Economie : quand les entreprises n’ont plus de patron

Absence de hiérarchie, liberté des 350 employés sur l’organisation et les horaires… L’idée paraît folle, et pourtant, elle fonctionne et a même permis à l’entreprise d’Alexandre Gérard, spécialisée dans le dépannage, de ne pas disparaître. Le Grand Format du JT de 20H de dimanche nous en dit davantage :

Et vous, chers lecteurs, que pensez-vous de cette initiative ?

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4 Comments

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  • brennou , 23 mai 2016 @ 12 h 07 min

    L’entreprise peut tenir un certain temps parce que ses structures en hommes et en moyens ont été bien établies en fonction du marché exploité et des circonstances relativement stables qui l’entourent. Mais à moyen terme, quand la lassitude des uns liée à l’esprit d’initiative des autres, l’évolution de l’environnement, entraîneront des actes inadaptés, la nécessité d’une cellule capable de faire respecter et faire évoluer le règlement intérieur, d’anticiper les décisions à prendre, s’imposera. Sous quelque forme qu’elle prendra, cela s’appelle un “Patron” !

  • André & Nadine , 23 mai 2016 @ 19 h 04 min

    “L’idée parait folle, et pourtant elle fonctionne”.
    Comment de temps ???

  • Cassandre , 23 mai 2016 @ 21 h 41 min

    Vieille lune gôchiste…
    Que des générations de journaleux et de syndicalistes nous ressortent régulièrement, pour essayer de prendre les jeunes par les sentiments…
    Si ça marchait, ça se saurait…
    Sinon, dites moi pourquoi les coopératives, les coopératives ouvrières, CA NE MARCHE PAS.
    Soit elles ferment, avec des employés pleins de rancoeur de voir un outil de travail détruit par le manque de ce cocktail compétence/ risque qu’apportent un patron et des cadres.
    Ou alors ça tourne à la fausse coopérative (il y a un exemple “magnifique” qui gère des chèques restaurant! Et un autre qui s’appelle Charlie Hebdo)): où les employés qui étaient là au début se partagent effectivement la propriété et vivent royalement. Par contre, ils ont fermé la porte derrière eux, disons: les nouveaux sont des employés purs et simples. Sauf qu’ils n’ont pas UN patron mais 25 ou 100.
    Et évidement, ça se casse la figure. Exactement comme se cassent la figure les mauvais entreprises avec un mauvais état d’esprit et un mauvais patron (car ça existe évidemment).

  • Aragorn , 24 mai 2016 @ 12 h 13 min

    Chef d’entreprise moi même, je suis le premier surpris que ce système ait tenu pendant 7 ans. C’est déjà en soi un exploit, et je voudrais bien avoir un peu plus de détails sur la manière dont la mutation s’est faite et la manière dont ça fonctionne réellement… Qui décide des salaires et des augmentations ? On vote ? Qui sanctionne ? On vote ?

    Le principe de la responsabilisation maximale de chacun est évidemment excellent, et ça s’appelle le principe de subsidiarité que l’Eglise promeut depuis toujours.

    Après, l’histoire du monde nous prouve qu’aucune structure ne fonctionne sans leader et que chacun n’est pas interchangeable, tout le monde n’a pas les mêmes capacités ni la même vocation, certains ont le dont de faire bouger et avancer les choses, c’est comme ça.

    Pour les chrétiens, il est facile de constater que même l’Eglise ou la moindre abbaye ne fonctionnent pas sans hiérarchie, alors une entreprise ou chacun défend son intérêt, ça reste pour moi une utopie.

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