Les énergies renouvelables, prétexte à l’exploitation d’une main-d’œuvre hongroise à 2,22 €/heure, 11h30 de travail par jour, 6 jours sur 7… en France !

Communiqué. “Le Mouvement CPNT dénonce une exploitation abjecte de la main-d’œuvre hongroise à 2,22 €/heure, 11h30 de travail par jour, six jours sur sept.

Outre la scandaleuse concurrence déloyale organisée sur le territoire national, cette forme d’esclavage des salariés européens est encore plus choquante lorsqu’il s’agit d’opérations juteuses sur fond d’énergies renouvelables et de bulles spéculatives avec, au premier rang, des porteurs de projet de nombreux élus.

Il est urgent d’avoir une approche nationale et européenne sur les énergies renouvelables et d’opposer un moratoire sur l’implantation anarchique des champs d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques afin d’organiser et d’assainir l’ensemble des filières. L’environnement des ruraux n’a pas à être sacrifié sur l’autel d’une politique énergétique scandaleuse !

L’Etat et l’Europe se doivent de donner la priorité à la lutte contre ces trafics de main d’œuvre intra européenne ; c’est bien plus important et indispensable que de soutenir béatement et aveuglément des filières par simple idéologie !”

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25 Comments

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  • wolfear , 25 novembre 2014 @ 16 h 22 min

    je pense que le terme ” esclavage moderne ” est approprié .

  • Alex , 25 novembre 2014 @ 17 h 59 min

    Le directive Bolkestein est à l’origine de la libre circulation des travailleurs intra-communautaires sur des services de bâtiments.

    Il n’y a donc aucun rapport avec les éoliennes ou les panneaux photovoltaiques car des travailleurs sont employés sur tous les chantiers de construction au coût de leur pays d’origine intra-communautaire (Roumanie, Hongrie etc.).

    La logique qui veut que vous présentiez un lien de cause à effet entre les éoliennes et les bas salaires est donc pour le moins stupéfiante et elle n’est pas sans rappeler l’illettrisme d’une Ségolène Royale qui croit déceler un lien de cause à effet entre le “réchauffement climatique” et les comètes :

    http://www.ndf.fr/poing-de-vue/20-11-2014/segolene-royal-la-comete-etait-a-labri-du-rechauffement-climatique

  • Goupille , 25 novembre 2014 @ 20 h 24 min

    CNPT frappe à côté du problème… Cela s’appelle une politique d’amalgame, brouillonne au mieux, pas très honnête sans doute.
    La promotion des énergies renouvelables devrait pourtant intéresser le N de ce sigle d’opérette. Il est vrai que, pour eux, “Nature” signifie gibier…

    Il serait plus efficace de s’en prendre aux réels fautifs :

    EDF qui gère les renouvelables comme il gère les centrales nucléaires, avec les mêmes aberrations de production, centralisation et transport.
    D’où emprise sur les terres agricoles et détérioration de l’espace rural.
    D’où massacre prévisible de milliers de migrateurs qui vont se faire hacher et assommer dans le brouillard ou l’obscurité.

    Et les “exploitants” de base, gros céréaliers de préférence, qui remplacent les subventions de la PAC par des subventions énergies renouvelables, avec la même conscience citoyenne et personnelle…

    Les esclaves hongrois n’ont rien à voir là-dedans.
    Les éoliennes et le solaire non plus.

    EDF oui, l’Etat dans l’Etat…
    Et les pompeurs de subventions.
    Bon courage !

  • citoyen de france , 26 novembre 2014 @ 7 h 36 min

    MERCI à l’Europe des démocrates chrétiens et des socialos pour ce grand bon en avant social Nous sommes rentrés dans une époque esclavagiste et tous ne l’on pas compris Vals Macron et la majorité de la classe politique ne sont que des compradors

  • Lorong , 26 novembre 2014 @ 12 h 07 min

    NDF contre le libéralisme économique? On aura tout lu! Hypocrisie absolue!

  • kanjo , 26 novembre 2014 @ 13 h 10 min

    il y a en fait deux problèmes très distincts.
    D’une part, des conditions de travail proche de l’esclavage. cela ne se imite malheureusement pas aux énergies renouvelable, car dans toute l’union européenne on recommence à trouver ces semi-esclaves. Hors l’Église catholique est la seule religion à interdire le rapt d’esclave, donc à terme à interdire l’esclavage. Elle a lutté plusieurs siècles contre ce fléaux avant d’en venir à bout, et les non catholiques n’ont eu de cesse que de le rétablir. Notamment au siècle des lumières (qui auraient bien eu besoin d’être éclairées) l’esclavage a été rétabli partout où l’Église n’était pas soutenue par le roi.
    Hors, nous ne sommes plus catholiques, il n’y a donc plus rien qui nous interdisse cette pratique.

    D’autre part, dans le développement anarchique des énergies renouvelables, on ne semble pas tenir compte du coût de fabrication de l’appareil. Si l’on tient compte de la destruction d’espace cultivable, de la collecte, du transport et de la transformation de la matière première, du transport et de la pose de l’appareillage (dans le cas d’une éolienne, plusieurs camions et grues sont nécessaires) et de l’énergie nécessaire pour tout cela, combien d’années faut-il avant de produire plus d’énergie qu’on n’en a consommé ?

  • Alex , 26 novembre 2014 @ 15 h 34 min

    Nous pouvons comprendre l’émotion que suscite cette annonce et des salaires si faibles, mais nous ne pouvons pas faire l’impasse sur la complexité des faits :

    En économie il y a ce que l’on voit et ce qu’on ne voit pas.

    Ces travailleurs étaient possiblement nourris logés… en conséquence de quoi ils gagneraient plus que dans leur pays d’origine…

    Donc nous voyons la concurrence que ces travailleurs induisent contre les travailleurs français mieux payés, mais nous ne voyons pas tous les emplois qui seront créés par le réinvestissement des profits réalisés grâce à ce travail moins couteux !

    Si on est contre ce système, il faut donc accepter de payer les gens à ne rien faire avec le RSA et toutes les aides sociales.

    C’est un choix qui par ailleurs n’est pas durable, lorsque ceux qui bénéficient des aides, font plus d’enfants que ceux qui paient l’impôt ! Ce qui est la situation de l’Occident !

    Est-ce que le fait de donner une pièce de 2 euros à un mendiant dans la rue est de l’esclavagisme ?

    Par contre le fait d’offrir cette même pièce, régulièrement, contre un travail, le gîte et le couvert, serait de l’esclavagisme ?

    Est-il préférable de payer quelqu’un 2.22 euros de l’heure nourrie logé, que de verser une pièce à un mendiant dans la rue sans qu’il ne produise rien ?

    Vous pouvez donc vous défouler sur moi si vous le souhaitez, pour cette complexe réalité que j’expose, mais tout cela n’a rien à voir avec les éoliennes ou les panneaux photovoltaiques !

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