Ata n’est pas un ET! (Vidéo)

Quinze ans après sa découverte, Ata, cet «alien» trouvé dans le désert d’Atacama, s’est mis à parler. L’examen de ses gènes ont permis aux scientifiques américains de tirer des conclusions qui risquent de faire déchanter les partisans des théories extraterrestres.
Le célèbre «alien» à crâne allongé et ne mesurant que 15 centimètres, dont le corps a été découvert en 2003 dans le désert d’Atacama, au Chili, était en réalité un enfant souffrant d’un sérieux dysfonctionnement des gènes responsables de la croissance des os, apprend-on d’un article paru dans le journal Genome Reseatch.

​Comme le précise M.Nolan, Ata, le nom donné à cet «humanoïde», ressemble à un alien non seulement de l’extérieur mais aussi de l’intérieur. Par exemple, malgré sa petite taille, les os de son squelette ressemblent par leur niveau de formation à celle d’un enfant de huit ans. En outre, il a 10 paires de côtes et non 12 comme le reste des hommes.

Les scientifiques ont dont dû décrypter le génome d’Ata et analyser quelque trois millions de petites mutations qu’il contenait. Au bout du compte, ils ont réussi à déterminer une soixantaine de gènes liés au développement de la scoliose et aux perturbations de la synthèse de collagène. L’étude a en outre démontré qu’Ata ne pouvait pas avoir huit ans au moment de son décès, mais était mort soit avant la naissance, soit peu après sa naissance.
Durant de nombreuses années, les partisans des théories de l’existence d’une vie sur d’autres planètes ont souvent fondé leurs propos sur deux «preuves»: le corps d’Alyoshenka, alien présumé découvert en 1996 près de Kychtym, dans l’Oural, et son «cousin» Ata, découvert à Atacama, en 2003.

Contrairement à Alyoshenka, dont le corps a été détruit avant qu’il ne puisse être examiné par des spécialistes qualifiés, les restes d’Ata sont étudiés par des scientifiques depuis voilà 15 ans.

Les scientifiques espèrent que la poursuite de l’examen des gènes d’Ata aidera à établir la cause de toute une série de maladies innées liées au développement du squelette et espèrent apprendre à les traiter.

 

Source

 

Ata serait une petite fille décédée, il y a environ soixante ans.

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