Éric Zemmour : Brésil, les illusions perdues

“Après la Turquie, le Brésil. Après la terre de l’islamisme modéré, celle du multiculturalisme festif… Nos mythes modernes s’effondrent les uns après les autres…”

Related Articles

4 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Paul-Emic , 25 juin 2013 @ 17 h 50 min

    et bientôt c’est le pays du droit-de-l’hommisme qui va percuter la planète.

  • Louis A. F. G. von Wetzler , 25 juin 2013 @ 18 h 28 min

    Je suis tout a fait d’accord avec le commentaire, je suis argentin, et je dois vous dire que notre situation c’est pire que celui du Brésil. Corruption style Berlusconi, et un gouvernment de gauche mais completement sans morale ou éthique, nous avons malheureusement “le mariage pour tous”, mais notre démocracie et plus proche “à la de Poutine” que à une vrai démocracie. L’Argentine, le pays du blé et des vaches, est completèment ruiné, c’est bien la confusion de la chose publique avec le privé qui s’appelle la corruption, et un notre cas la corruption peut tuer, dans notre pays il y a déjà des victimes de cette maladie sociale et politique. L’Amérique latine toute entière connaît un nouveau cycle populiste avec plusieurs figures classées à gauche: Lula, Correa, Morales, les Kirchner, Chavez ou Maduro et bien d’autres, dont la notoriété est moindre, mais la montée en puissance certaine.

  • Daniel , 26 juin 2013 @ 11 h 20 min

    @ Louis : Pour te consoler, Franciszek vient d’Argentine.

    Effectivement :

    On a créée le libéralisme, mais force est de devoir constater que celui-ci n’est pas capable d’imposer un modèle stable, qu’il peut avoir des dérives (néo libéralisme, anarcho libéralisme, libéralisme sauvage, ou encore, vers la gauche, libertarisme pour le libéralisme social ..

    Le nationalisme socialisme, composante résultante du libéralisme sauvage, n’a pas survécu

    Le communisme s’est effondré sur lui même, car toutes les utopies marxistes imposent un modèle mathématique qui s’oppose à la nature hégélienne de la “ruse de la raison” de la nature civilisationnelle de l’humain à travers l’Histoire. Si les modèles communistes voulurent effacer les différences d’inégalités entre les individus, il y aune composante qu’il n’a pas su retirer de la nature humaine : l’égoïsme. Si dans un système libéral l’égoïsme est le moteur de la création économie, je travaille pour moi, ma famille, ma société, dans le système communiste, l’égoïsme se traduit par la recherche du statut le plus confortable en vue de profiter du travail d’autrui. C’est pour cela que même si le libéralisme n’est pas le modèle parfait par essence, il survivra toujours au communisme, car sa mise en oeuvre calque l’une des principales caractéristique de la nature humaine.

    Le socialisme est en train de démontrer qu’il procède progressivement à un renversement subversif des valeurs civilisatrices : la famille, la nation disparaissent pour isoler l’individu, le travail qui devrait être le fruit de la réalisation de l’individu n’a plus de valeur face à l’hyper taxation de la collectivité, la protection des biens et des personnes devient insignifiante face à la disparition de l’état de droit, même l’irresponsabilité égoïste consiste à ce que chacun profite et épuise l’état providence et à le faire vivre au-dessus de ses moyens.

    Ne parlons même pas de l’altermondialisme ou des courants écologiques, car ces deux idéaux peuvent se rattacher à n’importe quelle formation politique, de gauche, comme de droite ( je vous recommanderais de lire le principe du Politique d’Odon Vallet, démontrant comment le vert peut virer à toutes les couleurs). les thèses altermondialistes ne font pas disparaître les litiges géopolitiques, il y a donc autant de thèses altermondialistes qu’il existe de conflits géographiques, historiques, sociaux, religieux et ethniques.

    Finalement, derrière toutes ces idéologies, il serait temps de se reprendre en main et de considérer les mouvements fondateurs de notre civilisation. Jusqu’à présent, dans le cadre de l’Europe, ceux sont les religions chrétiennes qui ont permis à ce continent d’avancer, quand bien même il existait de nombreux conflits nationaux et autres disputes territoriales. On s’aperçoit que l’Europe qui tend s’unir le fait sur des valeurs traditionnelles. Même si chaque pays et provinces européennes ont des caractéristiques culturelles qui leur sont propres, on s’aperçoit qu’elles partagent bien plus d’intérêt en commun sur des valeurs propres à la protection de la nation, de la famille, bref, des cellules sociales qui à la base sont censées protéger l’individu.

    Le fédéralisme européen tel qu’on le voit aujourd’hui conduira aussi à l’impasse, car on veut aller outre les spécificités régionales, provinciales et nationales. Nietzsche avait prévenu : il ne faut jamais octroyer aux nations ces particularités, sous peine de voir l’une d’entre elle exploser et un jour assister à un déchainement de violence . cela a donné lieu à l’Allemagne nazie… la suite de l’Histoire, tout le monde la connaît.

    Le monde occidental a donc bien plus d’intérêt à se tourner vers Franciszek, et à aller étudier les théories de l’économie sociale de l’Eglise catholique.

  • Louis A. F. G. von Wetzler , 26 juin 2013 @ 18 h 13 min

    Notre Saint Père, c’est pour nous en Argentine, le seul espoir de voir quelque chose different, quel malheur voir la débâcle de notre civilisation, ou presque sa chute, merci par tes paroles.

Comments are closed.