Georges Moustaki était (aussi) un militant pro-pédophilie

Tandis que les médias français pleurent “un homme en blanc, barbe assortie, longs cheveux idoines”, aucun ne rappelle que Georges Moustaki faisait partie des 63 signataires d’un texte de soutien au pédophile Gérard R. (qui attendait depuis 18 mois son procès) paru dans Libération en mars 1979. Y est notamment dénoncé “l’ordre moral” qui viserait au “maintien de la soumission des enfants-mineur(e) s au pouvoir adulte” et affirmé que “l’amour des enfants est aussi l’amour de leur corps. Le désir et les jeux sexuels librement consentis ont leur place dans les rapports entre enfants et adultes. Voilà ce que pensait et vivait Gérard R. avec des fillettes de 6 à 12 ans dont l’épanouissement attestait aux yeux de tous, y compris de leurs parents, le bonheur qu’elles trouvaient avec lui”.

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117 Comments

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  • monhugo , 25 mai 2013 @ 15 h 29 min

    Oui, au temps pour vous !

  • Lionel Lumbroso , 25 mai 2013 @ 16 h 18 min

    Ça m’amuse évidemment, mais aussi ça fait sens que vous me traitiez de “pousse au crime”, Monsieur Renaud Léger !

    Il y a ainsi désormais beaucoup de pensées qui, exprimées, peuvent nous paraître “criminelles” alors qu’elles ne ressortissent pas particulièrement d’un registre mal intentionné. Je note dans le Grand Robert (GR) que “crime” vient du latin “crimen” = “accusation”. Pour qu’il y ait accusation dans une société constituée, il faut qu’il y ait une règle indiquant “jusqu’où on peut aller” avant d’être mis en accusation. Un des mots décrivant la faculté permettant de définir une telle règle est fondé sur la même étymologie : “discrimination”. Il s’agit de “dis-crimen”, de réfuter une éventualité d’accusation en distinguant finement ce qui la fait encourir de ce qui ne la fait pas encourir. La “discrimination”, dont le sens premier généralisé est encore dans le GR (pour combien de temps ?) “l’action de distinguer l’un de l’autre deux objets de pensée”, permet donc, entre autres, d’analyser finement dans la Raison ce qui — dans le contexte d’une époque et d’un territoire — mérite d’être qualifié de “crime” et ce qui ne le mérite pas.

    Or cet “outil” de base de la pensée rationnelle est largement en voie de n’être plus considéré comme tel. Sous les coups de boutoir de la montée excessive des valeurs féminines du fait des féministes revanchardes de plus en plus ivres du pouvoir moral qu’elles ont su conquérir, “discrimination” n’a plus que son sens secondaire, “féminin”, et encore n’est-ce plus un sens très substantiel mais valant de plus en plus comme signe primaire d’imprécation (“T’es un méchant homophobe pédophile aux pratiques discriminatoires” !).

    On peut en conclure que pour déterminer ce qui est considéré comme un “crime”, ce ne sont plus tant les outils de la Raison qui sont utilisés, mais les ressentis émotionnels des uns et des autres, notamment ceux qui savent crier le plus fort. Autrement dit, un élément parmi quantité d’autres qui attestent que nous sommes désormais à l’orée d’un primat matriarcal. Et je souscris à votre avant-dernier paragraphe sur le sujet.

    oOo

    Il est donc grand temps de faire quelque chose, ce que je m’emploie pour ma part à commencer de faire. Un gros atout, dans ce juste combat, c’est que tout l’ordre naturel est fondé sur la force masculine et la réduction de la sensibilité mâle par le biais de la testostérone (indispensables pour faire le boulot d’homme et équilibrer la puissance hystérique créative féminine), caractères dont nous pouvons toujours nous prévaloir (pour combien de temps ? ;)

    La dérive actuelle est, elle, fondée sur un discours très simple mais très efficace d’injonction morale “instrumentalisée”. En gros, le discours, c’est, “C’est mal d’être un homme, repentez-vous !”. C’est très gros, ça s’appuie sur un passé où des excès de domination masculine ont été commis pour généraliser sans finesse, mais ça passe !

    Sauf que ça passe tant qu’on l’accepte (“syndrome de Stockholm”, c’est terrible, ça s’appuie sur le fait que les hommes d’aujourd’hui sont précisément plus sensibles qu’avant pour nous enfoncer). Et qu’il n’y a pas de vraie force sous-tendant cette “loi” qui n’en est pas une (dans mes conclusions d’étape, il ne peut y avoir de loi que du Père).

