BERNIE KRAUSE, L’HOMME QUI ÉCOUTE LA PLANÈTE!

Il écoute le chant des dunes, la musique de la neige ou les grognements des anémones, mais ce qui fascine ce pionnier de la biophonie, c’est la symphonie que forment les voix de la Terre et du vivant. En cinquante ans d’enregistrements et 5 000 heures audio, Bernie Krause détient les plus vastes archives acoustiques de l’écologie au monde. Et son constat est terrible : la moitié des paysages sonores de sa collection aurait disparu. La planète ne résonne plus comme il y a un demi-siècle, et il a véritablement distingué, à l’oreille, le changement climatique orchestré par la main de l’homme.

Avant d’être le père fondateur d’une science émergente, l’écologie des paysages sonores, Bernie Krause (né à Détroit en 1938) s’est illustré en tant que guitariste et compositeur. Il joue notamment pour The Weavers, The Doors, George Harrison ou Van Morrison. Il introduit le synthétiseur dans la pop music avec son partenaire Paul Beaver, et signe pour Hollywood plus d’une centaine de musiques de films, “Rosmary’s baby” à “Apocalypse Now”. Puis le temps est venu de quitter les studios pour migrer, micros et magnétophone en poche, vers un autre continent acoustique, celui des forêts, des déserts et des océans. Lorsqu’il recueille pour la première fois les sonorités de la forêt de Muir Wood, près de San Francisco (une commande de Warner Brothers), il est déjà sur la voie de sa découverte majeure : « le grand orchestre animal ».

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BERNIE KRAUSE “EN 50 ANS, L’IMPACT DES SONS HUMAINS A AUGMENTÉ DE MANIÈRE EXPONENTIELLE”

 Dans votre ouvrage, “Le Grand orchestre animal”, vous décrivez ce que l’on entendait sur Terre il y a 16 000 ans, à la fin d’une ère glaciaire : une symphonie animale exubérante. Et aujourd’hui ?
Il y a 16 000 ans, la symphonie animale était vigoureuse et omniprésente, elle dominait les bruits assez faibles que les hommes produisaient. Ils tentaient de s’accorder à ce grand orchestre. Aujourd’hui, 80 à 90 % des biomes sont affectés par les sons humains, surtout les sons mécaniques. En près de cinquante ans, l’impact du bruit sur mes travaux a augmenté de manière exponentielle, du fait de l’urbanisation croissante et de l’extraction des ressources qui réduisent les habitats naturels. Il me faut maintenant 200 fois plus de temps pour effectuer un enregistrement d’une heure vierge de bruit qu’à mes débuts. Et la moitié des paysages sonores de mes archives n’existent plus que sur mes bandes sons.

Y a-t-il encore sur Terre des lieux où l’on puisse entendre la symphonie animale, sans entendre un avion, des machines, des voitures ?
Oui, il y a encore des habitats très anciens, des écosystèmes très complets, en Amazonie, en Afrique, en Indonésie, ou en Arctique. Toutes les voix occupent des niches sonores distinctes, une organisation qui a pris beaucoup, beaucoup de temps. Lorsque j’en découvre un, j’ai l’impression de découvrir une nouvelle planète, une nouvelle galaxie !

Avez-vous enregistré en Europe ?
Non, je trouve l’Europe trop bruyante. Mais des amis et collègues l’ont fait, dans les Alpes, les Pyrénées et en Forêt Noire, et cela a donné de très beaux enregistrements ! Peter Cusack a même enregistré à Tchernobyl, révélant une étonnante richesse de sons naturels…

“J’AI TOUJOURS ÉTÉ SENSIBLE AUX SONS NATURELS, DÈS L’ENFANCE”

