Suicide de la Femen Oksana Chatchko, ou l’itinéraire d’une vocation contrariée

Libération raconte :

Oksana Chatchko est née en 1987 en Ukraine, dans la ville de Khmelnitski, à l’est du pays. Très jeune, elle s’intéresse au dessin et se passionne pour les icônes religieuses orthodoxes, entrant à 8 ans dans une école spécialisée, normalement réservée aux adultes. «Elle avait le droit d’aller peindre dans des églises dans des endroits normalement interdits aux femmes, parce que c’était une enfant», raconte Apolonia. A 12 ans, elle a une crise de foi, veut partir au couvent épouser Dieu. Sa mère la retient.

(…) Depuis 2014, donc, elle avait pris ses distances avec les Femen, et s’était concentrée sur sa passion première, l’art. En 2016, elle avait exposé son travail sur les icônes religieuses, en bois et feuille d’or, à la galerie Mansart à Paris. Toujours engagée, Oksana détournait les représentations traditionnelles, pour mettre en avant des scènes montrant le désintérêt des religions chrétiennes pour les réfugiés, des partouzes avec Jésus sur la croix, des femmes en burqa, des Saints avec des kalashs, etc.

Prions pour le salut de son âme.

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1 Comment

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  • Goupille , 25 juillet 2018 @ 17 h 21 min

    Parfait.
    Elle a rendu son âme à son Maître.

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