    Moi, je me suis efforcé de comprendre ce que c’était que d’être un homme dans la période historique sans doute la plus difficile pour ça, la plus difficile pour nous tous. Dans la vérité de chaque instant. Maintenant je sais et je n’en ai naturellement plus aucune honte, d’autant que mon coeur de philosophie existentielle est spinoziste (viser l’accroissement de la joie et de la puissance d’être). Je suis un homme autorisé (et l’on ne s’autorise que de soi-même, surtout dans le cas du mâle).

    Bref… “Proud, proud!”, comme disait le demi de mêlée irlandais des années 70-80 à son pack de “gros”. Fier d’être un homme et fier de son pays, c’est pareil ! ;)

    Et il n’y a évidemment aucun “crime” à vouloir être soi et à user de ses attributs propres pour que quiconque résiste à cette juste aspiration y fasse droit.

    (: Grrrrrrrr… ;)

    oOo

    Sur votre “dernier point”, la coïncidence est en effet piquante et sans doute pas insensée. Ce que vous avez observé n’est pas “saugrenu” du tout si vous tenez compte de l’admirable travail de René Girard sur le “mimétisme du désir”, qui propose que le désir a besoin d’une médiation qui passe par le désir d’un tiers.

    BIen cordialement.

  • Christiane , 25 mai 2013 @ 17 h 04 min

    Je suis également capable de reconnaître du bien dans nos ennemis en ce sens que leurs actes et leurs déclarations nous avertissent de leurs intentions à long terme, mais, loin de les analyser comme il se doit et de nous préparer à les combattre, les Français en général se sont laissés aller à une
    distributions de bisous-bisous qui se retourne contre eux. A présent, la voie à suivre, celle que nous a indiquée Dominique Venner, est celle du combat sans merci, du combat contre des forces qui ont décrété notre destruction. Ces forces ont leur origine dans les ” Lumières” Peillon n’a-t-il pas dit que la révolution française n’était pas terminée et, n’est-ce-pas lui qui veut introduire la théorie du Gender dès la maternelle ? Le fait qu’il soit juif, je n’y suis pour rien. Je dénonce de la même façon l’imbécillité malfaisante
    d’un Hollande et de tout son gouvernement qu’ils soient juifs ou non. Je
    soutiens Eric Zemmour qui est l’un des seuls à défendre les valeurs pour lesquelles tout un peuple se lève.
    J’ ajouterai que, à l’annonce de la création de l’ Etat d’ Israël, un musicien célèbre de
    l’ époque : Yéhudi Ménuhin — juif, mais non sioniste — s’est écrié : ” le monde ne connaîtra plus jamais la paix ” n’avait-il pas raison ? D’autre part, je vous conseillerai de consulter le site de Benjamin Freedman, juif converti au catholicisme, il
    vous exposera l’ Histoire que le politiquement correct a toujours voulu nous cacher.
    Accuser quelqu’un d’ anti-sémitisme, ne veut rien dire.

  • Renaud Léger , 26 mai 2013 @ 1 h 06 min

    Monsieur, concernant votre dernière interprétation, je peux très bien la comprendre d’autant plus qu’elle dépasse l’évenementiel pour s’attacher à l’homme, chose rare en cette période où on veut tout uniformiser. C’est d’ailleurs étonnant cette absence actuelle d’oblativité et cette tendance à faire en sorte de beaucoup parler d’une chose et n’y accorder dans les fait aucune attention. A longueur de journée on nous évoque le devoir de générosité (c’est bien le seul moment où on parle de devoir dans cette époque où les droits doivent tout régir) alors que l’on assiste à un égoisme absolu.

    Pour mai 68, j’entends fort bien vos arguments et ils sont très estimables. Même si je ne les suivrais pas aveuglement, ils ont du avoir une part d’influence et pour servir votre argumentaire (et me déservir), je vous dirai que mon père était en mai 68 sur les barricades. Toutefois, je précise de toute bonne foi que cela ne rentre pas du tout en compte dans ma prise de position. Ce qui peut laisser penser que votre interprétation ne s’applique pas à chaque cas et qu’il y a autre chose dans le processus décisionnel, de mon avis formulé sans agressivité.

    Le plus étonnant, comme précédemment pour les sociétés féminisées, c’est que ce que vous m’évoquez au sujet des regrets de votre père, j’ai commencé à les approcher au sujet de mes propres valeurs en ailleurs récemment franchi la barre de la quarantaine. Je me demandais, au bout de la route, estimerai je que cela a un sens tous les sacrifices, le sens du devoir, or pour l’heure je pense que l’on ne change pas sa nature et si on devait devenir indécent on n’aurait aucun plaisir. En revanche, s’affranchir du poids moral de la société quand celle-ci repose sur le mensonge, je ne peux que valider votre réaction ou sinon vous vous seriez appliqué cette citation : “Arriver haletant, se coucher, s’endormir; On appelle cela naître, vivre et mourir” de Jean-Pierre Claris De Florian. Je vous en félicite car celui-ci à un prix, celui de l’ostracisation mais le plus important est d’être bien avec soi-même.