Bien que musicien accompli, vous dites avoir pris votre première leçon de musique bien plus tard, par le vent et les roseaux ?
J’ai toujours été sensible aux sons naturels, dès l’enfance. Je ne vois pas très bien, mon monde provient surtout de ce que j’entends. La forêt à côté de laquelle j’ai grandi a toujours été très musicale pour moi. Quand j’ai appris la musique, je veux dire la musique classique, j’ai simplement découvert une autre sorte de composition. Mais c’est bien plus tard que j’ai reçu ma première leçon de musique. A l’automne 1971, dans l’Oregon, un ancien Nez-Percé nous a conduit, mon collègue et moi, près d’un affluent du lac Wallowa. Il nous a demandé d’attendre le moment venu. Par – 4 °C, assis par terre, nous avons attendu. Au bout d’un long moment, des grappes de sons, des soupirs, des plaintes incroyables ont envahi le vallon. Le Nez-Percé nous a demandés d’où venaient ces sons. Frigorifiés, nous avons secoué la tête. Il nous a emmenés sur la berge où il y avait un bouquet de roseaux coupés par le vent. Alors il a coupé un morceau de roseau, a percé quelques trous, et s’est mis à jouer. Puis il a dit : « Vous savez maintenant d’où vient notre musique. Et c’est de là aussi que vient la vôtre ».

Quand vous avez pénétré le monde de la géophonie et de la biophonie, votre vision de la place de l’humanité sur Terre a-t-elle changé ?
J’ai toujours recherché des lieux restés sauvages, où les humains ne sont pas allés. Mais partout où je me suis rendu, j’ai constaté que les hommes ont un impact important. Ils extraient des ressources, minéraux, forêts, changent l’habitat pour les cultures… Il n’y a pas d’endroit où il n’y ait eu un changement, et en même temps, il reste beaucoup de lieux où l’on peut toujours entendre pleinement les sons de la nature. En Sibérie, dans le nord de l’Alaska, vous pouvez marcher deux semaines sans rencontrer de routes, de maisons, de pistes forestières… Aucun signe de civilisation ! J’aime ce genre d’endroits, ils montrent que la nature sauvage a encore sa place. Je ne trouve pas cela dangereux, juste excitant. Pour moi, ce sont les plus beaux endroits de la Terre. Je préfère être là que dans n’importe quelle grande ville dans le monde.

“CHAQUE ANIMAL OCCUPE UNE NICHE SONORE QUI REFLÈTE SA PLACE ET SON COMPORTEMENT”

Enregistrer les sons de la nature comme vous le faites vous permet de percevoir ce que personne n’a l’habitude d’entendre. Quelles sont vos plus importantes et surprenantes découvertes ?
C’était en 1983. J’enregistrais une forêt au Kenya pendant 24 heures. Cela m’a beaucoup impressionné lorsque j’ai entendu ces sons pour la première fois. J’ai compris qu’ils étaient organisés, comme une symphonie. Quand je suis rentré à mon studio, j’avais hâte de savoir comment ils apparaîtraient. Avec la technologie à l’époque, nous pouvions juste réaliser des spectrogrammes. Ces sons enregistrés m’ont apparu comme une musique de Varez ou Boulez ! Après, partout où j’allais, dans les champs ou les forêts, je cherchais à voir comment les sons étaient organisés. Et tous les habitats que j’ai enregistrés, qu’ils soient marins ou terrestres, avaient tous la même sorte d’organisation. J’ai donc réalisé qu’elle devait avoir un sens. Chaque animal occupe une niche sonore qui reflète sa place dans le territoire, et son comportement. Un tel repousse un rival, un autre attire une partenaire, un autre prévient d’un danger…

“J’AI DÉCOUVERT QUE LES ANIMAUX NOUS ONT APPRIS À DANSER ET À CHANTER”

Ma seconde grande découverte, c’est que les animaux nous ont appris à danser et à chanter. Les sons collectifs que les animaux sauvages produisent dans leurs habitats, où nous vivions il y a fort longtemps, nous ont familiarisés avec la structure même du son. Nous avons choisi et imité les rythmes, les mélodies et les arrangements que nous entendions alors. L’expression animale a été une réelle inspiration pour la musique, et même pour le langage. Et ce qui nous a d’abord inspiré, c’est moins le chant d’un oiseau ou d’une grenouille, mais le son collectif venu de l’habitat entier ou du biome. Ces sons ont également inspiré des disciplines comme la médecine, la biologie, la religion (des sons magiques qui parlent d’esprits animaux), l’histoire naturelle, l’architecture, la littérature, la physique… Ce que j’ai voulu faire alors, c’est élargir l’approche occidentale du monde qui est focalisée sur la vision.

