Luc Ferry : « La guerre de Vendée, c’est le premier grand génocide en Europe, il y a eu 500 000 morts »

Le 18 mai 2015 sur I>Télé, Luc Ferry affirme que “les guerres de Vendée, c’est le premier grand génocide dans l’Histoire de l’Europe, il y eu 500.000 morts ! (…) Plus aucun historien ne le conteste aujourd’hui” :

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23 Comments

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  • Gérard Couvert , 22 mai 2015 @ 8 h 56 min

    Le grand n’importe quoi anti-républicain et pro-archaïsme ! et pourquoi pas 1 million ? Rien n’indique dans le peuplement de la région une saignée de cet ordre.
    Je suppose qu’il veut se faire élire par la-bas.

  • Austrasien , 22 mai 2015 @ 9 h 10 min

    Ah enfin! On commence à reconnaitre le génocide vendéen.

  • Fustige , 22 mai 2015 @ 9 h 35 min

    @Gerard Couvert

    Avant de tenir des propos négationnistes dignes du “détail de l’histoire” de JMLP, renseignez-vous

  • Mme la prof , 22 mai 2015 @ 10 h 29 min

    “la région” ? peut on parler d’ignorance aussi de votre côté ? Les Guerres dites “de Vendée” n’ont pas touché ce qui est aujourd’hui le département 85. Elles remontent jusqu’à la Mayenne ! Et oui, les historiens s’accordent aujourd’hui à donner des chiffres incroyables, mais cela ne correspond pas à ce que la 3ème République a voulu inscrire dans le mythe de la “superbe” Révolution Française…

  • Antoine , 22 mai 2015 @ 10 h 31 min

    Vous vous trompez. Les armées de l’Ouest de la République ont bien commis un massacre dans la Vendée militaire. Plusieurs éléments le prouve. Le premier est le vote de décret qui ordonne d’écraser les “rebelles”. Encore faut-il définir qui ils sont. Il est présenté par un député de la Convention nommé Barère. Un premier décret est voté le 1er août 1793. Il précise les mesures à prendre contre la Vendée. Un second décret est voté au mois d’octobre. Il s’intitule “Détruisez la Vendée”. Ce décret ne met pas d’interdit sur les personnes qu’il faut réprimer, quand bien même la répression serait justifiée. Cela laisse le champ libre à n’importe quelle interprétation surtout que les généraux républicains sont dans une impasse. Le nom du département devient Vengé. Au tout départ, des secours sont prévus pour les femmes, les enfants, les vieillards et les non-alignés mais dans la pratique, ça ne se fera pas.

    Le deuxième élément qui le prouve est l’attitude de certains généraux. Ils ne sont pas tous en faveur d’un écrasement de la Vendée loin de là. Ils sont divisés en fonction des factions qui dirigent la Convention. Certains sont sous la houlette des Sans Culottes. Ce sont des ultra-Révolutionnaires. C’est le cas de Turreau qui met en place ses colonnes infernales ou de Westerman. D’autres sont sous la direction des Montagnards qui souhaitent simplement un affaiblissement des Vendéens. Malheureusement, c’est un manque d’État qui causera le drame des massacres car les généraux républicains ne recevront pas d’ordre écrit. Le troisième élément est un plan d’action mis en place par Turreau même qui donne naissance aux colonnes infernales. Son objectif est de prendre les Vendéens en tenaille pour réduire leur résistance à néant. Dans la pratique, l’exécution de ce plan est très désorganisée malgré les milliers de morts que ça commet.

    En fait, actuellement, la polémique est de savoir comment nommer les évènements qui se sont passés en Vendée pendant la Terreur. Le génocide pourrait être défini par trois éléments. D’abord, une planification par un État avec une légalisation de pratiques conduisant aux crimes. Ensuite, une application très organisée pour répondre à la législation. Enfin, une répercussion très forte sur la population qui en est victime. La particularité du massacre des Vendéens est un paradoxe entre la théorie et la pratique. Car dans la théorie tous les éléments montrent que l’on veut exterminer une population désignée. Mais dans la pratique, cette exécution est très désorganisée. Le plan de Turre

  • Antoine , 22 mai 2015 @ 10 h 36 min

    Excusez moi, erreur de manipulation. Je disais que le plan de Turreau n’a pas été appliqué à la lettre par ses colonnes. Enfin, seul le traumatisme correspond à la définition. Mais le nombre de morts est exagéré chez M. Ferry. Le démographe Jacques Hussenet l’a déterminé à 170 000, ce qui correspond environ à 22/23 % de la population vendéenne. C’est beaucoup. Pendant la reconstruction, la Vendée cherchera un sens à ce massacre et l’idée même de la Révolution est mise en cause. Si le terme de génocide n’est pas appliquer, on peut qualifier ces évènements de populicide. Car un témoin nommé Gracchus Babeuf utilisera ce terme dès 1794.

    Il faudrait que vous fassiez attention à ne pas confondre une chose. Ce n’est pas parce que l’on dénonce un massacre que l’on est forcément anti-républicain ou royaliste. On peut être d’accord avec les institutions et pour autant désapprouver la politique qui est conduite par le gouvernement en place. Quand on ne fait pas cette distinction, on rend impossible toute critique et tout débat. Ce n’est pas forcément donner une belle image d’un pays qui se veut respectueux de la liberté d’expression.

  • Catholique & Français , 22 mai 2015 @ 10 h 51 min

    La négation catégorique des crimes innombrables de la Révolution-Mère du Monde Moderne (on parle toujours de la Vendée, comme s’il n’y avait eu que la Vendée !) relativise les leçons de Morale des Autorités Françaises à Poutine et consorts : quand on veut grimper au mât de cocagne, il faut avoir le derrière propre !

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