Les Français ne veulent pas d’une loi interdisant la fessée, l’oligarchie insiste…

La fessée, pour ou contre ? par Chaunu

Le député écologiste François-Michel Lambert, auteur d’un amendement interdisant les punitions corporelles à la proposition de loi sur la famille, l’a retiré lundi 19 mai au soir après l’engagement du gouvernement de « reprendre la discussion lors d’une prochaine proposition de loi ». Le texte précisait que « les titulaires de l’autorité parentale ne peuvent user de châtiments corporels ou de violences physiques à l’égard de l’enfant ». Déjà 18 pays d’Europe interdisent la fessée, mesure recommandée par le Conseil de l’Europe et prônée dans un rapport remis début avril au gouvernement par le juge des enfants Jean-Pierre Rosenczveig.

Rue 89 rappelle que selon la dernière enquête sérieuse sur le sujet, publiée par TNS-Sofres en 2009 :

  • 82% des Français sont hostiles à une loi interdisant la fessée ;
  • ils sont 67% à déclarer en avoir déjà donné une ;
  • et sont 45% à estimer qu’elle « apprend le respect de l’autorité ».

Et notre confrère de résumer : “Hors de question, pour une majorité de Français, que l’État vienne se mêler de la manière dont ils traitent leurs enfants.”

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20 Comments

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  • sentinelle , 23 mai 2014 @ 11 h 49 min

    Ah, les soixante huitards !……….comme Bernard, on à vu ce que donne l’éducation sans interdit et de loin je préfère des pères comme Eric Martin qui sauront évaluer le degrés de la bêtise nécessitant une fessée.

    De toute façon, tout est fait pour nous faire culpabilisés et surtout de nous faire passés pour de mauvais parents, la preuve, Bernard lui-même argue cet argument, à croire que les parents sont des abrutis incapable de prendre des décisions pour l’éducation de leur enfants.

    Quand on voit aujourd’hui que se sont des gosses qui dirigent leur parents ! excusez moi, mais l’enfant à besoin de valeurs, de repaires et de limites. C’est de ça et uniquement de ça dont ils ont besoin, car ce sont les signes de l’amour.

    La loi des hommes n’est en rien supérieur à celle de Dieu qui dit de corriger l’enfant rebelle afin qu’il apprenne l’obéïssance, pour son bien futur.

    Alors les avis de Bernard…………………….poubelle.

  • paname , 23 mai 2014 @ 14 h 36 min

    Merci pour le dessin :-)))

  • Bernard , 24 mai 2014 @ 1 h 42 min

    Votre prétendu exemple concret (son caractère “concret” est quelque peu entaché par un “si” qui en montre le simple caractère d’hypothèse…) démontre parfaitement mon propos : si, malgré l’interdiction claire, malgré vos explications sur les questions de vie ou de mort ici en jeu, malgré la clôture (réécoutez “Pierre et le Loup” sur leur inanité… et leur nécessité !), votre gamin persiste à traverser cette rue, c’est que vous avez complètement failli à votre mission d’éducation et de protection : vous pouvez toujours vous soulager de votre impuissance à distribuant fessées et coups de pied au cul, cela ne changera rien au fait que : soit il recommencera à la première occasion où il se sera au préalable assuré de l’impunité (“le chat n’est pas toujours là”), soit il se soumettra sans comprendre la rationalité de votre interdiction par peur de la punition ; et il est vrai que les imbéciles qui réaccélèrent immédiatement après le radar ne sont que la prolongation de ces soumissions et violences imposées dans l’enfance par des adultes qui se croient adultes… Je ne sais pas si vous êtes lecteur de SF, mais dans la remarquable série d’Isaac Asimov (“Fondation”, etc.) un personnage dit en substance “la violence est le dernier refuge de l’incompétence” et, de toute façon et pour finir : oui ou non, êtes-vous d’accord avec les prescriptions parfaitement claires du Code Pénal relatives à l’âge de victimes ? Oui ? Non ?