Devrions-nous écouter notre planète plus attentivement ?
Oui, définitivement. Notre culture occidentale est plus visuelle qu’acoustique. Nous avons besoin de réapprendre à écouter les sons de la nature, surtout lorsque nous habitons dans les grandes villes. A Paris, New York, Los Angeles ou San Francisco, la plus grande partie de l’énergie de notre cerveau est consacrée à filtrer les bruits dans le but de sélectionner des informations[1]. A l’inverse, dans une forêt ou un espace sauvage, tous les sons que nous entendons contiennent des informations précieuses. Et nous devons réapprendre à entendre ce langage extraordinaire, à le comprendre et l’interpréter. Pour peu qu’on s’en donne la peine, il y a de merveilleuses histoires à entendre derrière ces sons ! Le paysage sonore est une narration. Il nous donne beaucoup d’informations sur nous-mêmes, sur la vie et la santé des habitats, l’évolution des milieux, sur notre histoire… Dans l’exposition Cartier, nous allons montrer les connexions entre le monde naturel et sauvage et notre culture.

“LES SONS RÉVÈLENT LA SANTÉ DU LIEU ET L’IMPACT DU CHANGEMENT CLIMATIQUE EN DIX SECONDES”

Quel type d’informations peut-on entendre ?
Tous les sons donnent une information importante, qui est celle du lieu précis où vous vous trouvez. L’histoire du lieu où vous êtes. Si vous êtes dans les Alpes, les sons ne seront pas les mêmes que dans les Pyrénées, et encore différents que dans les forêts atlantiques du Brésil, ou dans le nord de la Californie où je vis. Ils vous disent aussi quelle relation les hommes ont avec leur habitat. Le gardent-ils en bonne santé ? Le préservent-ils ou lui causent-ils des dommages ? Et ces informations sont données par la manière dont le paysage sonore s’exprime lui-même. Il nous dit aussi les effets du changement climatique et du réchauffement climatique. Vous n’avez pas besoin de faire une étude sur dix ans. Toutes ces informations sont révélées en dix secondes d’enregistrement. Vous pouvez dire la santé du lieu et l’impact du changement climatique en quelques secondes ! Ce que j’ai fait dans une forêt de Sierra Nevada avant et après une coupe forestière qui se voulait raisonnée. Quelques mois après la coupe, à l’œil, la forêt s’est juste un peu éclaircie, mais les micros ne trompent pas. Ils ont révélé une dégradation presque totale de la biodiversité du site. La foule d’oiseaux de l’enregistrement initial avait disparu. Restaient les coups de bec du pic.

Le plus beau son que vous ayez entendu ?
Je n’en ai pas de favoris. J’aime tous les sons naturels. J’aime entendre qu’ils soient là, dans tous les lieux où je vais. Même les oiseaux que j’entends en fond, dans l’endroit où vous êtes, je trouve cela très enthousiasmant ! Vous entendez les oiseaux de la fin du jour, et c’est comme si j’entendais les premiers oiseaux que je n’ai jamais entendu !

Le son le plus triste ?
Les cris d’un castor, seul rescapé de l’explosion de son habitat, un barrage que des gardes-chasse du Minnesota ont fait sauter. Les claquements de queue et les gémissements de l’animal à la tombée de la nuit sont véritablement déchirants. Ils expriment clairement le sentiment de la perte.

