Manifestation anti-Loi Travail de ce jour autorisée : “un véritable camouflet pour Manuel Valls”

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  • J'écris ton nom , 23 juin 2016 @ 8 h 28 min

    Pourquoi serait-ce un camouflet ?
    Que d’emphase dans les propos de notre journaliste subventionnée !

    Tout ceci est une grande farce.
    Le pédalomane est un maître au 33ème degré de la manipulation, en en particulier de ce théatre d’opérette où l’objectif constant est de détourner l’opinion de ce qui se passe vraiment et des vrais enjeux : libérer l’économie, libérer l’école, assainir la magistrature, faire respecter l’état de droit. Pendant que se met en place, patiemment et résolument, un monde totalitaire, qui n’est, lui, pas du tout en trompe-l’oeil.

    Son sbire est activement complice, et en aucune façon dupe. Comme François Fillon en d’autres temps, celui qui ne consentirait pas a toujours la possibilité de se démettre.

  • Marino , 23 juin 2016 @ 9 h 49 min

    Valls n’a plus qu’à espérer qu’il y ait… beaucoup de manifestants !

    En cas de forte affluence ce jeudi après-midi place de la Bastille, les opposants au projet de loi Travail seront bloqués et contraints de faire du surplace. Et le Premier ministre, qui rêvait d’un « rassemblement statique », sauvera ainsi la face.
    Un comble pour le chef du gouvernement, qui n’a finalement pas mis sa menace d’interdiction de manifester à exécution. Quitte à donner une impression de flottement.

    Et, pourtant, mardi soir, lorsque les ténors de la majorité sont réunis avec François Hollande à l’Elysée, tous sont d’accord : « On ne cède pas aux syndicats sur le parcours. » Valls a préféré sécher le dîner de travail pour passer la Fête de la musique avec sa femme, la violoniste Anne Gravoin, le temps d’un concert de Nolwenn Leroy dans les jardins de Matignon. Mais le chef du gouvernement a déjà donné le la.

    Les parcours proposés par la CGT et FO? « Trop longs », a jugé le Premier ministre, favorable à un rassemblement statique ou rien.

    Pas question de revivre les scènes de « guérilla » des neuf défilés précédents. La hantise de Valls : « Un drame irrémédiable », glisse un conseiller élyséen. En clair, une bavure.

    Et pour cause, c’est l’hystérie. De Jean-Luc Mélenchon aux frondeurs du PS, tous se déchaînent contre « une atteinte à la démocratie ». Même les plus conciliants, comme la CFDT et la CFE-CGC, font part de leur courroux. La situation est épineuse pour tous les protagonistes. Valls passe pour un quasi-dictateur. Dans les rangs du gouvernement, on frémit d’avance : « Vous nous voyez passer les menottes à Philippe Martinez et Jean-Claude Mailly ? » glisse un conseiller.

    Mais, après la valse-hésitation d’une interdiction décrétée à 9 heures et annulée à 13 heures, la crédibilité de Valls en prend un coup. Fidèle à sa réputation d’homme à poigne, il est le premier à avoir dégainé l’arme atomique de l’interdiction de manifester.

    Comme si cet amateur de taureaux avait été pris à son propre jeu, à en croire un conseiller de l’Elysée qui le connaît bien : « Valls le Catalan voulait la queue et les deux oreilles, il n’a obtenu que le museau… »

  • Marino , 23 juin 2016 @ 10 h 09 min

    * Manifestation loi travail à Paris : le cafouillage du gouvernement

    Les menaces d’interdiction, émises par François Hollande et Manuel Valls au nom de la « sécurité » après la manifestation nationale du 14 juin, puis l’annonce de l’interdiction ont changé la donne. Elles ont suscité un tollé du côté syndical et politique

    – L’Intérieur fait volte-face

    « Ça nous a fait de la publicité », a ironisé Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO. Il défilera à partir de 14 heures avec Philippe Martinez, Bernadette Groison (FSU) et Cécile Gondard-Lalanne (Solidaires).
    Le parcours, proposé par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, sera resserré sur 1,6 km. Il démarre de la place de la Bastille, tourne autour du bassin de l’Arsenal puis revient à la célèbre place.

    La pression est montée d’un cran mercredi avec l’interdiction de la manifestation, une première depuis 1962, avant une volte-face du ministère de l’Intérieur. Syndicats et gouvernement se renvoient la balle des responsabilités concernant la sécurité des défilés

    Huit organisations, dont la CGT, FSU, Solidaires et la Ligue des droits de l’homme, réclament une enquête parlementaire sur les « dysfonctionnements » du maintien de l’ordre et « les choix opérés par le ministère de l’Intérieur » lors des précédentes manifestations.

    – Le dixième défilé national

    Pour Nicolas Comte, d’Unité-police SGP-FO (2e syndicat de gardiens de la paix), « tous les moyens n’ont pas été donnés » aux forces de l’ordre lors des derniers cortèges parisiens. Le défilé parisien entre dans le cadre d’un appel national à grèves et manifestations dans toute la France contre le projet de loi, le dixième depuis mars à l’initiative de sept syndicats (CGT, FO, Solidaires, FSU, UNL, Unef, Fidl).

    Pour l’intersyndicale, le mot d’ordre reste le retrait du projet de loi travail, jugé facteur de précarité pour les salariés. Les syndicats ont demandé mercredi à être reçus « très rapidement » par François Hollande. « C’est au président de la République à un moment donné de prendre ses responsabilités », a estimé Jean-Claude Mailly, selon lequel c’est Manuel Valls « qui bloque » le dossier.
    Philippe Martinez voit comme un « problème » le fait que « le gouvernement, le président de la République ne répondent toujours pas à une opinion publique qui est contre ce texte (…) qui n’a pas de majorité à l’Assemblée ».

