Georges Moustaki était (aussi) un militant pro-pédophilie

Tandis que les médias français pleurent “un homme en blanc, barbe assortie, longs cheveux idoines”, aucun ne rappelle que Georges Moustaki faisait partie des 63 signataires d’un texte de soutien au pédophile Gérard R. (qui attendait depuis 18 mois son procès) paru dans Libération en mars 1979. Y est notamment dénoncé “l’ordre moral” qui viserait au “maintien de la soumission des enfants-mineur(e) s au pouvoir adulte” et affirmé que “l’amour des enfants est aussi l’amour de leur corps. Le désir et les jeux sexuels librement consentis ont leur place dans les rapports entre enfants et adultes. Voilà ce que pensait et vivait Gérard R. avec des fillettes de 6 à 12 ans dont l’épanouissement attestait aux yeux de tous, y compris de leurs parents, le bonheur qu’elles trouvaient avec lui”.

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117 Comments

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  • Colin , 24 mai 2013 @ 22 h 22 min

    J’ai vu des commentaires relativement délirants. Parlons-nous bien de pédophilie ? Qu’est-ce que la pédophilie ? La pédophilie est classée comme trouble de la préférence sexuelle (trouble mental) par la classification internationale des maladies (CIM)3 et comme paraphilie par le manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux (DSM)4. Point Barre… Considérant cela les pédophiles, quels qu’ils soient sont de dangereux prédateurs : Cohn-Bendit, Jacques Lang et tous les autres !

  • Renaud Léger , 25 mai 2013 @ 5 h 35 min

    Monsieur Lionel Lumbroso, vous êtes un pousse au crime car je ne peux que valider votre “sentence” sur la fâcheuse tendance des femmes à vouloir que tout ait même valeur et donc, par là même, donner un certain relief à l’idée que l’on aura toujours à leur pardonner un de leurs précédents ou futurs compagnons.

    Cette manie de ne rien hiérarchiser est amplifiée par le fait qu’elles sont très souvent attirées par les mauvaises odeurs. C’est sans doute pourquoi, dans des temps anciens, le père avait son mot à dire sur le choix du futur époux.

    Je sens que l’on va me tomber dessus à bras raccourcis mais pour ma défense je n’ai même pas eu le temps d’évoquer le fameux masochisme féminin qui forme la “Trinité” pour décrypter certains comportements de la gente féminine qui, malgré cela, demeure ce qui se fait de mieux et dont on ne pourra pas se passer.

    En fait, je suis enclin à dénoncer ces penchants par amour pour les femmes, pour les protéger d’un système approché déjà du temps de Nicolas Chamfort : ” la société, qui rapetisse beaucoup les hommes, réduit les femmes à rien ”

    Là on sort de la sphère des penchants féminins pour entrer dans celle des civilisations féminisées qui sont à mettre en parallèle avec les périodes dites de décadence.

    Dernier point, c’est tout à fait étonnant que vous soyez intervenu sur ce sujet car quelques minutes plus tôt je me faisais cette réflexion en lisant un intervenant qui se félicitait qu’une jeune fille qui manifestement lui plaisait fréquentât notre ami Moustaki. Je trouvais cela saugrenu au possible de se réjouir qu’un concurrent puisse jouir à votre place des faveurs de celle qui fait chavirer votre cœur !!!

  • Renaud Leger , 25 mai 2013 @ 9 h 47 min

    Donc si je vous suis, et c’est une tendance que je remarque de plus en plus vers ceux qui ont récemment découverts les vertus de la réaction, il faudrait par réaction contre ceux qui pratiquent l’auto flagellation, jeter un regard sur notre histoire avec des lunettes roses et surtout accepter tout et n’importe quoi. Vous ne serez tout de même étonné que les réactionnaires honnissent mai 68, c’est l’exact contraire de leurs valeurs. D’ailleurs, sans déflorer un secret, nous sommes rejoints par la nouvelle génération qui est pour le moins critique à l’égard des soixante-huitards et de leur contre-valeur, des parents lâcheurs qui ont préféré leurs droits à leurs devoirs et qui occupent maintenant de bons postes. Pour moi mai 68 et ses acteurs c’est la politique de la terre brûlée, de l’égoisme, après moi le déluge. Prends tout et ne lègue rien !!! Ceux qui ont craché au visage des autres, ce sont les soixante-huitards justement, ils ont craché à la figure de leurs parents qui leur avaient inculqué le respect – vous qu’avez vous transmis à vos enfants, rien, vous en avez fait des êtres narcissiques en les lachant…