  • Renaud Léger , 26 mai 2013 @ 2 h 47 min

    Monsieur, parler de la raison revient à déplorer son corollaire la perte du bon sens voire du sens réduit à sa plus entière expression. Nous sommes dans une société de l’émotivité et de la pulsion. En cela bien aidé par l’Education Nationale qui a développé avec la méthode globale la partie du cerveau permettant de tendre vers cet objectif. Je parle d’objectif et non de hasard malencontreux car c’est un sabotage délibéré visant à faire perdre à l’humain son humanité.

    Pour revenir aux valeurs masculines et à votre sortie de mêlée, le fighting spirit qui en est une émanation est une des deux faces mais ne négligeons pas l’amour du beau geste qui est l’autre versant, et illustré par le Pays de Galles des années 70 pour rester dans des images et périodes idoines. Le beau ayant disparu car il suppose hiérarchie et dans une passion égalitariste cela fait désordre.

    Je note avec satisfaction que vous abordez le volet des excès du male et excès il y a eu. Il pourrait en y avoir encore tant certaines personnes validant notre vision du société c’est à dire patriarcale ont tendance à minorer un aspect des devoirs de celui qui passe à la barre à savoir la fidélité, à commencer par la fidélité à ses valeurs. En fait un grand nombre se réfugie derrière certains aspects masculins et oublie toutefois la phrase d’Albert Camus dans le dernier homme, “un homme ça s’empêche”.

    Pour revenir à votre interprétation “clinique autour du désir, celui d’un tiers intervient en aval, pas en amont. Or, pour moi c’est l’inverse que j’appréhendais. Autrement dit, si j’ai un faible pour une personne de sexe opposé le fait qu’elle aille avec un tiers doit être perçu comme une blessure (tout du moins c’est comme cela que je réagirai). En revanche, je peràois mieux votre intervention lorsuqe la personne s’intéresse à l’autre parce qu’elle est le centre d’attention d’un groupe ou d’un individu qui n’est pas soi.

  • Krabs , 28 mai 2013 @ 14 h 35 min

    “Quelque temps plus tard, une lettre ouverte à la commission de révision du Code pénal – jouant sur la confusion des actes commis sur des moins de 15 ans par des adultes ou par des mineurs de 15 à 18 ans – exige que cette “infraction” ne soit plus un crime et qu’on tienne compte “essentiellement du consentement du mineur”.

    Signée cette fois par une multitude de personnalités, Louis Althusser, Jacques Derrida, André Glucksmann, et même Françoise Dolto (voir l’encadré page 84). En mars 1979, pour soutenir Gérard R., un pédophile qui attend depuis dix-huit mois son procès, une lettre publiée dans la page Courrier de Libération accuse la “morale d’Etat”: “Ce que vise l’ordre moral, c’est le maintien de la soumission des enfants-mineur(e) s au pouvoir adulte.” L’auteur de la lettre appelle les lecteurs, en particulier les femmes, apparemment rétives, à signer le texte suivant: “L’amour des enfants est aussi l’amour de leur corps. Le désir et les jeux sexuels librement consentis ont leur place dans les rapports entre enfants et adultes. Voilà ce que pensait et vivait Gérard R. avec des fillettes de 6 à 12 ans dont l’épanouissement attestait aux yeux de tous, y compris de leurs parents, le bonheur qu’elles trouvaient avec lui.” Au bas de ce texte, 63 signatures. Parmi elles, Pascal Bruckner, Georges Moustaki, Christiane Rochefort et d’autres, plus attendus ou moins connus. ”

    Libération sexuelle
    Le devoir d’inventaire

    Par Remy Jacqueline, publié le 01/03/2001

    http://www.lexpress.fr/informations/le-devoir-d-inventaire_641580.html?xtmc=Moustaki&xtcr=13

  • Jacynthe Mercier , 30 mai 2013 @ 23 h 53 min

    Bonjour !
    Vous ne me connaissez pas. Par contre, je peux vous dire que les choses n’ont pas toujours l’air de ce quelles sont. Je ne crois pas qu’il soit correct que vous fassiez une telle réputation à cet homme sans preuve. Si vous écoutiez seulement, les paroles de ses chansons, le sentiment qu’il y exprime, vous ne lui feriez pas l’odieux de le démolir une fois mort.

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