Pourquoi l’avortement voit-il sa pratique reculer si vite en Nouvelle-Zélande ?

Certains lecteurs nous ont posé la question, suite à notre brève de lundi : comment la Nouvelle-Zélande fait-elle pour voir son taux d’avortement baisser si vite ?

Sans surprise, l’Abortion Law Reform Association of NZ (ALRANZ) invoque la contraception et la pilule du lendemain tout en ayant l’honnêteté de reconnaître qu’aucune étude scientifique ne vient prouver cette affirmation. De plus, la baisse a commencé en 2008, deux ans avant le remboursement de Jadelle, un implant contraceptif de long terme, tandis que la hausse des ventes du dispositif intra-utérin Jadelle et Merina est très récente.

Pro-Life New Zealand constate pour sa part “une révolution culturelle silencieuse” grâce à Internet et plus particulièrement aux réseaux sociaux : des images d’échographie sont régulièrement postées sur Facebook tandis que les sites qui informent les femmes sur la grossesse et la croissance de l’enfant dans le sein de sa mère voient leur audience croître fortement. Les applications qui retracent le développement du fœtus semaine par semaine sont maintenant disponibles pour les smartphones et les tablettes. Bref, il devient compliqué, voire impossible d’échapper au réel, à savoir que l’enfant dans le sein de sa mère est un être vivant et humain.

De plus, selon Pro-Life New Zealand, “de moins en moins de femmes adhèrent à des groupes pro-choix militants comme ALRANZ, tandis que les organisations pro-vie accueillent de nouveaux jeunes membres”.

Tout cela fait qu’au sein de la société néo-zélandaise, “il y a un nouveau groupe qui émerge, composé de personnes qui ne se classeraient pas elles-mêmes comme pro-vie, mais qui, en même temps, ne font plus leurs les vieux slogans fatigués des pro-choix, et qui éprouvent un malaise persistant et croissant face à la réalité de l’avortement”.

Que la Nouvelle-Zélande ne se repose toutefois pas sur ses lauriers : avec un taux d’avortement de 16,1‰, elle reste loin des Pays-Bas (8,7‰) ou de la Finlande (10,7‰) même si elle se rapproche de la France (15,1‰).

 

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51 Comments

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  • Yaki , 28 juin 2013 @ 17 h 22 min

    les définitions changent, le monde évolue.

  • Yaki , 28 juin 2013 @ 17 h 24 min

    a part montrer votre brillante maitrise des mathématiques, votre commentaire n’apporte aucun argument.

  • Fvern , 28 juin 2013 @ 19 h 16 min

    Alors avec vous plus de discussion possible si même les définitions changent!
    Pour vous , vous définissez l’hétérosexualité comme étant pareille que l’homo ou la bi…et bien non ce n’est pas pareil, et ça ne sera jamais pareil.
    Ce n’est pas moderne et pas très personnel de s’assimiler à tout le monde. Je suis différente et revendique ma différence et c’est tant mieux. Vous devriez en faire autant et montrer votre originalité plutôt que de vous noyer dans une pseudo mode parce que c’est l’air du temps.

  • Yaki , 28 juin 2013 @ 19 h 59 min

    Le mariage n’a pas toujours été entre un homme et une femme. Pourquoi la définition devrait donc rester telle qu’elle est ?

    De plus, homosexualité bisexualité et hétérosexualité sont identiques dans le sentiment, le moteur qui les animent: l’amour. Certaines fois il y a procréation, d’autres fois.
    Faire un enfant ne donne pas systématiquement la capacité de les éduquer, tout comme ne pas pouvoir faire d’enfant ne prive de la capacité de savoir éduquer un enfant.C’est d’ailleurs pour cela que l’adoption existe, tant pour les couples hétéro que pour les célibataires et depuis peu pour les couples homos.

  • Yaki , 28 juin 2013 @ 20 h 19 min

    Vous n’aimez pas le changement de définition.
    Mais nous n’avons pas la même définition de la sexualité: vous la réduisez à la reproduction, j’y vois un échange, du plaisir pas uniquement dans le but de procréer.
    Vous n’aimez pas le changement de définition. Pourtant l’Eglise n’a fait que changer de définition au cours du temps: univers géo-centré, Terre plate, Homme créé à l’image de dieu, célibat des prêtres. L’Eglise se redéfinit sans cesse, et la société civile n’aurait pas le droit de changer sa définition du mariage ?
    Le mariage religieux restera l’union d’un homme et d’une femme pour les Eglises qui le décideront ainsi, mais d’autres peuvent en décider autrement.

  • Fvern , 28 juin 2013 @ 21 h 57 min

    Qu’est-ce-que vous savez de MA définition de ma sexualité? Vous la définissez à MA place pour arranger VoTRE raisonnement, ça devient n’importe quoi. J’arrête là , je perds mon temps.

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