    Pourquoi voyez vous un commentaire désenchanté lorsque je dis que mai 68 c’est la puérilité et la naïveté en marche (d’ailleurs ne réclamait on pas le pouvoir aux jeunes et pour paraphraser Fellini : “Je me demande ce qui a bien pu se passer à un moment donné, quelle espèce de maléfice a pu frapper notre génération pour que, soudainement, on ait commencé à regarder les jeunes comme les messagers de je ne sais quelle vérité absolue. Les jeunes…les jeunes…les jeunes…On eût dit qu’ils venaient d’arriver dans leurs vaisseaux spatiaux. Ce qui s’est passé entre 50 et 70 est fascinant et terrible, quand les générations qui savaient ont cédé le pouvoir à ceux qui venaient juste de quitter leurs jeux d’enfants. Seul un délire collectif peut nous faire considérer comme des maîtres dépositaires de toutes les vérités des garçons de quinze ans”)… ce n’est pas parce que je ne partage pas votre enthousiasme que je dois être caricaturé, j’aurai seulement été de ceux qui auraient manifesté pour que l’on mette un bon coup de pied aux fesses des braillards et je dois vous rappeler que les contre manifestants, bien qu’on en parle jamais, étaient nombreux à défiler en soutien à de Gaulle quelques jours après les “événements”.

    Ne pas pratiquer l’auto flagellation ne suppose pas que je vais être fier d’événements qui eux justement crachaient sur la France pour célébrer la République.

    PS : si vous voulez reprendre Kundera de manière aussi abrupte, c’est votre droit mais là encore cela traduit un certain manque d’humilité et une relecture de l’histoire coupable.

  • Jean AYMAR , 25 mai 2013 @ 10 h 49 min

    @monhugo

    Mais oui, mon hugo !: les musulmans, c’est connu . Tous pédos, violeurs, proxos, esclavagistes, traite des Blanches, coupeurs de têtes, anthropophages, sorciers et, ils osent tout, c’est d’ailleurs à çà qu’on les reconnait.

    çà te va comme çà, mon gentil goy hugo ? Sinon, vas-y lâche-toi , tu peux : tant que tu touches pas aux au “peuple élu” qui fait la météo nationale, tu pourras toujours continuer à déféquer tranquilos sur les “muzzs” sans avoir la chiasse.

  • MONBUREAU , 25 mai 2013 @ 13 h 06 min

    ça devient de la pédophilie certaine, morale et sociétale, quand la jeune personne est impubère.
    Sociétale (la loi juge qu’en dessous de 15 ans cela s’assimile a de la pédophilie)
    Mais si une personne de 40 ans se “paye” une personne de 16 ans n’y a t’il pas pressions morales de sa part?ou profiter de la faiblesse morale de quelqu’un qui n’a pas l’expérience de la vie?.
    C’est pourquoi il faut une loi à minima. Mais surtout à tout à chacun d’être morale et bien dans sa tête et sa conscience.
    D’où l’importance de la culture et de la religion pour mettre une limite à notre conscience.Sinon on tombe dans la bestialité
    Tout le monde, ou presque, connait les limites morales que lui dicte sa conscience.C’est surtout pour les déglingués et les malades que la loi est nécessaire.

  • MONBUREAU , 25 mai 2013 @ 13 h 12 min

    OUI d’accord ! ces gens que vous citez confondent, “profiter et plaisir” avec “amour”.

  • Lionel Lumbroso , 25 mai 2013 @ 14 h 34 min

    Cher Renaud Léger,

    Merci de votre réponse substantielle et sérieuse et je veux bien admettre que je vous ai porté la contradiction un peu vivement. Parvenu à 60 ans en janvier dernier et ayant le sentiment d’être porteur d’une synthèse puissante et utile, j’ai tendance à être en mode “Tournoi”, ces temps-ci, notamment en lien avec l’autre thème sur lequel nous discutons depuis hier, et il me semble incontournable, pour ramener du masculin, d’en forcer les traits car plus personne ne comprend plus trop de quoi il s’agit après 30 ans de bourrage de crâne visant à invalider tout ce qui est masculin.

