénateur Les Républicains Alain Milon, estimait en effet que les règles de l’IVG méritaient d’être examinées dans le cadre d’une loi sur la bioéthique et non au détour d’un simple amendement. Vendredi, pour retoquer cet avis, les élus de gauche, en minorité sur les bancs du Palais du Luxembourg, ont pu compter sur le soutien de 22 membres du groupe UDI. Le groupe Les Républicains a annoncé son intention de saisir le Conseil constitutionnel pour demander le rétablissement de ce délai :

Pour les sénateurs socialistes et la plupart des UDI de la chambre haute, ceci n’est pas un enfant. Ces gens ont vraiment de la m… dans les yeux !

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16 Comments

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  • Gisèle , 23 septembre 2015 @ 0 h 23 min

    Leur cerveau est un amas de cellules en putréfaction faisant déjà partie des ténèbres .

  • JEAN , 24 septembre 2015 @ 15 h 29 min

    @Sev
    “Nous femmes de l’an 2000 avons droit à l’avortement”. Vous n’avez aucun droit, surtout pas celui de tuer un innocent. Vous avez le devoir de préserver cette vie que vous avez mise en route en vous “envoyant en l’air”. Je ne parle bien évidemment pas ici, des cas de viol, de maladie, etc.
    Certainement que vous ne considérer pas cet enfant comme tel, c’est juste un fœtus. Mais Dieu dit ceci dans le livre des Psaumes : “Avant que je ne t’aie formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu ne sois sorti de son sein, je t’avais consacré…” ou encore, “Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient; Et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux existât.
    Avez-vous déjà rencontré une femme ayant par accident, perdu cet enfant qu’elle portait depuis quelques semaines ? Et bien croyez moi, elle ne dit pas mon fœtus est mort mais mon enfant est mort. En cas de nécessité je peux comprendre que l’on puisse en arriver là et ce ne doit certainement pas être une décision facile à prendre.
    Malgré tous les moyens existants en ce 21è siècle pour ne pas en arriver là, j’ai du mal à comprendre que l’on puisse encore tuer ainsi des dizaines de milliers d’enfants chaque année dans notre pays de France.
    Ce n’est pas parce qu’une loi le permet qu’elle est bonne et qu’il faut le faire absolument.
    Ce que je reproche à ce système, c’est qu’on ne propose pas aux “candidates” à l’avortement d’autres alternatives, (on va même supprimer le délai de réflexion-c’est impensable, on y a droit même pour un simple crédit) lorsqu’elles vont s’adresser aux institutions officielles, et pourtant il en existe.
    Des pays voisins au nôtre ont mis en place d’autres manières de faire pour sauver ces pauvres vies.
    Savez-vous tous les trafics qui existent derrière ces massacres ? Certains arrivent à se faire de l’argent sur ces pauvres cadavres.
    Nous allons payer tout cela un jour ou l’autre.
    En attendant, vous les femmes de l’an 2000, continuer d’user de ce droit de tuer, votre corps vous appartenant.

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