Affaire Lambert : le CHU de Reims se prononce sur l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation

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  • Clovis , 24 juillet 2015 @ 9 h 33 min

    On ne peut comparer deux choses qui se situent dans des “ordres” (cf B.Pascal) différents. L’argent se compte, la vie se reçoit et se donne. L’argent est de l’ordre matériel, la vie ( ce qui fait la vie) est de l’ordre spirituel. Comme vous devriez le savoir, on n’additionne pas des carottes et des navets.

  • amolevitch , 24 juillet 2015 @ 12 h 09 min

    La loi Leonetti concerne les personnes(agées) en fin de vie, pas les accidentés.

  • Tomy , 24 juillet 2015 @ 12 h 55 min

    “Affaire Lambert : le CHU de Reims se prononce sur l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation”.
    Le CHU de Reims : c’est qui ? Médecins ou financiers purs et durs dont on sait bien que la vie de leurs semblables, n’est pas leur préoccupation principale?
    Information ou désinformation à méditer !!!

  • kazzen , 24 juillet 2015 @ 14 h 54 min

    Bonjour Monsieur Eric Martin – Je vois que Fikmonskov – un blog “ami” si j’ai bien compris- a depuis quelques heures des problèmes sérieux pour avoir incité ses lecteurs à divers actes répréhensibles telle la séquestration de médecins, l’enlèvement de Vincent Lambert, entre autre propositions piochées dans une longue liste. Il me semble qu’il y a quelques jours vous donniez le lien qui permettait d’accéder à ce blog non ? Cela signifie-t-il que vous êtes d’accord avec les “solutions” préconisées par Fikmonskov ?

  • Frederick Kent , 25 juillet 2015 @ 12 h 56 min

    La loi Leonetti ne s’applique pas au cas de Vincent Lambert et il serait criminel, à mon point de vue, de l’y appliquer. Son maintien en vie, en effet, ne relève pas d’une “obstination déraisonnable” de la part du corps médical. Car, d’après ce que je comprends, cette personne est dans un état de conscience minimale ou pauci-relationnel. J’ai eu l’occasion, pour des raisons professionnelles, de fréquenter un service hospitalier où étaient pris en charge de tels patients.

    Ces patients sont conscients, quoiqu’à un faible degré, et il est impossible de pronostiquer combien de temps ils resteront en vie (leur système immunitaire étant toutefois très fragile) ; leur état n’est pas du tout comparable à celui d’un patient condamné à brève échéance, il ne s’agit pas non plus de patients plongés dans l’inconscience du coma et dont la vie seulement végétative dépendrait d’un lourd appareillage.

    En définitive, je m’étonne que la question même de l’interruption des soins ait pu être posée, dans le cas de Vincent Lambert. L’obstination déraisonnable, elle est là, et je regrette que cette malheureuse affaire ajoute de la confusion au débat sur l’euthanasie, quand pour ma part je souhaiterais qu’elle fût rendue possible dans un cadre à la hollandaise ou à la belge. Autant je suis favorable à ce que la volonté de chacun soit entendue, et que l’euthanasie active (et non pas les faux-semblants prévus par la loi Leonetti) soit reconnue comme un choix possible circonstancié, autant il me semble injustifiable, à tous égards, de décider de laisser mourir cet homme (je dis “laisser mourir” parce que, pratiquement, c’est ainsi qu’on procéderait : on le laisserait mourir de soif).

    Le perfectionnement des techniques médicales a de sombres revers. La moralité de cette tragique affaire, c’est que nous devrions anticiper ce qui nous arriverait en de telles circonstances, et exprimer notre volonté dans un testament biologique.

  • Droal , 25 juillet 2015 @ 13 h 33 min

    Entre l’euthanasie et l’acharnement thérapeuthique, il y a l’épaisseur d’un papier à cigarette.

    On confond trop souvent l’existence & la Vie.

    L’existence, c’est la vie temporelle & la Vie, c’est la vie éternelle.

    A mon avis , les existences les plus courtes sont les meilleures & la mort éternelle…

  • Eric Martin , 30 juillet 2015 @ 12 h 35 min

    Une seule réponse : je crois en la légitime défense. Déduisez-en ce que vous voulez ;-)

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