“JE SUIS PLUS EFFRAYÉ DE MARCHER DANS HOLLYWOOD OU PARIS OU LONDRES QUE DANS N’IMPORTE QUELLE FORÊT”

Le son le plus dangereux ?
L’homme ! Je suis beaucoup plus effrayé de marcher dans Hollywood ou Paris ou Londres que dans toutes les forêts où j’ai été. J’ai été attaqué par un gorille, un ours, suivi par un guépard, mais ils ne me font pas tellement peur.

Le son le plus petit jamais enregistré ?
Il s’agit d’un virus enregistré par un chercheur à l’Université de Cambridge (UK). Le virus de l’herpès fait un petit « clic ». Quand il rentre dans une cellule, il laisse une infime signature acoustique, unique comme chaque créature. C’est très rapide et très bas, nous ne pouvons l’entendre.

Quel est selon vous le paysage sonore le plus originel sur Terre ?
Le son le plus originel provient de l’océan, le lieu où les premières formes de vie se sont organisées. Elles sont à l’origine de toutes formes de vie, et de tous les sons que nous entendons.

Avez-vous enregistré l’orchestre animal marin ?
J’ai enregistré de nombreux environnements marins : les rivages, les récifs coralliens, les profondeurs dans le monde entier, avec leurs lots de poissons, crustacés, grenouilles, baleines… J’ai enregistré la surface de l’océan sur des zones très profondes, jusqu’à 10 kilomètres. Vous ne pouvez aller si profond si vous n’avez pas un équipement adapté, et je ne l’ai pas. Mais avec l’hydrophone, vous pouvez capter des sons jusqu’à 500 km à la ronde, parce que les sons dans l’océan portent très loin, et sont très forts.

Quelle émotion ressentez-vous à prendre ainsi le pouls de la Terre ?
Chaque fois que j’entends les voix des baleines, dauphins, poissons, crustacées…, je me sens à la fois excité et heureux d’entendre que la vie est toujours présente sous l’eau. Toutes les voix animales me confirment que la vie sauvage est toujours là sur la planète, que cette vie est très importante pour nous. Je peux recevoir la voix de tout être vivant. Elles me disent qu’il va bien, ou pas, telle est la question.

“ON DOIT APPRENDRE À RENDRE NOTRE ENVIRONNEMENT HUMAIN AUSSI SILENCIEUX QUE POSSIBLE”

Dans votre livre, vous soulignez qu’il devient de plus en plus difficile de trouver un paysage sonore sauvage. Diriez-vous que les hommes sont omniprésents ?
Oui. C’est le gros problème qui se profile. Nous devons apprendre à rendre notre environnement humain aussi silencieux que nous le pouvons. En Europe, les lois sur les nuisances sonores sont très strictes. Aux Etats-Unis, il n’y a presque aucune mesure pour légiférer ces bruits, et c’est une situation déplorable.

Après bientôt 50 ans d’enregistrements de sons de la nature, quel est votre diagnostic de l’érosion de la biodiversité sur Terre ?
J’ai enregistré depuis 1968. Plus de 50 % de ma collection provient d’habitats qui n’existent plus que dans mes archives. Je parle d’habitats, et non d’individus. J’ai pu observer les paysages sonores s’altérer d’année en année dans tous les lieux sauvages, récifs coralliens, forêts tropicales, montagnes… En Californie, le printemps est parfois en avance de deux semaines par rapport à il y a vingt ans. La manière dont les animaux s’expriment répond aux changements climatiques. Cela change très rapidement et affectent tous les milieux. Les forêts tropicales restent les biomes les plus peuplés de la planète, et les déserts et régions arctiques les moins peuplés.

Etes-vous optimiste ?
Je ne suis pas optimiste, j’ai de l’espoir. De l’espoir que les choses changent. Nous devons changer. Si cela nous importe, nous devons changer, si nous ne nous sentons pas concernés, pas de problème ! Continuons !

