Vidéo – “Oui, on s’est vu mourir car nous étions prisonniers de ce train”!

https://www.youtube.com/watch?v=T2g31Rxol-E

Le témoignage donne des frissons. Au lendemain de l’attaque du train Paris-Amsterdam, déjouée par des soldats américains présents à bord, Jean-Hugues Anglade, qui était également dans le train et qui s’est légèrement blessé à la main, revient sur ce qui s’est passé dans un témoignage au magazine Paris Match.

11902340_883104915060791_2671667198135159041_n

                                                                                              (Sa page Facebook)

“J’étais avec mes deux enfants et ma compagne, autour de nous, il y avait une quinzaine de passagers. Tout à coup, des membres du personnel naviguant ont couru dans le couloir, le dos courbé. Leurs visages étaient blêmes. Ils se dirigeaient vers la motrice, leur wagon de travail. Ils l’ont ouvert avec une clef spéciale, puis se sont enfermés à l’intérieur… “, raconte en préambule l’acteur.

images

“C’était terrible et insupportable”
Jean-Hugues Anglade revient sur ces moments de panique, avant que les soldats américains ne mettent hors d’état de nuire le tireur. “L’homme armé venait vers nous, il était déterminé. J’ai pensé que c’était la fin, que nous allions mourir, qu’il allait tous nous tuer. Oui, on s’est vu mourir car nous étions prisonniers de ce train, et qu’il était impossible de s’échapper de ce cauchemar.”

L’acteur revient également sur l’attitude du personnel de bord, qui, selon lui, est parti s’isoler dans un local fermé à clé. “Nous tapions [sur la porte], nous criions pour que le personnel nous laisse entrer, nous hurlions ‘Ouvrez !’ On voulait qu’ils réagissent ! En vain… Personne nous a répondu. Silence radio. Cet abandon, cette détresse, cette solitude, c’était terrible et insupportable”, explique-t-il visiblement sous le choc.

images-1

Jean-Hugues Anglade rend hommage au courage des militaires américains, qui ont sauvé tout le monde à bord du Thalys: “Nous avons eu une chance incroyable d’avoir ces soldats américains. (…) Sans eux, nous serions tous morts.”

Source

Related Articles