La mafia des assureurs serait-elle derrière l’acharnement à supprimer Vincent Lambert ? (Vidéo)

En septembre 2008, Vincent Lambert, 32 ans, infirmier en psychiatrie au Centre hospitalier de Châlons-en-Champagne, est victime d’un accident de la route. Il est plongé dans un état de coma profond. Il est hospitalisé au service de réanimation du Centre hospitalier de Châlons-en-Champagne. Il sort du coma pour se retrouver en « état-pauci-relationnel » ou état de « conscience minimale plus ».

Cet accident s’étant produit sur un trajet considéré comme professionnel, c’est l’employeur et donc son assureur qui ont eu l’obligation de prendre en charge les soins.

En juin 2016, un directeur des services d’une commune du sud de la France recevait dans le cadre des négociations de contrat d’assurance une chargée de clientèle d’une compagnie d’assurance, qui est par ailleurs l’assureur personnel du CHU de Châlons.

Au cours de la réunion, cette personne aurait déclaré en substance :

Nous sommes maintenant très vigilants et regardants sur les clauses de nos contrats et l’on se réserve le droit de rompre en cas de mises en œuvre de garanties démesurées qui ne seraient pas compensées par une augmentation des primes. Nous sommes l’assureur de Vincent Lambert, vous connaissez ? Avec ces décisions de justice inouïes qui le maintiennent en vie, on en est à plusieurs millions d’euros de prise en charge !

Et c’est sans doute cette “logique” d’assureur qui pèse également pour que Vincent ne soit pas transféré dans un établissement spécialisé, donc plus coûteux et qui de surcroît permettrait à Vincent de vivre !

Salon beige

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