Benalla avait “des relations exécrables” avec les forces de l’ordre (Vidéo)

 

 

Différents syndicalistes ont en effet dénoncé “la confusion des rôles, l’ambiguïté des fonctions” de l’ex-collaborateur du chef de l’État et décrit les “relations exécrables” qu’il pouvait entretenir avec les forces de l’ordre.

Secrétaire général du syndicat Unité SGP Police FO, Yves Lefebvre a notamment dénoncé une “intimidation constante allant jusqu’à insulter des gardiens de la paix”.

“Il venait très souvent sur les services d’ordre, pour des debriefings. Les cadres de la préfecture de police le connaissaient comme une autorité”, a assuré David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN). “Tout commissaire que vous êtes: c’est le conseiller du président de la République…”, a-t-il ajouté.

“Nous allons enquêter sans délai”

Garde du corps ou conseiller du chef d’Emmanuel Macron? “La confusion des rôles, des missions, l’ambiguïté des fonctions de M. Benalla, nous posent de graves problèmes, notamment sur la lisibilité des instructions qu’il pouvait donner à nos collègues”, s’est ému Olivier Boisteaux, président du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP) devant les sénateurs.

Selon Fabien Vanhemelryck, secrétaire général adjoint du syndicat de gardiens de la paix, Alliance, les relations entre monsieur Benalla et les fonctionnaires de police sur le terrain “étaient exécrables”. “Il se comportait comme un cador. Il a été vu sur plusieurs opérations, plusieurs debriefings et plusieurs voyages présidentiels”, a souligné le secrétaire général du syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI), Jean-Marc Bailleul.

En résumé, selon Philippe Bas, “on nous évoque la possibilité que des civils aient travaillé aux côtés, voire carrément dirigé la troupe d’élite chargée de la protection du président”. “Si c’était avéré, ce serait une violation de l’Etat de droit. Nous allons enquêter là-dessus sans délai”, a conclu le sénateur.

 

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