Selon l’ingénieur Paul MacCready, les hommes, leurs animaux d’élevage et domestiques représenteraient 98 % de la biomasse des vertébrés terrestres. Seuls 2 % seraient incombés à la vie sauvage. Etes-vous d’accord avec cette analyse ?
C’est certainement vrai. Cela semble recouper les observations de la bioacoustique.

“SI NOUS CONTINUONS À EMPOISONNER LA TERRE, ELLE DEVIENDRA SILENCIEUSE”

Avez-vous enregistré des effets des changements climatiques en particulier ?
C’est très difficile, car personne à ce jour n’a pu avoir suffisamment de recul pour enregistrer l’avant et l’après de changements à grande échelle tel que les changements climatiques. J’ai néanmoins réalisé des enregistrements sur 5 ans, en Californie. Les résultats sont très clairs. J’ai également enregistré des récifs coralliens aux îles Fidji, dans le havre de Jean-Michel Cousteau. Sur 500 mètres de long, j’ai enregistré des récifs bien vivants, très musicaux, on entend les poissons et les crustacés nager, manger et croquer les coraux. Une partie du récif était silencieux, victime du blanchissement. Sur la bande-son, on n’entend alors que le bruit des vagues. Déjà en 1962, la biologiste Rachel Carson sonnait l’alerte dans son livre “Printemps silencieux”, au sujet des effets désastreux de l’emploi des pesticides sur la vie sauvage. Si nous continuons à empoisonner la Terre, elle deviendra silencieuse.

Vous avez initié la bioacoustique depuis 50 ans. Cette science se développe-t-elle ?
Nous sommes désormais en mesure de dater un habitat particulier. La bioacoustique a une dimension archéologique que nous ne soupçonnions pas auparavant. Elle est devenue une branche importante de la biologie. Il y a aussi l’écologie des paysages sonores pour laquelle tous les éléments de notre environnement, les paysages, l’écologie, les habitats, s’expriment à travers l’acoustique. De nombreuses nouvelles disciplines résultent du travail que j’ai réalisé. Je suis très fier de voir cette évolution.

“LE BRUIT D’ORIGINE HUMAINE PEUT PROVOQUER LA MORT DE CERTAINS ANIMAUX”

Les résultats et observations de cette science sont-ils pris en compte dans la gestion des sites naturels sensibles ?
Préserver les paysages sonores est capital dans les espaces sauvages. Le bruit peut provoquer la mort de certains individus (les sonars de la Navy américaine ont provoqué la mort de nombreuse baleines), ou perturber les cycles de reproduction et la dynamique des populations. Les Parcs nationaux américains en ont pris conscience dans les années 90. J’ai alors rédigé le programme sur les paysages sonores qui est utilisé dans les quelques 300 Parcs nationaux américains. Il s’agit d’un modèle de surveillance de la bonne santé des habitats.

Le rôle de l’écoacoustique est-il de limiter la pollution sonore des milieux naturels ?
Tout à fait. Ecouter les sons de la nature permet d’écouter profondément la vie sauvage, plus qu’une vidéo ou une photographie. Si l’œil peut se laisser abuser, les micros pas. Un paysage sonore vaut 1 000 photos ! Les paysages sonores permettent de dater les habitats et d’évaluer la santé des écosystèmes. Ce sont les cartes originales de l’humanité, les premiers GPS ! Nous avions l’habitude de nous orienter dans la forêt guidés par les sons. Le grand orchestre animal a largement influencé nos vies. Nous devons réapprendre à le comprendre et le respecter. Les peuples d’Amazonie qui vivent encore au cœur des forêts sont fortement reliés à la nature, comme il y a 10 000 ans. Ils ont su transmettre ce savoir.

[1] Selon la communauté scientifique internationale, les sons indésirables (Irrelevant Sound Effect) déclenchent une gamme de réactions physiques et psychologiques souvent morbides : stress, fatigue, tension nerveuse, irritation, troubles de la concentration et de l’apprentissage…

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