    Le projet de loi est examiné au Sénat jusqu’à vendredi avant un vote le 28 juin, date d’une nouvelle journée de mobilisation.

    * Et OUI, Mr Valls, voilà ce qui arrive lorsqu’on impose un texte par la force au lieu de discuter démocratiquement. Le peuple est en colère : Qui sème le vent récolte la tempête….

  • Marino , 23 juin 2016 @ 10 h 43 min

    * Pour Philippe Martinez, Manuel Valls “remet de l’huile sur le feu”

    Invité de BFMTV et RMC, le patron de la CGT s’en est une nouvelle fois pris au Premier ministre, coupable selon lui d’attiser les tensions. Et en appelle désormais à François Hollande.

    Après un surprenant revirement, le gouvernement a finalement autorisé les syndicats à manifester ce jeudi à Paris.

    Une satisfaction pour Philippe Martinez, même si l’interdiction initiale a toujours du mal à passer.
    Sur BFMTV et RMC, le leader de la CGT s’en est une nouvelle fois ému: “les casseurs ne doivent pas être un prétexte” à une telle interdiction, a-t-il déclaré.

    Le dirigeant syndical a également tenu à se désolidariser desdits casseurs: “notre service d’ordre protège les manifestants. Je rappelle que 15 camarades ont fini à l’hôpital à cause des casseurs”, a-t-il assuré.

    François Hollande “doit prendre les affaires en main”
    Revenant sur la journée de mercredi et sur le changement de position du gouvernement, Philippe Martinez a livré sa version de son entrevue avec Bernard Cazeneuve: “on lui a dit: “on ne peut pas interdire à des salariés, des syndicats de manifester”. Il l’a pris en compte, et je suppose qu’ensuite il a été discuter ailleurs”.

    Le secrétaire général du 1er syndicat français s’en est ensuite vivement pris à Manuel Valls qui, selon lui, “plutôt que d’apaiser la situation après les manifestations (…) remet de l’huile sur le feu”. “Dès qu’une porte s’entrouvre pour trouver une solution”, le Premier ministre “la referme”, a-t-il affirmé, tandis qu'”aucun contact” n’a eu lieu entre les deux parties depuis le 28 mai .

    “Nous sommes déterminés” à changer “la colonne vertébrale” du projet de loi El Khomri, a-t-il martelé. Avant d’en appeler à François Hollande, indiquant que les syndicats avaient demandé une intervention présidentielle “depuis le 20 mai”, pour l’instant sans obtenir de réponse. “Il faut qu’il prenne les affaires en main. Qui pilote aujourd’hui? (…) Je ne sais pas”.

    http://bfmbusiness.bfmtv.com/emploi/philippe-martinez-les-casseurs-ne-doivent-pas-etre-un-pretexte-991997.html

  • BUREAU , 23 juin 2016 @ 12 h 02 min

    Comme d’habitude, depuis 4 ans, un pas en avant, deux pas en arrière, puis sur le côté et de l’autre côté

  • Marino , 23 juin 2016 @ 12 h 11 min

    * Renaud Muselier “demande la démission” de Manuel Valls

    Le député européen Les Républicains et président délégué du conseil régional de PACA Renaud Muselier appelle à la démission de Manuel Valls, “déjugé, décrédibilisé et inaudible”.

    nvité de l’émission Territoires d’Infos, sur Sud Radio et Public Sénat, le député européen Les Républicains Renaud Muselier a demandé la démission du Premier ministre, Manuel Valls.
    “Il a perdu le combat au Parlement, il a perdu le combat auprès du président, il est désavoué et, à mon avis, compte tenu du fait que, maintenant, il y a des primaires qui arrivent à l’intérieur de la gauche, que le président de la République lui-même n’est pas président de la République mais est resté président de la Corrèze et premier secrétaire du Parti socialiste, M. Valls se doit, par rapport au pays, par rapport à sa fonction, par rapport à son ambition, de démissionner”, a lancé le président délégué du conseil régional de PACA.
    “Il ne sert plus à rien, plus personne ne croit en lui”

    En cause, notamment, la nouvelle volte-face du Gouvernement sur l’interdiction de la manifestation contre la loi Travail prévue ce jeudi : “Il faut reconnaître que le Gouvernement multiplie un certain nombre d’erreurs et de bévues et dans cette opération, sur le plan des responsabilités politiques, il me paraît évident qu’une nouvelle fois, M. le Premier ministre Valls est déjugé, décrédibilisé, peu audible, inaccepté.”
    “Je demande clairement la démission du Premier ministre ce matin, qui est une nouvelle fois déjugé, qui a montré une nouvelle fois son incapacité à gouverner, a poursuivi Renaud Muselier. C’est le constat d’une inefficacité parlementaire, d’une inefficacité dans le cadre de la proposition de ses lois. Droit dans ses bottes, il essaie de faire passer une loi où plus personne ne comprend plus rien, si ce n’est que tout le monde est contre et, aujourd’hui, il empêche les gens de manifester contre mais finalement, ils finissent par manifester.”
    “Il ne sert plus à rien, a résumé le député européen. Plus personne ne croit en lui, à chaque fois qu’il dit quelque chose, il se passe l’inverse, donc au revoir monsieur et merci… Et même pas merci d’ailleurs.”

    http://www.sudradio.fr/Politique/L-interview-politique/Renaud-Muselier-demande-la-demission-de-Manuel-Valls

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