  • Bernard , 24 mai 2014 @ 1 h 56 min

    Excellente illustration de mon propos : de quelle manière entendez-vous “fermer la gueule” de ceux qui ne sont pas exactement d’accord avec vous ? Vous n’êtes pas seulement “grossier” : vos “menaces” tombent sous le coup – pardonnez-moi de me référer à la loi – du Code Pénal.
    Aucun “discours gnangnan” (autre forme d’impuissance de l’éducateur) à la suite d’une bêtise : une punition tout simplement, et s’il y a eu victime, réparation. Et la seule punition autorisé par la loi est la privation momentanée de liberté.
    A vous lire on peut en effet mesurer le caractère tout à fait nuisible de la fessée et du coup de pied au cul… Vous y avez pris plaisir à l’époque ? Quant à se mette à “bien” travailler à l’école suite au coup de pied cité, ce fut votre seule motivation ? vraiment ? dommage pour vos maîtres qui avait donc affaire à un gamin qui ne marchait qu’au coup de pied aux fesses … Aucun plaisir dans la gymnastique, la musique, la mathématique, l’histoire, etc ? vraiment ? et aujourd’hui qu’est-ce qui vous fait avancer dans la vie ? la peur du gendarme ? c’est ce que vous appelez respect de la loi et comportement citoyen ?

  • Bernard , 24 mai 2014 @ 2 h 19 min

    Très audacieux de se faire le porte-parole de Dieu !… Mais apparemment Dieu ignore l’orthographe et votre lapsus sur “repaire” et “repère” est très savoureux ! Vous êtes tout “excusé” : la bêtise n’est pas répertoriée au Code Pénal, et on ne relèvera pas les autres erreurs d’orthographe (il semble qu’il vous a manqué quelques coups de règles sur les doigts…) En ce qui concerne les parents, je n’ai à aucun moment mis en cause “les” parents en général, mais seulement ceux qui s’expriment ici.
    Et pour en revenir à la “correction” de l’enfant “rebelle” elle est évidemment nécessaire : on corrige un texte, on taille un rosier, on fait s’intérioriser les interdits comme évidences parce que ces interdits sont la condition de la liberté humaine ; mais si cette correction consiste précisément dans la violence en miroir de celle qui a motivé la punition, il ne s’agit plus de punition mais de vengeance, de peur qui se traduit en agressivité, du défoulement sadique de l’adulte resté dans l’impuissance infantile de parler et penser.
    Mais encore une fois, l’impuissance et l’incapacité à réfléchir et se mettre à la place d’autrui dans l’obligation à la réciprocité, ne sont pas répertoriées au Code Pénal… sauf quand d’autres sujets humains en sont victimes, entre autres les enfants (et à propos des enfants qui “dirigent” leurs parents, visiblement le sort des 600 ou 700 qui meurent – et ne parlons pas des blessés physiques et psychologiques…- tous les ans des violences infligées par leurs géniteurs, ne vous préoccupe pas beaucoup…)

  • P. , 26 mai 2014 @ 16 h 12 min

    Le Code Pénal est sujet à une très légère interprétation du juge, malgré le principe de l’application stricte de la loi pénale, la coutume permet de déroger à des articles de ce Code (la corrida par exemple est interdite dans les textes, car c’est de la maltraitance, mais elle reste autorisée localement, là ou la tradition existe depuis de nombreuses années, voire siècles)
    Il en est de même pour la fessé, le juge (pour l’instant) ne condamne pas tant qu’il reste évident que ça n’a pas porté préjudice à l’enfant.
    Et cette magnifique analyse ” il est vrai que les imbéciles qui réaccélèrent immédiatement après le radar ne sont que la prolongation de ces soumissions et violences imposées dans l’enfance par des adultes qui se croient adultes… ” , de la part de quelqu’un relevant le “si” dans un exemple, c’est cocasse. Vous prenez vous même un exemple et vous en extrapolez les conclusions qui vous arrangent… Subtil.

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