    La condition humaine est marquée par le tragique et la part la plus pathétique est sans doute notre propension à nous “casser” les uns les autres. La pire sentence que l’on puisse passer, c’est de dénoncer comme futile, absurde, mal inspiré les propos ou les actes de tel individu, tel groupe, telle génération. L’existence humaine est le même drame pour tout le monde (évidemment non dénuée de joie pour qui sait la vivre avec la gravité opportune) et non seulement chaque parole et acte humain a du sens, mais chacun d’entre nous est fondamentalement bien intentionné, avant que les blessures des uns infligées aux autres et ainsi de suite viennent troubler cet élan positif.

    Essayez de mieux embrasser du regard de l’esprit les “respirations” historiques (par exemple entre permissivité et rigueur, entre phases plus collectives et phases plus individualistes, etc.) et les alternances logiques d’élan d’une génération à l’autre. Chaque génération ressent son “plus jamais ça”, qui change à chaque fois, et fait sa vie largement là-dessus.

    Pour ma génération (et si vous en êtes, alors je précise “dans mon milieu”), par exemple, un “plus jamais ça” marquant, c’était (chez nos parents) le verrou posé sur l’intime, le primat des bonnes apparences en société. Pour un enfant, c’était flagrant et le côté nuisible de cette attitude — à cette époque — était évident. Je savais que mon père portait une blessure affective marquante mais il n’en disait rien. Mes parents considéraient comme vulgaire de se dire “je t’aime” ; je ne les ai jamais vu s’embrasser sur la bouche comme un mari et une femme. Mon père est mort interloqué il y a 11 ans, se replongeant dans Montaigne les derniers temps parce que visiblement, il ne voyait pas au bout du chemin le sens que tout cela pouvait avoir. Ma mère me dit aujourd’hui, “Nous ne nous disions jamais que nous nous aimions et cela me manque aujourd’hui”.

    Les années 60 et Mai 68 ont directement à voir avec ça (et quelques autres regards de nouvelle génération de la même validité) et je vous invite à le considérer et à considérer cette génération avec le respect qu’elle mérite comme toutes les autres.

    “Rejoints par une nouvelle génération critique à l’égard des soixante-huitards”, dites-vous et cela vérifie ce que je vous dis des alternances générationnelles. Appliquée à ma petite histoire personnelle, cela donne un père blessé et mutique sur son intime, moi qui me construis donc sur une exigence d’expression et de partage d’intime pour éviter ces malheurs, et mon fils aîné qui reproduit le modèle mutique de son grand-père, sans doute saoûlé par un père qui en dit à son tour bien trop sur ce plan. Et ce que ça vous inspire, ces durs legs que chaque homme, chaque femme doit se coltiner dans la souffrance, ce sont des récriminations assez primaires avec des bons et des méchants caricaturaux (comme en face, même maladie malgré l’attachement aux bonnes valeurs et la maîtrise du langage) ??

    oOo

    Une précision : je ne suis pas de “ceux qui ont récemment découverts les vertus de la réaction” et je vois mal quelle gloire il y aurait à s’en réclamer. Le progrès civilisationnel se fait le plus souvent “en crabe”, un excès dans un sens, un excès correcteur dans l’autre sens… qui va trop loin, etc.

    Quand ça va trop loin, ça n’est plus un progrès. Que la société n’ait plus à redire à ce que quelques-uns, dont la sensibilité et l’histoire familiale ont interrompu le développement symbolico-sexuel complexe avant son terme, puissent tout de même former un couple reconnu, cela peut être aisément argué comme un progrès. Proclamer qu’une telle union homosexuelle a la même valeur que l’union homme-femme primordiale et fondatrice, ce n’en est à l’évidence pas un et ce doit être combattu. En employant pour vous ou nous identifier le vocabulaire des “archéo-gauchistes”, vous vous condamnez à ne pas réellement vous libérer de la pathologie sociétale qu’ils ont causée.

    Bien cordialement.

    PS : 1) je n’ai pas lu Kundera ni beaucoup d’autres. Chacun de nous se nourrit de ce qui lui est utile sur son chemin. 2) j’ai fait profil bas pendant 59 ans, ça produit un contact utile prolongé avec l’humus, mais à un moment, il faut s’efforcer de décoller sauf à ce que rien ne se passe. ;) 3) J’ai fait le contraire d’une “relecture” de l’histoire : tenter d’en embrasser la totalité — dans les grandes lignes — parce que TOUT est constituant et que l’optimum me semble être que nous nous sentions chacun porteur de tout ce qui a fait la France dans son immense richesse sur quasiment tous les plans.

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